Chapitre 8 : Rupture ou presque

Third, comme toujours après une mauvaise nuit, était atrocement fatigué. Chez lui, ça se traduisait par une nervosité accrus et se trainer toute la journée sans arriver à se rendormir avant de s'écrouler de fatigue.

Bien sur que sa femme s'en voulait. Il était presque attendrissant, la, comme ça, avec ses grands yeux brillant de tristesse qui fixait la cafetière, rêvant d'un café. Mais il n'y avait pas le droit, pas de café pour lui.

Même pas une toute petite goute de caféine...

C'était déjà difficile quand il était reposé mais, quand il était fatigué, il pourrait se trancher les veines pour un peu de ce précieux liquide énergisant si bon... si chaud... si noir... si...

Il voulait un café !

« -Je suis désolée... je ne sais pas ce qui m'a prit... vraiment je...

-C'est rien... une nuit, je me rattraperais ce soir... » il avala un grand verre de jus d'orange avant de grimacer atrocement, manquant même de tout recracher, se forçant à avaler.

« -Beurk... Außerdem gibt es Zellstoff. » déjà qu'il n'aimait pas ça, si en plus, il y avait des morceaux...

« -Mon pauvre... » elle lui caressa doucement la tête.

« -Je sais pas pourquoi mais j'ai l'impression que c'est que le début d'une...

-Guten Morgen ! » Second arriva.

« -Je retourne me coucher. » et il y alla... avant de voir que Prussia était la, raison de plus pour aller essayer de dormir... mais aussi Germany.

Un long soupir, il retourna s'assoir, il pouvait bien supporter ses abrutit d'ascendant pour son descendant.

« -Hallo... » en grognant comme un ours sortit de son hibernation.

« -Was stimmt nicht mit ihm ? » demanda la plus âgée en lançant un café, comme si elle était chez elle.

« -C'est de ma faute, je l'ai pas laissé dormir.

-Oh ben, ça va la vie. » ricana-t-elle en prenant les tasses, trois pour les trois qui buvaient du café.

« -Non, pas ça... j'ai eu une angoisse et j'ai commencé à lui faire pleins de reproche...

-Une histoire avec URSS qui l'a trompe avec Japan Empire. » soupira le fatigué, n'ayant déjà pas compris grand chose, maintenant qu'il était épuisé, ça n'allait pas s'arranger.

« -Faut s'y faire, avec un bébé, il aura jamais le temps de dormir. Et puis faut s'en occupé d'un bébé, s'il veut jouer les pères !

-Je suis la ! Et je sais surement mieux que toi comment on s'occupe d'un enfant ! »
Germany finit par s'interposer entre son père et son grand père. Dans un grand soupir, il allait avoir besoin d'un café pour les supporter.

« -Où est Néo ? » coupa finalement Prussia pour changer de sujet.

« -Il dort encore, le samedi c'est toujours grâce matinée.

-Oh, c'est si bien. Je ne me souviens même plus de la dernière fois que j'ai put en faire une... dormir jusqu'à midi... c'est si bien.

-Mais maintenant, il me semble que tu n'as plus que ça à faire, non ?

-Je suis un robot. Tout les jours, six heure du matin pétant, je fixe le plafond les yeux grand ouvert. Impossible de me rendormir et je meurt d'envie de me lever. »sourit-elle en se servant et posant la cafetière devant son arrière-petit-fils... au grand damne de Third.

« -Mon cher petit-fils, pourquoi tu ne te met pas au café décaféiné ?

-Je déteste ça. Je veux pas le gout mais la caféine ! Il me faut ma dose...

-Comment peut-on arrêter l'héroïne, la cocaïne et tout un tas d'autres drogue dure mais être en manque de caféine ? » demanda Second en se servant, sans ironie, humour ou autre.

C'était une vrai question.

« -Essayez déjà d'arrêtez et on en reparle. » en se réservant encore un immense verre de l'infecte liquide orange.

« -Dites, je peux savoir pourquoi les deux vieux viennent polluer l'air de si bon matin ? Surtout quand mon fils vient rendre une agréable visite ?

-Vater...

-Mh ? Et bien oui, c'est toujours un plaisir de te voir, Germany. » tout doux.

« -Eux, par contre, je les supportais déjà pas quand ils étaient mort alors maintenant qu'ils sont toujours sur mon dos, j'ai des envies de meurtre. Diese beiden Arschlöcher.

-Oublie le jus d'orange, Third, ce qu'il te faut c'est du jus de carotte.

-Ça rend aimable à ce qui parait. » furent les réponses calmes de Second... et un peu moins calme de Prussia.

« -Mais vous voulez quoi vous deux ? A part ruiner tout mes efforts pour respecter ce foutue contrat ?

-Juste entendre ta réponse. »

L'allemand les regarda sans comprendre, pire, avec la fatigue, il crut qu'ils se foutaient de sa gueule.

« -Mais je vais vous tuer. Ça suffit maintenant vos conneries !

-Ben ?

-Qu'est-ce qu'on a encore dit de mal ?

-Me prendre pour un...

