Countryhumans - Le beau petit chat blanc-
Australie était tout petit, il avait à peine quelques heures la première qu'il rencontra son premier animal.
Le chat de sa mère.
Une magnifique femelle au poil long et blanc, aux grand yeux noirs et, surtout, avec un caractère très fort. Personne ne pouvait l'approcher à part France. Elle n'approchait personne à part France. Même ses enfants ne méritaient pas de pouvoir toucher son sublime pelage. Personne à part un. Quand elle vit ce petit bébé dans les bras de sa maitresse, ses yeux s'illuminèrent.
Sucre, de son petit nom, était immédiatement tombé sur le charme de se petit bébé. Il était le seul qui pourrait la caresser, il était le seule qu'elle aimerait comme elle aimait France.
Elle n'avait jamais aimé que sa maitresse.
Empire, le frère de sa maitresse, était idiot. UK, le mâle de sa maitresse, l'a faisait pleuré, elle le détestait pour ça. Les petits de France l'avait tous laissé un après l'autre. Mais elle le sentait, lui serait différent. Il aimerait France comme elle l'aimait et, pour ça, elle l'aimerait autant.
Sucre se jura de toujours resté avec le petit Australie, de le protéger et de l'aimer.
Quoi qu'il arrive.
Et c'est ce qu'elle fit.
Dans son berceau, elle rodait autour, se mettant sur tout le monde, s'assurant que personne ne venait pour lui faire du mal. Quand c'était une nourrice, il fallait montrer que c'était pour lui donner un biberon. Quand c'était quelqu'un d'autre, surtout quelqu'un qu'elle n'aimait pas, elle se mettait entre le berceau et l'intrus. Dans ses moments la, seule France pouvait approcher.
Elle était sa maitresse, la seule personne à qui elle devait toujours obéir. Alors elle était la seule à pouvoir approcher Australie. C'était son petit, c'était normal qu'elle puisse l'approcher, jamais elle ne lui ferait de mal.
Et, surtout, elle sautait tout les matins sur le meuble à coté du berceau pour voir le petit. Elle battait toujours joyeusement de la queue en le voyant en bonne santé et grandir un peu plus chaque jour.
Le bébé souriait toujours en voyant le chat. Comme s'il savait que c'était son amie, qu'elle l'aimait, qu'elle lui voulait du bien. C'était pour mieux la voit qu'il avait réussit à se tourner la première fois, c'était pour la suivre qu'il avait rampé la première fois.
Son premier mot avait été maman.
Sa première phrase entière avait été « maman, où Sucre ? » et, depuis, il suffisait qu'il dise son nom pour qu'elle arrive. Même si elle n'était pas dans la pièce, même si elle semblait être loin, elle arrivait pour se frotter contre sa jambe.
Elle avait été sa meilleure amie.
Son amie le beau chat.
Quand Australie grandit encore, il put la porter. Peu importe comment il l'a prenait, elle se mettait en position pour qu'il ne l'a blesse pas et qu'il n'est pas à porté trop lourd. Il prenait soin d'elle comme elle prenait soin de lui. Elle chassait les souris, aucun rongeur ne s'approcherait de son ami.
Son ami... elle aurait jamais crut en avoir un, autre que sa maitresse.
Mais Sucre avait Australie.
Australie qui lui donnait à manger, la caressait, était toujours gentil avec elle et qui l'aimait autant qu'elle l'aimait.
Et il l'aimait.
Il l'adorait.
Il avait toujours sentit que ce petit chat l'avait aimé. Et il l'avait toujours aimé. Il l'a caressait, nourrissait, la brossait sans lui tirer les poils. Et, même quand il le faisait sans faire exprès, elle ne le griffait jamais. Elle ne lui en voulait jamais. Ils se comprenaient même d'un seule regard. Sucre n'avait jamais besoin de miauler avec lui.
Et Australie grandit encore.
Il était maintenant assez grand et fort pour que Sucre lui saute sur les épaules et s'y installe. Comme ça, elle était tout le temps avec lui. Et, lui, n'était jamais aussi heureux qu'avec Sucre. Quand Canada venait, il était jaloux de voir l'animal de leur mère aussi gentille et aimante avec son petit frère.
Et le ventre de France redevenait rond... elle allait avoir un autre bébé. Peu importe, Sucre avait Australie. Jamais elle ne le remplacerait.
Pourquoi France avait été enfermé ?
Aussi bien Sucre comme Australie étaient triste. Is voulaient tout les deux la voir. Mais le chat avait l'avantage de pouvoir passer par la fenêtre. Le petit garçon de maintenant huit ans cueillait toujours une fleur et l'animal l'apportait à France. Elle était heureuse, toujours heureuse, elle caressait Sucre, l'embrassait et lui rappelait de bien veiller sur Australie.
Et savait très bien que jamais Sucre ne le laisserait.
Jamais.
Un jour, le méchant UK qui Sucre détestait arriva. Il dit à Australie qu'il était grand frère et que sa mère était partit sans lui et son frère, sans lui dire au revoir...
Australie n'avait jamais pleuré comme ça. Il ne le croyait pas. Sucre dans ses bras, il dit à UK qu'il savait qu'il lui mentait. Et le méchant père frappa son fils. Sucre bondit alors et le griffa comme jamais elle n'avait griffé personne. Elle cracha comme jamais elle n'avait jamais craché sur personne.
Et UK recula avant de partir.
Elle retourna se blottir contre son ami, comme pour lui confirmer que jamais France ne serait partit sans lui... et qu'elle ne partirait jamais sans lui.
Depuis ce temps, elle dormait même contre lui. UK n'osait plus s'approcher d'elle ou d'Australie. Elle lui avait fait payer d'avoir touché à son ami et il avait retenue la leçon.
