Countryhuman - Diplomatie tyrannique-

Une immense pièce au proportions sur-dimensionné.

Dans l'espace haut et large, presque vide, se trouvait au centre une imposante table en bois massive. Un énorme bureau, trop lourd, trop gros, de trop mauvais gout.

Au point que n'importe qui qui s'y installait se sentait petit et mal à l'aise. Et celui qui y était ne faisait pas exception. Le mobilier, le bâtiment, tout avait beau être tout neuf, à peine sortit de terre, que le propriétaire regrettait déjà. Le grand espace largement vide était finalement la pire idée architectural trouvé... mais jamais il ne l'admettra. Jamais personne ne lui dira de toute manière.
Apres tout, il était Third Reich.
Un homme à la peau rouge, aux dents caractéristique de sa famille, aussi pointues et tranchantes que celles d'un grand requin blanc. Ses yeux bleu froid étaient vide à fixer des documents dont il n'avait finalement que faire.

Devant lui, un agenda à la couverture en cuir décoré de dorure. Aussi moche que la décoration en cour d'assemblage autour de lui. Un choix personnelle qui était légèrement imposé par son idée familiale du pouvoir.

De la grandeur, de l'imposant pour affirmer sa domination.
Prussia était une femme de gout, elle avait réussit à faire en sorte que ce style lui aille. Second était tout simplement immense, il était sur-dimensionné, à l'image du cadre. Lui n'aurait pas eut l'air petit assit à ce bureau, même la table de travail aurait eut l'air légèrement trop petite face à ce personnage que Third, son fils, détestait du plus profond de son âme.

Il avait beau lui succéder, il avait beau être son descendant, son héritier, il n'avait rien en commun avec lui.

Lui était aussi petit qu'ambitieux. Et personne ne se sentait aussi mal à l'aise que Third Reich dans ce bureau qui était le sien. Lui ne s'était pas installé dans ce décor pour son confort, parce que tout lui semblait trop petit.

Non.

Lui s'y était installé pour montrer sa puissance, pour montrer qu'à l'image de son lieu de pouvoir, son territoire sera gigantesque.

Lui était revenue à l'idée du pouvoir de se grand mère, une démonstration de force nécessaire pour affirmer haut et fort qu'ici vivait le futur maitre de l'Europe.

Et, pour commencer, la première étape de cette conquête devait être de retrouver les territoires perdu par son incompétent de père.

Ceux que Prussia avait gagnée contre l'autre ordure d'Empire de France.
Que sa garce de soeur à « rendu » à l'autre imbécile de Pologne. Cette pute inutile lui pompait l'air, le bloquait dans ses ambition démesuré, le privait de ce qui lui revenait de droit. C'est pour cela qu'il s'occupera d'abord de ce parasite, ce nuisible, cette merde inutile !

Mais, comme toujours, rien n'était aussi simple. Attaquer Pologne allait avoir deux conséquences, l'une positive pour la suite de son plan, l'autre bien plus désagréable.
La première était que, après cette attaque à l'est, France et UK, les vrais danger posté à l'ouest et les suivants sur sa liste de conquête, ne pourraient plus jouer les aveugles. Pologne était leur allié, elle se faisait attaquer et serait envahis très rapidement. Ils ne pourraient pas ne rien faire, ils ne pourraient pas faire comme lors de l'annexion des territoires d'Autriche.

Attaquer Pologne permettrait d'attaquer France et de venger l'humiliante défaite de la grande guerre.

Le problème, la seconde conséquence, venait de l'est. A l'est se trouvait URSS, un maudit communiste à l'idéologie totalement et complètement opposé à lui.
Un pauvre con qui ne comprenait rien à rien.
Une « sous race » comme il y en avait beaucoup d'autre, qui n'existait que pour polluer son espace vital, lui prendre de l'air, des richesses et des territoires.

Mais voila, à vouloir annexer l'état tampons qui les séparaient, il devait négocier avec celui qu'il considérait comme son pire ennemi. Sauf que ne pas négocier serait déclarer la guerre, se retrouver bloquer entre le marteau et l'enclume.
Hors de question de négocier avec l'autre salope de De France.
UK, il l'épargnerait s'il acceptait de se soumettre. Elle, pas question. Elle mourra et ses bâtards se soumettront.