-J'ai un truc un a te demander et ils veulent savoir ce que tu vas dire... » interrompit Germany.

« -Ah. Ich höre dir zu. » calme.

« -Même si on, l'a connais déjà. » ricanant la plus âgée entre deux gorgé de sa boisson.

« -C'est au sujet du mariage. » un peu hésitant.

Quel idée !

Russie était d'accord pour déléguer mais, il y avait une chose à laquelle il tenait et que Germany devait faire, informer Third... qu'il n'était pas invité et pas le bienvenue. Russie devait en faire de même pour URSS...

Mais bon, pas besoin d'être un surdoué pour comprendre que les deux allaient très mal le prendre. Le jeune allemand appréhendait tellement qu'il n'avait même pas osé dire les vrais raisons de sa visite chez son père. Prussia et Second l'avait suivit juste en entendant : je dois parler de mon mariage avec Third...

Eux, ils pensaient qu'il serait question d'une question tout à fait traditionnel. Ou juste lui demander de venir, vue son intolérance pathologique et débile face à tout ce qui n'est pas hétérosexuelle et sa haine notable pour tout les slaves et autres populations de l'est.

« -Kannst du nicht zu meiner Hochzeit kommen ? »

Il savait que, quelque part, ça allait faire plaisir à Third... mais, vue qu'il essayait de jouer les « bons pères », il allait être outré ou quelque chose comme ça.

Que se soit Prussia ou Second, aucun d'eux ne réagir. Finalement, ils n'avaient pas put anticiper la question, alors la réponse...

« -Et... vous deux aussi, vous n'êtes pas les bienvenue. » il se leva et partit.

Third mit sa main devant sa bouche.

« -Vraiment... une journée de merde. » il se leva et partit s'allonger dans sa chambre.

« -On... va y aller.

-Vous... allez bien ? Vous êtes tout les deux tout pâles comme si... » Prussia partit.

« -Comme si ça n'allait pas ? Ich bestätige es Ihnen. » il partit aussi.

« -Vraiment une journée toute pourris. » en caressant doucement son ventre.

« -Aller mon bébé, on va voir si papa nous fais pas une crise nerveuse. »

Mais l'allemand était juste partit s'habiller.

« -Tu... vas bien ?

-Ça va. » il termina alors qu'elle l'enlaça par derrière.

« -Alsace, lâche moi, s'il te plait.

-Je veux juste te remonter le moral.

-Je te dis que ça va. Je m'en fiche, s'il veut pas de moi, je vais pas en faire toute une histoire pour si peu.

-C'est le mariage de ton fils, c'est pas une petite histoire.

-Si. Je suis un père absent... si on peut appeler ce que je suis, pour Germany, un père.

-Tu fais des efforts.

-In der Leere. » il se racla la gorge.

« -C'est rien. Sur mes deux enfants, c'est avec lui que je m'entend le mieux. Et puis, je respecte bien mon con... » elle lui mit une claque.

« -Que tu dise que ça ne te fais rien passe encore mais que tu dise pareil connerie c'est intolérable ! »

Third n'en crut pas ses oreilles, il s'en déboita quasiment la mâchoire.

« -Tu viens vraiment de dire ce que tu as dis ?

-Oui ! » elle caressa son ventre.

« -J'en peux plus d'être enceinte... » elle sanglota.

« -Et.... et en plus... tu dis ça... et... et moi ça m'angoisse encore plus et... et... » elle fondit en larme.

Il l'a prit dans ses bras.

« -Pardon... j'essaie... j'essaie de minimiser ? Ça m'a mis un coup même si j'aurais dû m'y attendre.

-Je... je vais lui parler...

-Non. C'est pas grave. En plus, c'est dans quoi ? Deux mois ? Faudra bien que quelqu'un garde le bébé.

-Quoi ? » elle le repoussa doucement sans se dégager.

« -Parce que tu pense que je vais me séparer de mon bébé ? Mais t'es fou ! Déjà que je lâche pas Haut-Rhin et Bas-Rhin alors qu'ils sont adultes, sans parler de Néo ! Tu pense que ça va être différent pour le plus jeune ? »

Third tremblait un peu.

« -Je vais... je vais être un père horrible. »

Il posa sa tête contre l'épaule de sa femme, cachant son visage. Elle posa sa main sur sa tête, lui caressant doucement.

« -H... hey... ne dis pas ça.

-Si. Quel idée de refaire un enfant... j'ai déjà pas été foutue de m'occuper de ceux que j'ai...

-Third, s'il te plait. C'est un peu tard pour avoir ce genre de réflexion. Et puis... je... » elle sentit une douleur.

« -Mh ? » il se redressa, la regardant.

« -Ca va ?

-O... oui... » mais ça passa vite.

« -Oui.

-Une contraction ?

-Une fausse, je pense.

-Tu es sur ?

-Oui... j'ai toujours ça trois, quatre jours avant le début du vrai travail.

-C'est bon signe alors.

-Oui... et non... avec ce que tu viens de me dire... » en se caressant le ventre, très inquiète, se détournant complètement.