Un soir, Australie était très, très triste.
Il avait pleuré toute la nuit.
Sucre avait eut beau le consolé comme elle avait put, il s'était endormit le coeur lourd et les larmes sur les joues. La petite chatte veilla alors sur lui toute la nuit. Et puis, le matin, quand il était réveillé, ils allèrent dans le jardin ensemble. Alors qu'il regardait les fleurs qu'il cueillait pour sa maman, Sucre se dit qu'elle pourrait lui en offrir une ?
Comme il faisait avec France ?
Elle coupa la tige d'une belle fleur et lui apporta.
Australie lui sourit mais elle n'arriva pas à l'atteindre pour lui donner.
Un garde l'a souleva brusquement par la peau du cou.
« -La voila cette sale bête !
-Lâchez la ! » hurla tout de suite Australie.
« -C'est mon chat ! Posez la ! » il n'avait que neuf ans...
Il ne pouvait rien faire.
Rien du tout...
Sucre se mit à se débattre et à griffer.
« -Cette sale bête m'a griffer !
-Elle est à moi !
-Elle est surtout morte ! » hurla le garde, il poussa Australie, réveillant la fureur de Sucre...
En vain.
Il prit un couteau et, d'un coup sec, répandit du sang sur la belle fourrure blanche de Sucre.
Le corps du chat tomba au sol.
« -Sucre ! » le cri du petit garçon était remplit d'horreur.
Non...
Pas Sucre...
Elle était sa seule amie... son jolie petit chat blanc... le chat de sa maman...
Son premier souvenir était dans les bras de sa maman, Sucre qui s'approchait, cette petite boule blanche aux grands yeux noirs...
Il pleura, se précipita sur son corps.
« -Sucre... sucre... » il pleurait, le sang se répandait partout.
Elle était encore vivante.
Son cri alerta tout le monde, UK compris qui arriva en courant.
« -Sucre... » le visage de son fils déforma par toute la tristesse.
Il savait très bien ce que représentait ce chat pour lui.
Le petit garçon caressait son chat, essayant d'arrêter le sang.
Il n'avait que neuf ans.
Il pleurait toute les larmes de son corps.
« -Sucre... pitié... ne part pas... » la serrant contre lui.
Elle était dans ses bras.
Elle avait promit de le protéger... de toujours resté avec lui.
Avec son ami...
Mais ses yeux se refermaient sans qu'elle puisse arrêter ça.
Non...
Elle ne voulait pas... elle voulait tenir sa promesse.
Alors, avec toute les forces qu'elle avait, elle s'accrocha à lui, se blottissant contre lui, dans ses bras. Ses bras qu'elle n'aurais jamais voulue quitter depuis la première fois qu'elle y avait été.
Dans un dernier effort, elle le regarda.
Lui demandant pardon.
Lui disant qu'elle l'aimait.
Et puis...
Et puis Australie hurla encore.
Pourquoi ?
Pourquoi on lui avait fait ça ?
Pourquoi on lui avait prit sa mère ?
Pourquoi avait-on tué son chat ?
Pourquoi on lui prenait tout ceux qu'il aimait ?
Le petit corps sans vie de son petit chat, Australie pleurait.
Sucre était morte... elle avait été tué.
Plusieurs années plus tard, quand il revit enfin sa mère, il revit tout le sang. Il revit le regard de Sucre. Ce regard qui voulait dire qu'elle voulait rester avec lui.
« -Maman... Sucre est morte... » c'était la seule chose qu'il avait réussit à dire à sa mère.
France serra dans ses bras son fils. Il ne vit pas son visage mais pouvait sentir des larmes aussi sincère que les siennes.
« -Je suis désolée mon chéri. » lui répondit-elle.
Même adulte, Australie sentait encore Sucre se frotter contre sa joue, la nuit. Elle essayait de sécher ses larmes, de le réconforter.
« -C'était... ma meilleure amie maman... »
France sécha alors les larmes de son fils avec son pouce.
« -Et tu étais le siens. » elle caressa la joue de son fils.
« -A peine t'avait-elle vue... qu'elle t'aimait déjà. Un seul regard et elle t'aimait.
-Moi aussi maman... moi aussi... » et il serra sa mère dans ses bras.
Australie avait beaucoup d'animaux, de toute sorte, souvent dangereux, très souvent très dangereux. Et il les aimait tous tellement. Personne ne pouvait s'approcher d'un d'eux sans qu'Australie ne soit la, n'exige patte blanche, ne surveille tout geste même si, souvent, l'animal était plus dangereux que celui qui s'approchait.
Mais il n'avait aucun chat.
Il n'en voulait qu'un...
Son beau petit chat blanc.
Et plus jamais il ne l'aurait des ses bras.
Plus jamais il n'aurait Sucre.
Et, comme son fils, France non plus n'eut plus jamais de chat.
Quand elle fut seule, elle pleura.
Elle pleura sa petite boule de poil.
Cette petite chatte qu'elle avait trouvé un jour dans un piège dans une foret. Sale et affamé.
Sa confidente, son petit chat...
Son petit chat qui veillait sur Australie et qui aurait surement veillé sur Nouvelle-Zélande de la même façon...
Sa pauvre Sucre...
Son pauvre petit chat blanc.
-Fin-
————————————————————————————————————————————————————————————————————————————————————————————————————————————
Merci d'avoir lue, voté et commenté pour ce one shot très court.
J'espère qu'il vous a plu, j'avais envie d'écrire quelque chose de particulièrement triste et je pense y être arrivé (désolé si ça vous a déprimé de lire ça mais j'ai mis des avertissements en résumé).
Je vous souhaite une bonne journée et à très vite pour une prochaine histoire^^
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top