Une fois l'ouest tombé, il s'occupera de l'est.

En attendant, il avait joué les gentils, les petits arrangeants, envoyé les meilleurs diplomates pour faire le dos rond. Un accord avait été conclu, largement plaisant.
D'abord envahir ensemble Pologne, se partager son cadavre et son territoire. Ensuite, un pacte de non agression, assurant que le communiste n'attaque pas dans le dos pendant qu'il s'occuperait de ses ennemis visés.
Third s'écarta de son bureau, souriant de toutes ses dents pointues et terrifiante. Ses yeux détaillèrent la pièce.
Le russe voulait le rencontrer en personne pour signer en face à face l'accord.
Ça ne dérangeait pas l'allemand.
Mais impossible que ça se passe ici, dans ce bureau au décor trop grand qui le faisait paraitre trop petit. Une salle de réunion plus proportionné avait été préparé.

De ce qu'il savait du russe, il n'y aura pas de problème. Malgré le fait qu'ils soient décalé d'une génération, son père ayant fréquenté Prussia, la grand-mère de Third, ils avaient a peu près le même âge.

Surement leur seul point commun.
Third se voyait comme un homme charismatique, avec une personnalité fabuleuse. URSS mettait visiblement tout sur son physique. Tout un symbole, tout ce que voulait dire leurs idéologies. L'un mettait l'accent sur le cerveau, l'autre sur la force brute et irréfléchie.

Un militaire entra dans son bureau, se mettant au garde à vous, lui indiquant que son rendez-vous l'attendait dans la salle de réunion.

URSS était installé à une grande et longue table. Autour de lui, des soldats en tenue noirs, encore plus proche de lui, ses quelques ambassadeurs.
Il n'avait aucune envie de venir ici, sur des terres capitalistes où l'inégalité régnait encore. Chez lui, le prolétaire avait renversé le patron et tous étaient égaux. Fini la suprématie de l'argent, tous travaillait main dans la main pour la gloire de la patrie.

Lui était à l'image de son idéologie.

Grand.

Fort.

Résistant.

Il pouvait résister à tout, tout endurer.

Mais s'allié avec ce capitaliste complètement single de Reich était nécessaire. Conclure une alliance avec ce futur voisin belliqueux était vital. Il n'avait pas encore d'armée aussi équipé, pas encore une industrie capable de gérer une guerre comme l'allemand pouvait déjà l'assurer. Envahir le faible état voisin et devenir allié du nouveau ambitieux du continent était la meilleure chose à faire.
D'ou sa présence.

Il venait en personne, se montrer, affirmer sa puissance grandissante, son avenir et, surtout, ce qu'il incarnait. Il était sa vitrine, il était impressionnant.

Et, quand il vit entrer cet homme bien plus petit que lui, élégant certe, mais qui n'avait aucune carrure physique, il sentit qu'il avait raison.

Les deux hommes se retrouvèrent face à face.
Ils se regardèrent droit des les yeux.

Ils y virent le même éclat malsain, toxique et dangereux qu'ils avaient dans le leur. Ce même éclat qui trahissait leurs envie dévorante de bouffer le monde tout entier parce qu'ils étaient persuader d'avoir raisons.
Et ils se sourirent.
Ça plaisait autant à l'un qu'à l'autre.

En plus, un beau sourire hypocrite était autant dans l'intérêt de l'un que de l'autre.

Ils se serrèrent la main.

Et, une heure de négociation courtoise plus tard, l'accord était signé. Dans quelques jours, les bombardiers allemands ravageraient le territoire de Pologne alors que l'armée soviétique entrerait dans les villes.

« -Bien. L'accord est conclu.

-Pas tout a fait. Il y a une tradition chez moi. » le russe fit signe à un de ses ambassadeur qui apporta une bouteille de vodka.

A la remarque, Third avait prit un air septique, en voyant la bouteille d'alcool fort arrivé, il prit une expression satisfaite.

