Chapitre VI

Quand le soleil chatouille mes paupières, je me réveille directement. Je suis comme fixé à l'heure du lever de soleil. Je regarde ma table base pleine de dossier. Il faut encore que je les range correctement avant d'aller travailler. Je glisse ma main sur celle de Conrad. Il dort encore à poing fermé. Je prend sa main et lui embrasse la paume. Je soupire intérieurement. C'est les pauvres moments de douceur et de relâchement qui font que le reste d'une vie est aussi dure à vivre. Je ne devrais pas me laisser aller à ce genre de chose. Je sens mon être souffrir rien qu'à ces pensées et ces manières. Je m'extirpe du lit et je vais préparer le petit déjeuner. Quand je finis, je le réveil.

- Eh oh on se réveille langelot.

J'amène le déjeuner sur la table et il râle en se retournant dans le lit.

- Aller ! Je pars tôt et je vais te faire passer la frontière au passage.

- Encore cinq minutes.

- J'ai pas cinq minutes l'angelot.

- T'étais plus agréable hier soir.

- Je sais. Aller hop !

Je lui tire les draps et il se retourne vers moi contrarié.

- Sois content que je t'ai laissé dormir jusque la. Je suis réveillée depuis bien longtemps.

Il laisse sa tête aller en arrière et vient manger le petit déjeuner. On mange en silence. Quand vient enfin l'heure on sort.

- Si jamais on ne se connaît pas. Tu t'es perdu en faisant une livraison ou autre. Je dis que je t'ai inscris sur le registre et tu part tranquillement. C'est noté ?

- Tu travail à la frontière ?

- C'est noté ?

- Oui. Mais c'est dangereux non ?

- Pourquoi ce serait dangereux ? Je traumatise mes propres subordonnés alors c'est pas des anges rebelles ou des fous qui vont me faire peur ou même me blesser.

- Tu devrais pas être aussi inconsciente. Il y a vraiment des fous. Tu sais pas ce que tu risques.

- Arrête ça.

Mon ton devient plus sec. C'est quoi son problème ? Je fais ce que je veux encore. Néanmoins il se tait. Mais je n'aime pas vraiment son insistance sur le sujet. A-t-il des informations ? Finalement je devrais faire attention. Vu où il habitait il doit être respectable de son côté. On arrive enfin à la frontière. Je vois déjà les gardiens tourner de l'oeil quand ils me voient arriver avec lui. Tss la poisse. Je prend un air mauvais en souriant largement.

- Qu'est-ce que vous regardez ? Cet ange ma supplier de laider à retrouver son chemin. Je suis pourrie mais j'ai encore de la pitié.

- Mais on n'a rien dit Mademoiselle..

- Vous pensez bien trop fort avec vos regards exorbités.

- Pardon on ne voulait pas vous offensez.

- J'espère bien ! Même si c'est fait. Faite le passer de l'autre côté je me charge de l'inscrire au registre.

- Bien Mademoiselle ! Veuillez nous suivre Monsieur.

Il me regarde me sourit et s'incline légèrement.

- Merci beaucoup de m'avoir aider Mademoiselle.

Je prend un petit regard hautain.

- Mais c'est avec plaisir !

On entend du bouquant à la frontière puis pouf un ange apparaît en mettant à terre deux gardes. Quand il lève le regard il s'illumine en voyant Conrad puis il vole vite jusqu'à nous.

- Bougre d'imbécile ! Tu sais que j'ai été envoyé pour te chercher toute la nuit ? T'es vraiment le pire quand il s'agit de faire ce que tu veux.

Il sourit puis ça voix me rappelle l'homme qui était derrière moi la dernière fois. C'est donc bien l'ami qu'il avait avec lui à la boîte. Je sens Conrad ce tendre un peu. Les deux garcs de la sécurité qui étaient avec nous se sont mis devant nous en protection.

- N'approchez pas et identifiez vous !

- Je viens juste chercher mon ami et on repart détendez vous.

- ça ne justifie pas votre comportement ! Un rapport doit être établi.

- Voyons les garçons. N'avez vous pas hontes de réagir de cette façon en présence d'une femme ?

Je prend une voix innocente et je vois l'homme me regarder. Son regard me détaille de haut en bas et il penche la tête de côté.

- On s'est déjà vu nan ?

- Peut être. Les effrontés dans votre genre je les retiens.

Il sourit à mon pique.

- La jeune femme avec un nom qui lui est erroné ?

Je souris d'un air dédaigneux et m'avance. Je prend un dossier de mon sac. L'appuie de sa pointe sur son torse et le force à reculer un peu.

- Je ne pense pas que vous êtes en position de force. Vous violez nos règles alors vous devriez éviter de provoquer la seule personne ici qui se fera un malin plaisir à vous donnez la mort ou le fouet en punition. Pour un petit con de première vous ne devriez pas être un ange.

A mis chemin vers la barrière il me sourit en coin et m'attrape le poignet. La brûlure que je ressent est affreuse mais je le regarde droit dans les yeux en serrant les dents.

- Ton odeur me dit quelque chose de plus doux.

Il fronce les sourcils cherchant dans sa mémoire. Alors que j'allais clairement le frapper je sens une main venir sur ma taille et me tiré en arrière en enlevant la main de mon interlocuteur de mon bras. Conrad avait fait attention à ce que nos peaux ne rentres pas en contact pour ne pas montrer que lui et moi c'était différent.

- Vuxio ça suffit. Tu es entrain de blesser la personne qui m'a aidé à retrouver mon chemin.

- La même femme que tu as croisé à la fête ? Étrange coïncidence n'est-ce pas ?

Il le défi du regard.

- Tu es encore frustrer parce que je ne t'ai pas dis d'où venais la demoiselle de l'autre jour c'est ça ?

- Comment tu peux me cacher cette ange hein ? C'est cruelle. Mais maintenant que j'y pense, elle sentait un peu comme elle.

Il me regarde en essayer de m'analyser.

- Ne rêvez pas. Je ne suis pas du genre à fréquenter les gens de votre espèce.

Je m'écarte de Conrad je l'avoue à contre coeur. Putain je commence à apprécier son contact. Et du coin de l'oeil j'ai vu que lui aussi ça lui fait bizarre.

- On rentre. Je payerai pour les dégâts de mon ami. Veuillez nous excusez pour ça.

- Ils vont s'en remettre. Donc laissez tomber. Au contraire je suis déçu qu'ils tiennent si peu.

Je sens ma tête devenir un peu lourde.

- Merci encore pour m'avoir montrer le chemin. Au revoir.

- C'était juste mon bon jour. Au revoir.

On s'éloigne alors que je les entends discuter je me sens vaciller et d'un coup je sens quelque chose couler sur mes lèvres et mon menton. Je met ma main à mon nez. Du sang ?

- Mademoiselle ? Mademoiselle Angela !

Et merde.. Mon corps ce met à trembler et je tombe sur les genoux aussi vite que si une pomme tombait d'un arbre. Ma vision devient rouge et alors que j'allais m'effondrer au sol les gardes me rattrape.

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