-58 avant J.C

Les countryhumans, comme tout le monde, ils ont des parents, des grands parents. Et, dans leurs cas, c'est toujours d'illustres noms qui ont marqué l'histoire. 
Les romains ont marqué leurs temps, l'histoire et plusieurs grandes familles au point que encore maintenant leurs descendant en ligne directe sont reconnaissable. Mais, pour bien comprendre en quoi ils ont marqué leurs temps, autant leurs demander directement de nous raconter leurs vies.
N'est-ce pas une bonne idée de les rencontrer ?

J'adore la chaine youtube « confession historique », je me suis dit que je pouvais reprendre le concept mais pour les countryhumans.

Attention !

Il y a évocation de fait réel et historique mais aussi des simplification historique. Les dates informés sont à prendre au sens large comme indications puisque des informations donné sont parfois l'années suivante de ce qui est indiqué ou juste avant la période suivante.

Sujet sensible abordé (meurtre, infanticide, inceste, viol, etc...). 
Si vous êtes sensible, ne lisez pas cette histoire.

Les personnes ne m'appartiennent pas mais sont dans ma chronologies ainsi que leurs histoires.

Bonne lecture à vous^^

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Une femme assise, sa peau est rouge, elle a de long cheveux blanc, des yeux gris très claire avec un éclat doré et, sur son visage, les lettres « SPQR » sont inscrit en lettre d'or. Assez grande, sa tenue est celle d'un Impérator, titre militaire de l'armée, général en quelque sorte.

« -Bonjour, je suis Empire Romain. Avant tout, oui, ce n'est pas une blague, je suis une femme. Et, oui, je sais que ça choc, à chaque fois qu'on me demande, on s'attend à voir un homme parce que la femme ça sert juste à obéir à son mari et faire des gosses, bla, bla et bla. » elle fit une grimace de dégout en tirant la langue.

« -Mais, en attendant, je suis peut-être une femme mais, si mon frère est encore au pouvoir... ben c'est grâce à moi ! » un sourire satisfait au visage.

« -En même temps, je l'aime bien République Romaine... mais, oh ! Les guerres civil qui s'enchaine, son obstination à faire du sénat un élément clé du fonctionnement, c'est bon un moment, ça suffit. Donc, c'est moi qui dirige l'armée, gérante de tout le merdier du côtés des Gaules, je gère aussi sa sécurité. » dit-elle en ajustant le micro accroché au haut de sa cape.

« -Sauf que, plus j'y pense maintenant, plus je me dis que, s'il m'a nommé gouverneur des Alpes et du commerce avec les gaulois... ben c'est peut être pour m'éloigner de la capital. » elle leva la tête pour regarder le ciel, d'un air pensive, tout en croisant ses longues jambes.

« -Apres, mon frère à beau avoir le pouvoir, je pense qu'il a un peu peur de moi. » sa phrase se termina par un rire.

« -En même temps, je comprend. Je m'appelle quand même « Empire », si c'est pas dû au fait que je suis ambitieuse, je comprend plus rien. Mon frère à toujours été plus terre à terre. Quand je lui ai proposer de transformer notre mère en louve, il... mais non, pas vraiment en louve. » un soupir.

« -Pour que vous compreniez. Notre mère est une Lupaé. Une prostitué qui se serait acoquiné avec Rome, notre père, en échange de quelques pièces d'or. Au passage, je pense qu'on est face au premier « rat » de l'histoire. Le type est le fondateur et l'incarnation d'une très grande dynastie et il refuse de reconnaitre ses enfants parce que ça lui coûtait plus d'or d'une passe d'un soir. » un nouveau soupir.

« -Bref. Du coup, quand je lui ai proposé de créer une légende de deux enfants élevés par une louve, comme prostitué et louve c'est très proche en latin, il m'a regarder comme si j'étais une folle. » son visage affichait une expression exaspéré.

« -Il trouvait ça con jusqu'au moment où il parle avec ces crétins de sénateurs et où ils ont dit « mais c'est une trop bonne idée ! » et qu'il en a tiré tout le mérite. » elle se redressa.

« -D'ailleurs, le pire. Tout le monde pense que je suis un homme... parce que ce connard a dit que c'était des jumeaux... deux garçons ! » elle croisa les bras.

« -Alors, oui, on est jumeaux. Mais je suis une femme ! Donc dire que c'est deux garçons... et, en plus, qu'ils ont créer la ville pour que ce soit une république... » s'enfonçant à nouveau dans son siège.

« -Qu'ils s'étonnent pas que, un jour, y'aura un coup d'état et que je leurs sauverait pas encore une fois le cul ! Parce que moi... ben j'en ai pleins... le cul. » en faisant non de la tête et en levant encore une fois les yeux vers le ciel.