Deux verres furent arrivé et ils furent servit.

D'un signe de la main, le Reich indiqua à tout ceux sous ses ordres de partir. Le communiste en fit de même, après tout, ils semblaient d'accord la dessus.

Ils trinquèrent ensemble à leur accord, se félicitant intérieurement pour leur hypocrisie respective.

Le premier verre était fort mais très bon.

URSS l'avala d'une traite, habitué.
Third le vida en deux gorgés, se disant qu'il en prendra un second mais, après, il boirait une bonne bière bien fraiche.

Mais, après le second petit verre, la sensation de brulure était digéré et il s'en servit volontiers un troisième.
Finalement, l'allemand prit le même rythmique le soviétique et ils commencèrent une conversation plus amical.

Ils aimaient tout les deux les armes.
Third aimait particulièrement les armes à feu, surtout depuis qu'il avait fait un tour dans l'armé. Jamais il n'allait ou que se soit sans arme chargé et prête à tirer. Il appuya même ses propos en tapotant doucement son arme, attaché à sa ceinture dans un étui. Un accessoire normal pour un uniforme militaire.
URSS, lui, était plus simplement vêtue. Préférant une tenue civil simple, chaude et pratique. Un long manteau brun sur une chemise brune avec des botte et, bien sur, sa chapka avec une étoile rouge.

« -Je n'ai pas besoin de sortir armée.

-Les gardes du corps vous suffit ?

-Je n'ai pas besoin de tout cela. » donnant un coup sur son torse.
L'allemand leva les yeux au ciel.

« -Bien sur, la puissance communiste... » pouffant doucement de rire.

« -Vous pensez que je suis faible ?

-Il n'y a pas que la force physique. Regardez, moi, je pense que la technologie, c'est ça l'avenir.

-La technologie ? Et la place de l'être humain ?

-Au sommet, au contrôle. La place de l'être parfait.

-L'être parfait ? Le bon ouvrier qui travail pour sa patrie, ça me plait.

-Oui mais pas n'importe quel être. Il a besoin d'être de la bonne race. » dit l'allemand en buvant un autre verre, le vidant d'un coup.

URSS se resservait et resservit l'autre aussi, ne prenant pas attention au propos tenue.

« -Oui, c'est sur. Tout le monde n'est pas bon dans ce monde. » ajouta-t-il.

« -Comme, typiquement, ceux qui veulent s'enrichir, prendre au peuple ce qui reviens au peuple. Ces ordures... » il frappa la table si fort que l'allemand en sursauta.

« -Ces ordures, je les buterais tous de mes mains ! Personne ne doit prendre au peuple ce qui lui reviens de droit !

-Et bien... » passant la main sur la table, constatant effectivement un impact dans la surface...

Que du toc décidément, se dit Third alors qu'il vida la bouteille.

« -Ah. Je crois que...

-Je vais demander à ce qu'on nous ramène autre chose. Vous allez boire ça comme du petit lait mais ça devrait aller. » et, surtout, la fraîcheur d'une chope de bière devrait calmer la chaleur de l'ivresse dû à la vodka.

Il claqua des doigts et fit un signe de tête à l'homme qui passa la tête pour voir ce qui se passait. Tout de suite, une femme apporta deux grandes choppes. Third la regarda faire, un oeil brillant d'une lueur presque lubrique. La boisson précédente lui donnait chaud et oublier que piocher dans le petit personnelle n'était pas digne de son rang.

« -De la bierre ?

-Oui. Une bonne bière blonde, rien de mieux. Même si la vodka n'est pas mauvais non plus.

-Ça réchauffe au moins.

-Ici, on préfère rafraîchir. Les belles femmes suffit déjà assez a chauffer. » fixant la belle blonde qui les servait justement.

« -Je vous pensez marié.

-Veuf. Depuis assez longtemps pour me permettre d'avoir un regard curieux. » il prit sa boisson et elle en profita pour fuir le plus vite possible.

« -Veuf... je sais ce que ça fait. Mais, je ne pense pas qu'on pense pareil de la situation. J'ai eut des enfants avec ma femme.