« -Pardonne moi. » il l'enlaça doucement, osant même poser ses mains sur les siennes.

« -Je suis bête, tu le sais... je parle trop vite et s'en réfléchir. Ça, j'ai pas encore réussit à le changer.

-D'accord... d'accord...

-Ne t'en fais pas, j'ai promis que je fais tout pour changer. C'est pas maintenant que je vais tout laisser tomber.

-Oui... oui... » rassurée et un peu plus calme.

« -Et pour Germany ? Je vais lui parler ?

-Non. Repose toi... pour ça, y'a rien à faire. »

Si Third était plutôt résigné, URSS hurlait encore sur son fils.

« -Вы не приходите! Вы не приглашены !

-И почему ? Между тобой и мной, это я держу меня лучше всех !

-Потому что вы мешаете Германии !

-Какие ?

-Tu dérange Germany.
-Merci, je comprend très bien le russe. Pourquoi tu dis ça ?

-Parce que c'est vrai !

-C'est parfaitement faux !

-Et qu'est-ce que tu en sais ?

-Mais parce qu'il me file des cours d'allemands !

-Depuis quand ?

-Trois mois. »

Russie recula un peu, son plan tombait à l'eau... alors que URSS croisa les bras, lançant un regard noir.

« -Dit au moins la vérité, c'est toi qui ne veut pas de moi à ton mariage !

-Qu'est-ce que ça change ?

-Ça change que tu fais passer Germany pour le méchant alors que c'est toi et toi seul qui...

-Je suis peut être le méchant mais, toi, t'es un connard. Que tu bois ou que tu ne bois pas !

-Tu ne disais pas ça avant de te fiancer. La vérité c'est que tu imagine se mariage comme une scène politique.

-Вам решать, действительно ли вы любите ее. » Russie lui mit un coup de poing.

« -Garde tes commentaires pour toi ! Je sais ce que je fais, moi !

-Moi aussi je pensais savoir ce que je faisais ! Et, tu sais quoi ? Je me suis auto détruit ! A ta place, je réfléchirais à ce que je fais.

-Tout ça parce que je veux pas voir ta tête à mon mariage. » en insistant bien sur le « mon ».

« -Ce n'est pas ton mariage, c'est le votre. Et je l'en fou que tu m'invite ou que tu ne m'invite pas. Ce qui me dérange, c'est que tu accuse les autres, tu reporte la faute sur eux. Ты просто трус.

-Le lâche, il va t'en remettre une !

-Vas y, tu sais même pas frapper. » il partit, croisant Germany au passage.

« -Hallo URSS, tu... es au courant ?

-да. Dit, juste, confirme moi un truc, c'est toi qui ne veut pas me voir ou c'est une idée de Ruski ?

-De... nous deux... » sans vraiment d'envie.

« -Et Third, Prussia et Second ne viendront pas non plus si ça peut te réconforter.

-Me réconforter ? » froidement.

« -Sincèrement, ce qui me réconforte c'est de ne pas venir. » Il partit.

Germany entra, allant voir Russie qui c'était servit de la vodka.

« -Ça c'est mal passé ?

-Très... et toi ?

-Et bien... mal mais bien.

-Comment ça ? » en reposant son verre.

« -Il... a pas réagit.

-Chanceux... moi il a bien réagit. » sa main était rouge et enflé.

« -Vous vous êtes battue ?

-Non... moi, je lui ai mit un coup. »

Germany se servit une bière avant de s'assoir près de son compagnon.

« -Je regrette.

-Ah ?

-Oui... j'aurais pas dû. C'est moi qui dit à tout le monde que mon père est plus un danger... et je l'invite pas à mon mariage alors que... ben...

-Que tu essaie de l'aider ? Oui... je comprend. Mais c'est un peu tard. » sur fond de reproche à peine dissimulé.

« -Et bien... non ?

-Comment ça ? Ecoute, je venins de lui dire, je vais pas y retourner et leur dire : hey... finalement vous êtes invité !

-Mais... moi si ? »

L'allemand le regarda... c'était rare qu'il fasse un regard aussi mauvais à qui que ce soit mais la, il le faisait.

« -Faudrait une fois te décider.

-Pardon ?

-J'en ai assez que tu contrôle tout et que tu change d'avis toutes les cinq secondes ! »

Il se leva.

« -Ich habe es satt, all deine Launen zu machen ! Ich bin es leid, zu tun, was du wollen !

-Je... j'ai rien compris, tu parle trop vite. »

Depuis leur fiançailles , il le rendait dingue, a jamais rien lui laisser décidé, à tout lui imposer et, Germany, innocemment, ce disait que c'était pour un peu le soulager, que Russie ne voulait pas lui ajouter du travail... mais la, s'en était trop !

« -Mari toi tout seul ! Ça, tu le comprend ? » il partit, allant travailler... à tout décommander !

La petite goute d'eau qui avait fait déborder le vase, il ne supportait pas qu'on change d'avis comme ça, constamment.

S'en était trop, beaucoup trop.

Il s'enferma dans son bureau. 

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