2) Rencontres Inattendues
Emilie
La pâtisserie « Douceur Parisienne » était en effervescence ce matin-là. Entre les croissants dorés qui sortaient du four et les éclairs au chocolat à garnir, ma journée s'annonçait bien remplie. La cloche de la porte tintait régulièrement, signalant l'entrée de nouveaux clients, mais je ne levais presque jamais les yeux de mon plan de travail. Jusqu'à ce que l'un d'eux attire mon attention.
Un homme en costume impeccable, accompagné de gardes du corps, se tenait là, jetant un regard curieux autour de lui. Ses yeux bleus et son port altier trahissaient une origine aristocratique. J'ai senti une montée de nervosité, mais j'ai essayé de ne pas le montrer.
- Bonjour, monsieur, que puis-je pour vous ? ai-je demandé avec mon sourire professionnel.
- Bonjour, a-t-il répondu d'une voix calme et posée. Je suis à la recherche de la meilleure pâtissière de Paris. On m'a dit que c'était vous.
Je jette un coup d'oeil à ces gardes. Ils ont l'air de ne pas savoir où ils sont
- Asseyez vous, je vous en prie !
Eric
Je déteste les cérémonies et les mondanités, mais mon emploi du temps est rempli de ces obligations. Alors, quand j'ai décidé de prendre quelques jours de liberté à Paris, je savais exactement ce que je voulais : découvrir la ville à travers ses saveurs et, surtout, goûter aux créations de la pâtissière dont tout le monde parlait. Cette fameuse Emilie.
En entrant dans la petite pâtisserie, j'ai été immédiatement charmé par l'odeur alléchante des pâtisseries fraîchement cuites. Et puis, je l'ai vue : une jeune femme concentrée sur son travail, les mains pleines de farine, mais avec une assurance et une grâce naturelle. Elle avait cette aura professionnelle mais très accueillante.
Je me suis assis, et j'ai examiné la carte. Mes gardes s'asseyent à mes côtés, me laissant aucune intimité. J'ai choisis de prendre un café avec un donut. Quand elle me le servit. Je puis voir sa jupe courte cacher par son tablier. Elle avait ces yeux marrons qui t'imprégner et cette aura distrayante. Ces cheveux était fait d'un chignon à la rapide. Mes jambes tremblèrent. Je n'avais jamais vue une femme aussi belle, et disgracieuse n'étant pas de la grande société ? Elle me fessait de l'effet. Non, Eric ! Ce n'est qu'une simple pâtissière, qui croupit dans une maison banal. Voilà j'ai trouvé mes mots. Elle est banal.
- Voilà pour vous ! Un donut et un café avec 3 sucre comme demandé.
Elle me sourit. Je lui sourit.
- Merci beaucoup.
Je lui ai fait une proposition audacieuse, presque sans réfléchir.
- Je voudrais que vous soyez ma pâtissière personnelle pendant mes vacances ici, et que vous écriviez également sur nos aventures pour le journal.
Emilie
Je suis restée sans voix un moment. Était-ce une plaisanterie ? Un prince — parce que c'était bien lui, le prince Eric d'Angleterre — me demandait d'être sa pâtissière personnelle et de documenter ses aventures. J'ai d'abord pensé refuser, mais quelque chose dans son regard me disait qu'il était sincère. Et puis, l'idée de voyager et d'écrire avait toujours été un rêve pour moi. Je déteste les princes qui se croit tout permit, mais j'accepte.
- D'accord, ai-je répondu après un instant de réflexion. Mais seulement si je peux rester fidèle à ma propre voix dans mes écrits. Il a souri, un sourire franc qui illuminait son visage.
- C'est tout ce que je demande.
Eric
Je ne m'attendais pas à ce qu'elle accepte si rapidement, mais sa détermination et son professionnalisme m'ont impressionné. J'avais hâte de découvrir Paris à travers ses yeux, et peut-être, en chemin, de lui montrer une facette de moi que peu de gens connaissent. Cette Emilie était audacieuse et je vais lui montrer qui elle a en face. Ce n'est ce prince qu'on voit à la télé. Grognon et excentrique. Non elle aura la vrai facette de moi. Une facette que peu de gens connaissent.
Nous avons convenu de nous revoir le lendemain pour commencer notre collaboration. En quittant la pâtisserie, je sentais déjà que ce séjour à Paris allait être différent de tout ce que j'avais vécu auparavant.
Mes gardes me suivirent du regard et nous nous levons. Quand, nous quittons la pâtisserie. Je m'aperçoit qu'elle me fait plus d'effet que voulut...
Emilie
Alors qu'il sortait de la boutique, j'ai senti une étrange excitation monter en moi. Peut-être que ce prince n'était pas aussi arrogant qu'il en avait l'air. Seul le temps nous le dirait. Pour l'instant, je devais me concentrer sur mes pâtisseries et préparer les meilleures créations pour notre première journée ensemble. Le moral réjouie, je commença à garnir mes chouquettes de chantilly.
J'ai reçu une commande spécial pour un anniversaire. Faire un gâteau avec des chouquettes garnis de chantilly et et remplir le gâteau de miel. Les yeux illuminés, je rougit en repensant à Eric. Demain, je lui prépare des surprises...
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