-Moi aussi, figurez vous. Je l'ai perdu il y a un moment, assez pour que je me remette à vivre sans elle. »

URSS le regarda un instant, figé, à ce demander si c'était possible. Lui aussi avait perdu sa femme « il y a un moment ». Pourtant, tout les matins, il se tournait vers l'autre côté du lit en espérant y voir quelqu'un.
Quelqu'un.
Plus forcément elle.
Il hocha de la tête et leva sa choppe avant de l'avaler d'une seule traite.

« -Sacré descente ! J'aimerais pas la remonter à pied. » s'exclama le fou dangereux.

« -Mh. » répondit simplement le communiste.

Ce n'était pas l'idée du siècle que d'avoir fait ça. Peut-être que c'était moins fort mais la quantité avait presque eut raison de lui. Secouant vigoureusement la tête, il finit par pointé du doigt la porte et la belle blonde revint. Et Third ne fut pas le seul, influencé par l'alcool à la regarder.

« -Vous avez raison. Il n'y a pas de mal à ce faire plaisir aux yeux. » quand l'allemand approuva d'un signe de tête les mots du soviétique, elle prit la fuite, partant le plus vite possible et suppliant instantanément quelqu'un d'autre de prendre le relais, chose qui fut faite.

Ils bavèrent ainsi un long moment, discutant, tenant de plus un plus un discourt aussi honnête que terrifiant. Autant l'un que l'autre en oubliait les limites à ne pas dépasser, ne pas révéler ses idées complètement opposé à l'autre... rien de tout cela ne fut respecté. Mais, heureusement, à une idée extrêmement monstrueuse et absurde en répondait à une autre sans avoir été entendu.

Et les verres s'enchainaient. Parfois, entre un litre de bière blonde, un verre d'autre chose se glissait. Il était avalé sans y prêter attention.
Finalement, les deux Etats se retrouvèrent dans un endroit plus calme. Un coin plus confortable et tranquille, privé de Third.

A la limite de ses appartements privés.
Et, heureusement, les deux semblaient au bord du sommeil.

« -J'en peux plus...

-De ? Boire ? Déjà ? » se moqua le propriétaire des lieux.

« -On va pourtant nous apporter plus. » s'installant dans un canapé.

A moitié avachit, il desserra sa cravate, ouvrant le haut de sa chemise, mettant même sa veste à côté de lui.
Le regard chargé d'alcool du soviétique resta posé sur l'allemand.

« -Installe toi, met toi à l'aise. » dit-il.

« -Tu as une salle de bain ?

-Par la. » montrant une autre porte.

« -J'y vais aussi... » se levant.

« -T'as une si grande salle de bain ?

-C'est un « salon d'invité ». La salle de bain va avec. » il se redressa, vacilla un peu et ouvrit la porte.

La, devant eux, une salle de bain avec des urinoirs. URSS alla se passer de l'eau sur le visage aux lavabos sur le coté de l'entré. Alors que Third allait plutôt vers ce qui était devant lui, il détailla un long instant le russe. Quand il eut finit de se sécher, ils échangèrent un regard presque dévorant.

L'allemand se mit en place et ouvrit sa braguette, lançant un dernier regard à son invité. Le soviétique s'approcha et se colla contre le corps plus petit. Third vira encore plus au rouge, se disant qu'il avait bien trop bue pour penser que ce qui allait se passer soit une bonne idée.

Pourtant il se laissa faire, ouvrant complètement son pantalon.
Une main se glissa alors dans son sous-vêtement, une délicieuse chaleur l'envahis, une chaleur différente de celle de l'alcool mais qui n'y était pas étrangère.

URSS massait le membre qu'il avait trouvé dans le tissu, le prenant en main en entendant un gémissement se glisser entre les dents tranchante du tyran fasciste.
Il glissa son visage dans la nuque de l'autre, respirant son odeur avec une envie grandissante et surprenante. Il baissa doucement le pantalon de celui qu'il caressait, continuant ses massages de son autre main.