« -Surtout que, moi. » se redressant pour être parfaitement droite, un sourire de fierté à la face.

« -J'ai de très, très grand projet. » insistant bien sur le second « très ».

« -Dernièrement, les sénons, un peuple gaulois à la con comme il y en a pleins, m'a appeler à l'aide contre une autre tribu. Parce que, oui, eux aussi ils passent leurs temps à se foutre sur la gueule. » en se portant les mains.

« -Du coup, comme les sénons, se sont des « amis » de République... mais surtout qu'il y a un bel intérêt commercial, je suis intervenue. » à nouveau l'air pensif.

« -Je me suis dis, en toute gentillesse, autant remettre de l'ordre pendant que j'y suis. » un geste traduisant son enthousiasme.

« -En plus, c'est ce que je fais de mieux, remettre de l'ordre. Et c'est super utile. Non parce que, les gars, ils savent peut-être pas écrire... pardon ! Les druides leurs interdisent l'écriture. » un rire moqueur et sec.

« -La bonne blague... » elle se racla la gorge avant de reprendre d'un ton plus sérieux.

« -Les gars, c'est des commerçants de fou. Sans parler du fait qu'ils ont le fer, qu'ils font des supers tonneaux, un sol hyper fertile qui donne un vin génial ! Bon, nous on le coupe à l'eau, eux ils le boit pure... ce qui explique les difficultés militaires qu'ils ont au passage. » un sourire moqueur.

« -Du coup, garantir l'ordre, c'est garantir le commerce avec nous... parce qu'on en a putain de besoin. Sans déconner, on stock encore les liquides dans des trucs en céramique à la con. » elle baissa les épaules.

« -Mon frère s'obstine à garder les vieilles traditions plutôt que de moderniser. Si on avait pas moderniser, les autres gaulois la... je sais plus la tribu, ils continueraient de nous livrer du fer... dans la gueule ! Maintenant, on est moderne, on commerce, on a besoin des tonneaux. » légèrement a cran.

« -C'est trop fragile cette putain de terre cuite... »
Elle se redressa, retrouvant contenance avant de se pencher vers l'avant.

« -En plus, avec la modernisation vient les stratégies militaires, les armes de siège, une armée plus performante. » dit tout bas.

Mais plus haut, se retournant au fond de son siège.

« -Moi j'adore tout ça. Et je ne fais que ça. » ajustant une dernière fois le micro.

« -Tout ça pour la République de Rome, bien sur. Je suis une bonne soeur, je prend soin de mon frère et je vais lui offrir un cadeau incroyable. Lequel ? La Gaule, bien sur. »

Un homme assit, il ressemble comme deux gouttes d'eau à Empire Romain mais en plus calme, plus réservé. Il porte une longue toge blanche avec un bout de tissus rouge.

« -Bonjour. Je suis République Romaine, sénateur et dirigeant de notre belle et noble civilisation. » il se tenait le plus droit possible, son visage est très froid.

« -Je sais que... » il joue avec le micro accroché à sa toge qui bouge au moindre petit geste.

« -Je sais que... » un raclement de gorge.

« -Je sais que ma soeur à une personnalité très... exalté. Mais, faut bien l'admettre, elle est hyper efficace. « Veni vidi vici » est la phrase qui l'a décrit le mieux. En plus, elle est d'elle donc ça lui fait plaisir qu'on la cite. » Il appuie son bras sur l'accoudoir de son siège pour tenir le micro cravate finalement.

« -Je vous jure, elle a battue les celtes si rapidement que je croyais que c'était une blague. Apres, un copain du sénat est aller voir et, ouais, elle l'avait fait. Et c'était pas gagné. Ils se sont tous alliée contre elle. » son regard part sur le coté.

« -Je savais même pas que c'était possible que les sénons, les avenes et l'autre centaines de... quoi ? Arvernes ? Oui, pardon. Je suis pas comme ma soeur, moi. Jamais je les appelleraient juste des gaulois. C'est un peuple noble et fier. Du coup je comprend tout a fait qu'ils l'ont mal après leurs défaite et le livre qu'elle à écrit. Oui ? Oui oui, elle a écrit un livre, « La guerre des Gaules ». Apres, c'est plutôt flatteur. Elle les décrit comme des machines de guerre, grand, fort, barbare presque invulnérable. Je crois qu'ils ont mal prit le mot barbare... pourtant, ça veut juste dire non romain. » en marquant une pose, il jouait avec le micro distraitement.

« -Empire m'a dit que c'était parce qu'ils étaient maintenant romains et se vexait qu'on ne les traitaient pas comme telles. » il restait droit, très raide.

