Chapitre IV

Ela :

Cela fait une semaine que je fais ma vie tranquillement. Manon m'a passé un savon avant de me demander des détails. Elle a été très déçu quand je lui ai dis que je me souvenais de rien. Mais que puis-je faire d'autre que de lui mentir pour ce coup la ? Si je lui raconte ce qui m'est arrivé je craint que ça risque d'être compliquer de dire que je n'ai pas brûlé au contact d'un ange. Plus j'y réfléchi et plus je me dis qu'on doit avoir une chose que les autres n'ont pas pour que cela marche. Après tout, cela fait plus de mille ans que la malédiction opère. Il doit y avoir des failles. Ne me dites pas que le Dieu Père est incontournable sur ce genre de malédiction après ce qui nous arrive. Je suis au travail et je n'arrête pas de me déconcentrer ! C'est complètement inutile de penser à ça ici. Je me replonge dans mes dossiers quand un soldat entre dans mon bureau.

- Bonjour, on aurait besoin de vous un instant en bas. Apparemment il y aurait une perte de papiers et donc ils voudraient une confirmation de vous. Vous avez tout les dossiers répertoriés dans votre pièce donc ils ont besoin de vous. Désolé de vous dérangez pour ça.

Je le regarde. Sincèrement ? Pourquoi faut-il qu'aucun des hommes présents ici n'ont l'intelligence de me dire le nom du dossier plutôt que de me faire perdre du temps à descendre ?

- J'arrive.

J'empile mes papiers sur le côté et craque mon dos en me relevant. Ça devient long. Je le suis jusqu'en bas. En arrivant les regards se tourne vers moi puis vers le soldat qui m'accompagne. A leurs regards, ils sembleraient qu'ils ne voulaient pas que je vienne.

- Détendez vous voyons. Je ne suis pas la pour vous mordre ou vous engueulez. Je suis là parce qu'il y a apparemment « encore » un problème.

J'insiste bien sur le « encore ». Je les vois tiré encore plus une tête dépitée.

- Bon qui a-t-il ? Quel est le dossier que vous avez perdu ?

- Il concernerait les aller et venu des anges. Ce n'est pas un dossier mais le registre.

Je tourne vivement la tête vers la personne qui vient de parler. Mon regard est sans aucun doute meurtrier.

- Pardon ? Vous avez fait quoi ?!

- Calmez vous Mademoiselle Angela Cela n'a pas été fait volontairement.

- Je m'en moque complètement du fait exprès ou pas ! C'est un registre ! Je ne vous demande pas grand-chose ! C'est impensable que vous arriviez à perdre une chose aussi importante alors que vous êtes sensé le surveiller et y noté tout les passages !

Je suis pleine de rage. C'est le seul moyen qu'on a de pouvoir garder en mémoire les gens qui passe la frontière et eux, ils arrivent à le perdre. C'est vraiment une blague Bordel ils vont me faire devenir folle !

- Vous êtes une base militaire. Vous êtes sensé être ordonnés. Si vous n'êtes pas assez discipliné sur l'ordre je me ferai un malin plaisir à vous apprendre ce que cest.

Des hommes qui font la carpette devant une femme ça n'arrive pas souvent chez les démons mais j'ai pu montrer plus d'une fois que je ne serais pas la femme que l'on peut soumettre. Résultat ils ne veulent plus venir me voir à cause de mes remontrances.

- Mademoiselle Angela, essayez de nous retrouver des papiers ou le registre de secours que l'on puisse essayer de l'utiliser en attendant. Si on doit bloquer la frontière ça va faire jaser.

- ça, ce n'est pas mon problème. Mon principale problème c'est de gérer cette base au niveau administratif. Si vous devez fermer une demi journée ou même plus d'un jour parce que le registre n'est plus là alors c'est comme ça. Il me faudra plus qu'une minute pour retrouver un registre parmi mes archives.

- Prenez votre temps mais trouver le s'il vous plaît.

- Je le trouverai ça c'est certain. Par contre, vous aurez un rapport directement adressé à votre commandant. Vos noms y seront marqués et je me ferais un plaisir de faire en sorte que vous ayez une correction adapté. Ne me remerciez pas, ça me fait chaud au coeur de vous aidez à mieux vivre par la suite.

Mon ton était sec mais mon sourire aux lèvres ne faisait que les faire se renfrogner. Ils savaient d'avance que leurs prochains mois seraient un calvaire pour eux. Je retourne vite dans mon bureau et vais directement dans la pièce à côté qui est mon archive. Malheureusement, comme il y a des mètres et des mètres de rayons et de dossier je vais en avoir pour l'après midi. Fait vraiment chier ! Perdre du temps pour ça va me faire être en retard pour mes autres dossiers. Je vais devoir rapporter mon travail à la maison se soir. Quand j'ai enfin trouvé un semblant de registre, j'ai pu trouver le registre de secours. Bien comme je le pensais, mon après midi était passer à une vitesse folle et le temps de leurs apporter le registre de secours, il faisait nuit. J'étais passablement agacée. Quand j'ai finis de prendre le travail qu'il me restait pour la maison, je suis directement aller sur le terrain dégager pour libérer mes ailes et partir. J'avais besoin de voler. Et de voler vite. Très vite pour oublier cette journée catastrophique. Le vent détache mes cheveux et je laisse tomber l'idée de récupérer mon élastique. Mon sac qui contient mes dossiers est bien fermé alors je ne risquerai pas de le perdre en cas de vol un peu trop rapide. Je me laisse aller à la fraîcheur de la nuit. La nuit me comprendra sûrement mieux. J'ai une espèce de rage en moi et en même temps un silence effrayant. Je ne sais pas ce que ça veux dire mais c'est pesant. Je sens que je suis suivie. J'entame des chemins et des feintes dans le ciels et ses courants dair. Mais je vois vite une tête en dessous de moi qui me fait face et des bras qui viennent emprisonner ma taille.

- Viens.

Attend. Cette voix... c'est celle de l'angelot nan ?

- Qu'est-ce que tu me veux l'agneau ?

- Te parler. J'ai besoin qu'on parle.

- Je n'ai pas vraiment le temps se soir. Je suis occupée.

- S'il te plaît.

Je ris.

- Tu en es à faire de la politesse tellement tu veux me parler ? Intéressant.

- Ang

- C'est bon. On va aller dans cette forêt en contre bas.

Je n'aime pas qu'on m'appelle par mon prénom et encore moins que cet ange là le fasse. Il me lâche et on va dans la forêt. Là au moins il ne devrait y avoir personne. Je m'adosse à un arbre de manière désinvolte.

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