Il sentait l'arrière de son « partenaire » se frotter contre lui. C'était appréciable, trop appréciable. Un afflux de sang arrivait dans son entre jambe, lui faisant se dégager de son propre bas.
Naturellement, se laissant porter par cette impulsion aussi sotte que regrettable, il pénétra.

Un long gémissement répondit à l'entré soudaine mais très attendu. La réponse fut un grognement. Son esprit confus comprenant juste assez ses sens pour lui indiquer que c'était serré et étroit.
Très étroit.

Il s'appuie d'une main contre le mur, Third se tenait déjà comme ça. URSS le tenait par la hanche, le sentant transpirer à grosse goute alors que le soviétique devenait ivre de son odeur. L'excitation ne faisait que grandir, il ne pouvait plus rester immobile.

Impossible pour Third de rester immobile sous les coups plus fort et allant plus vite de URSS. Les coups frénétiques étaient aussi insoutenable qu'agréable. Il eut beau se retenir, devenir complètement rouge a force d'essayer de lutter, c'était trop pour lui. Quand les mouvements devinrent un réel et douloureusement bon pilonnage, il ne pouvait plus retenir des halètements ponctué de gémissement au même rythme que les coups.

L'assaut fut soudain, dure, brute et profond.

Il se conclu par un orgasme sonore des deux amants.

URSS se retira, l'odeur encore sur lui.

Third, le pantalon sur les chevilles, ne pouvait lâcher le mur sous peine de s'écrouler. Maintenant que l'autre l'avait « quitté », il ne restait que la douleur d'une pénétration dont il 'avait absolument pas l'habitude et à laquelle il n'était certainement pas prêt.
La douleur l'emporta, s'écroulant au sol, il resta contre le mur, ravis de sentir le sol froid contre sa chaire meurtri. L'autre lui avait massacré une hanche, enfonçant ses doigts comme des griffes dans sa peau.
Si seulement il n'avait fait que cela...

Le soviétique vacilla, marchant difficilement, il arriva tout juste à atteindre des toilettes avant de rendre tout le contenue de son estomac.

Apres quelques heures, ils retrouvèrent tout deux leurs esprits, assez du moins pour se rhabiller.
L'allemand, nauséeux et dégouté sonna pour qu'on accompagne son invité dans une chambre ou un hôtel, il ne savait plus vraiment. Lui préféra boiter péniblement jusqu'au canapé qu'il ne quitterait plus avant un long moment.

Le 1er septembre 1939, l'opération était lancé.

Third observait ses troupes envahir le champ de travail, rouler sur l'armée adverse dépassé, il jubilait de voir le massacre, rêvait de déambuler dans les ruines de ses ennemis.
De son point de vue panoramique, il observait tranquillement la situation. En quelques jours, maximum semaine, se serait plier. A condition que l'allié communiste s'active.
Juste à penser à lui, Third avait mal... qu'est-ce qui lui avait prit ? Ce qui c'était passé, une honte. Une humiliation sans nom. Un crime d'auto-trahison.
Personne ne le saurait jamais.
Et lui veillerait à oublier cela.
coucher avec un homme...

Etre dominé par un communiste et de plein gré.

Il alluma une cigarette, comme souvent quand il était excité, en particulier par l'odeur de fumée, il vidait son paquet à une vitesse folle. Ses deux paquets par jours seraient consommer en quelques heures.

Hélas, son briquet lui ferait défaut à encore dix cigarettes restante. URSS arriva, d'un pas tranquille, il se place à côté celui, un cigare à la bouche. Il observa la scène avant de tendre son briquet à l'allemand. Il l'alluma et une belle flamme en émergea.

« -Tiens, tu viens voir la qualité allemande à l'oeuvre ? » ricana le fou dangereux en allumant enfin l'objet de son addiction la plus forte.

« -Je suis venue comparer. C'est assez semblable. » dit le soviétique en rangeant son briquet dans sa poche.

« -Oui, bien sur. » levant encore les yeux au ciel.

« -Maintenant que tu as comparé, que fais tu encore ici ?