« -Ma soeur est admirable. Apres, les copains m'ont toujours dit de faire attention. Je suis un homme, elle une femme, elle peut pas avoir tout les exploits pour elle. Du coup, comme elle m'a « offert » les territoires conquis, on m'a recommander de m'approprier sa victoire. » l'air toujours pensif.

« -J'ai répondu que je devais y réfléchir. Parce que c'est malin, ils m'ont toujours bien conseiller aussi, surtout pour maitriser Empire. J'adore ma soeur mais elle a beaucoup trop d'énergie. » une grimace agacé et dégouté.

« -Enfin, j'ai jusqu'à ce qu'elle rentre. Parce que, oui, elle est pas encore rentré. Pour gagner un peu de temps, je lui ai demandé de faire un détour, y'a des soucis à l'Est. Ils ont le sang chaud les orientaux et, je me dis, que comme elle aussi, ça va marcher. Soit ils vont s'entendre, devenir amis et la paix. Soit elle va pouvoir écrire un second bouquin. » il prit le livre et commença à le feuilleté.

« -Y'a pas à dire, elle a le sang chaud, ma soeur... mais c'est un aussi bon auteur que stratège militaire. » affichant presque un sourire fier.

Il le perdit presque instantanément.

« -Apres, comme ça, j'aurais le temps de m'approprier... de décidé si on partagera le triomphe de ses victoires. » se corrigea-t-il, visiblement mal à l'aise d'avoir presque dit tout haut sa pensée.

« -Ben oui, en même temps, ses légions, c'est surtout les miennes... comme c'est une femme... et qu'elle est pas marié. D'ailleurs, je me trouve bien gentil de lui laisser la tête de mes légions. » pointant du doigts.

« -C'est qu'une femme, un autre l'aurait marié pour une alliance militaire. En plus la, son « trium vir »... pardon ? Oui, « triumvirat » entre Pompé, un très bon militaire, et un riche... je sais plus son nom. Ben c'est grâce à moi. Au début, ils voulaient même pas la voir. Je leur ai un peu forcé la main et, maintenant, ces deux... ces deux connards ne jurent que par elle ! » aussi vite était monté l'énervement, aussi vite était-il descendu.

« -En attendant, le tium je sais pas quoi, il est finit. Le riche, après que j'ai nommé ma petite soeur Proconsul des Gaules... en même temps, elle l'a gagné. Ben il est allé se frotter aux Parthes. » il s'enfonça un peu dans son siège.

« -Le pauvre... on lui a versé de l'or fondu sur la tête. On m'a rapporter que, quand on l'a dit à Empire, elle aurait dit « comme quoi, il n'avait vraiment que sa fortune en tête ». Ma soeur en somme. J'ai peur que ça parte vraiment en... enfin bref. Oui, parce que, la, elle est partie directement des Gaules à régler un petit conflit... sauf que Pompé, qui tient Pompéi... d'ou son nom, y est aussi. Il s'était dit que, avec ses trois triomphe, fallait quand même pas se laisser doubler par une femme. » un moment de silence marqué d'un air pensif.

« -Oui ? Comment vous dites ? Oui, ils vont clairement se foutre sur la gueule. »

Un homme sans moustache, contrairement à l'idée reçu, des cheveux long, un casque en métal mais sans cornes, brun, grand et musclé. Sa tenue était borné d'une cote de maille assez bien faite, de cuir et de tissus coloré.
« -Je suis Arvergnes, celui qui a permit le ralliement des tribus celtes contre l'armée romaine. » il prit une profonde inspiration, les sourcils froncé.

« -Déjà, les gaulois, ça existe pas. On est différents celtes, c'est pas parce qu'on a réussit à s'unir une fois qu'on est les même. Ensuite, non, y'a que les paysans qui savent pas se raser. Moi, je suis un noble, j'ai pas de moustache ridicule. Les casques à cornes, à plus ou je sais pas quoi, c'est bien pour les germains. Nous, on a les meilleurs casque de l'époque et c'est pas parce qu'on écrit pas qu'on est con ! » il croisa les bras.

« -Attendez, le Arvergne battue et écrasé par Madame Empire Romain, c'est vous ? » question du journaliste.

« -Alors ça, ça ! » sa voix devint tout triste.

« -Ça, c'est vraiment pas gentil.

-Ben désolé monsieur mais, ici on parle qu'au gagnant.

-Comment ça ?

-C'est les gagnants qui écrivent l'histoire, vous vous avez perdu donc...

-Ah ben j'ai compris ! » il se leva.

« -Je m'en vais puisque c'est comme ça !

-Merci monsieur, c'est sympa de comprendre... mais, dite, vous êtes pas prisonnier vous ?

-Mais ça suffit ! Les journalistes c'est pas sensé être neutre ? Merde ! » entre colère et tristesse.

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