-Je suis venue me détendre un peu. »
Ils étaient l'un à côté de l'autre, se rapprochant assez pour pouvoir le toucher, URSS finit par lui mettre la main aux fesses.
Third resta raide, retenant un sursaut et virant complètement au rouge.

« -Qu'est-ce que tu veux ?

-Disons que l'expérience de la dernière fois est, certe flou dans mon esprit, mais j'ai particulièrement envie d'avoir une expérience clair. »

L'allemand le fusilla du regard, aspirant un grand coup sur sa cigarette qui se consuma brutalement. Mais, en sentant la main de l'autre la où elle était commencer à bouger, il ne put garder son regard dure.
Quelle horreur.
Son corps le trahissait de la pire des façons.

Et URSS ne pouvait que constater cette trahison visible au niveau de son pantalon.

Le soviétique se pencha et lui murmura d'une voix sensuel :

« -Toi aussi ça à l'air de t'avoir plu, quoi que tu en dise. » il interrompit tout contact avec lui et s'en alla, fumant tranquillement son cigare.

« -Attend. » appela l'allemand d'une voix rauque et dure.

Le communiste sourit et revint vers lui.

« -Personne ne doit jamais le savoir.

-Pardon mais tu te doute bien que ma vie privé reste privé. Surtout ce qu'il se passe dans mon lit.

-Je ne suis pas dans ton lit. » le fusillant encore du regard.

« -Maintenant suit moi. J'aimerais en finir aussi vite que la dernière fois. »

Le soviétique se sentit piquer directement dans sa fierté.

« -Tu vas voir. » gronda-t-il, bien décider à le laisser paralyser dans son lit pour bien plus longtemps que la première fois.

Ce n'était plus du sexe, c'était du pilonnage. Sans la moindre patience, sans la moindre précaution. Third sentait la douleur lui prendre tout le bas du corps mais impossible de s'en dégager, emporté par l'infecte plaisir que cela lui provoquait. URSS ressortit tout de même de ce moment « profond » avec des sacré hématomes sur tout le torse.

Pologne tomba très vite.
Et leur arrangement se trouvant être concluant pour les deux, le soviétique et l'allemand n'eurent plus à se revoir pour autre chose que de la « diplomatie interne ».

Il y eut une dizaine de rencontre du genre.

La plus explosive fut après 1940.

Une grande victoire à fêter après tout et Third se déchaina. URSS était couvert de trace de morsures.

Mais, après 1942... plus rien.
Autant venant de l'un que de l'autre.
La tension était trop palpable.

Third bouillonnait littéralement.
Enfin.
L'ouest, presque entièrement à lui.
Maintenant l'est.
Et plus question de laisser ce pauvre merdeux de communiste le toucher.
Fini la honte de perdre le contrôle sur son propre corps.
La prochaine fois qu'il reverrait URSS, se serra pour le tuer. Si le responsable de cette faiblesse dans sa chaire n'existait plus, la honte qui en venait disparaitrait en même temps.

L'opération Barbarossa était lancé.
Le sang allait couler, son armée avançait vite.
Il rêvait déjà au sang d'URSS, ce pauvre connard de communiste, sur ses mains.

1943, un coup de hache s'abattit.
Du sang fut sur des mains.

Le sang de Third sur les mains d'URSS.

« -Tu m'as trahis. » dit le soviétique qui fixait le corps presque coupé en deux de l'allemand devant lui.

« -Et tu mourra pour la peine. » il se détourna de lui.
Le laissant la, inerte, gravement blessé, dans le froid et la neige.
L'hivers ne l'emporterait pas.
Il ne restait que deux ans avant 1945.



-Fin-



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Merci d'avoir lue, voté et laissé un commentaire sous ce one shot.
Il est important de rappeler encore une fois que les pensées écrites ici sont ceux des personnages et non pas celle de l'auteure.
J'espère que ça vous à plu.
Ce one shot est un « hors série » par rapport à ma chronologie Countryhumans qui est sur mon compte. Il fait partie d'une série de one shot de type commande.

Je vous dit à très vite pour plus d'histoires^^

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