Chapitre 4 : Retrouvaille familiale

Third et Néo regardaient l'énorme peluche qu'ils devaient déplacer dans la chambre du bébé. L'adulte en grinçait des dents vue la taille et, surtout, le poids. Comment déplacer ça ? Il y pensait depuis la fête. Alsace voulait qu'il soit dans la chambre du bébé... soit la passer du salon, traverser trois pièces, à la chambre.

« -On aurait dû demander à mamie et tonton Empire.

-Oui... j'y avais pas pensé. » soupira l'allemand.

« -Mais on est que toi et moi. Ça va bien se passer.

-Je veux pas te contre dire, tonton, mais j'ai que dix ans, moi. Je ne serais pas d'une grande aide. »

Dix ans, terriblement réaliste... Néo était vraiment très intelligent.

« -Parfois, il faut savoir se servir de sa tête plus que de ses muscles.

-Tu sais ce qui serait très intelligent ?

-Dit moi.

-Appeler mamie. » le plus sérieusement du monde.

Son oncle hésita, d'un coté il avait envie de répondre avec son égaux qu'il pouvait très bien faire ça tout seul ! Mais, d'un autre coté, il se souvenait que sa « spécialité » était les armes à feu. C'était clair et net, lui tirer dessus ne servirait à rien. Alors il soupira.

« -Essayons déjà, nous, on appèlera France si ça va pas ?

-D'accord.

-Déjà... je pense faut l'allonger si on veut le faire passer par la porte.

-Tata a dit pas le pousser sur le sol, faut pas l'abimer.

-Ben... » il prit son téléphone.

« -J'appel ta...

-Bonjour ! »

Third siffla comme un serpent en entendant cette voix, URSS était encore revenue ! A chaque fois ils se disputaient, à chaque fois ils se battaient !

« -C'est pas possible... » cracha-t-il entre ses dents pointue.

« -Oh, ça va, cache ta joie Third. Je suis la pour aider.

-Super ! » sourit le petit.

« -Merci monsieur URSS. On a bien besoin d'aider, ce nounours pèse au moins plus de cent kilos. »

Le communiste s'approcha alors de l'objet en question, n'en revenant pas de la taille.

« -Mais... elle mesure combien ?

-Presque trois mètre... » réponse exaspérée de l'ex tyran.

« -Celui qui a offert ça t'en veux personnellement, Third.

-Ah merci ! Je savais que mon père veut me tuer !

-C'est Second qui as fait ce cadeau ?

-Ja.

-Alors, non seulement il veut te nuire mais, en plus, il veut te piquer Alsace.

-Néo ? Tu peux nous laisser parler entre adulte ?

-D'accord, je serais dans la cuisine. »

Son oncle lui caressa la tête, souriant. Puis, quand il fut partit, il commença à enrager, se retenant réellement de débiter à la chaine toute les insultes qu'il connaissait en allemand, en français... et dans toute les langues qu'il connaissait.

« -Houla, calme toi, tu vas pas te refaire un ulcère. Surtout que tu vas être bientôt de nouveau papa.

-Alors faut pas me dire ça !

-D'accord, ton père veut juste te tuer, il veut pas te piquer Alsace. En plus, il a trop peur de ta belle mère pour s'approcher de trop près d'elle. » l'allemand le regarda, calmé.

« -Qui t'as appelé ?

-Alsace. Elle connait personne qui pourrait aider et te supporter en même temps.

-Pourquoi elle a pas appelé sa mère ?

-Aucune idée... maintenant que tu le dis, c'est vrai c'est étrange. »

Ils se mirent enfin à déplacer la peluche sans pour autant arrêter de parler.

Ils passèrent devant la cuisine, où était installé Pologne et Alsace , buvant tranquillement un bon verre de lait chaud.

« -Oh ! » elle manqua de recracher sa boisson.

« -Tu... vas bien ?

-Pardon... j'ai eux une vision d'horreur.

-Ah ?

-Third... et URSS... qui discute tranquillement... je me sens mal.

-Oh, non non, tout va bien. Ils déplacent la peluche.

-Third et URSS ! Pourquoi tu me fais ça, Alsace ? On est copine. » complètement terrifiée, livide.

« -Tout va bien, ne t'en fait pas. Ils... sont calme, ils ne vont pas se battre.

-Je te parle pas de ça. » elle but quelques gorgée.

« -En voir un, déjà, me rappel de mauvais souvenirs... alors les deux en même temps. » plusieurs profondes inspirations plus tard.

« -Pardon.

-Non, c'est moi. C'est pas ta faute, je suis venue à l'improviste et... c'est ridicule.

-Après ce qu'ils t'ont fait, c'est tout à fait normal. » la région lui prit les mains.

« -Désolée. »

Poland sourit alors, un peu calmée.

« -Merci...

-Tu veux encore du lait ?

-Oh oui ! J'adore ça, le lait chaud en hiver. » en retrouvant sa joie de vivre habituelle, rassurant Alsace... mais elle fit quand même signe à Néo de fermer la porte, au cas où les deux autres avaient la bonne idée de repasser.

« -Mh ? C'est pas Pologne dans la cuisine ?

-Si, surement. Elle est très, très amie avec Alsace.

-Mais tu l'as gêne pas ?

-Je suis une nuisance qui ne peut égaler ma femme.

-Mais encore ?

-Je fais chier mais Alsace est si gentille qu'elle arrive à m'ignorer. Faut juste pas que je lui parle et qu'elle me voit de trop.

-Ah oui, quand même. » URSS sourit.

« -В любом случае, клыки у собаки больше нет.

-Non mais, tu veux te battre, c'est ça ?

-Mh ? Ah oui... j'avais oublié que tu comprenait un peu le russe.

-Dégage.

-Non.

-Wenn du mich suchst, wirst du mich finden.

-Au fait, Germany à gentiment accepté de me donner des cours d'allemand.

-Fantastique, mon fils s'épuise déjà au travail et tu l'embête pendant son temps de repos.

-Je suis d'excellente compagnie... depuis que je bois plus. » la fin de la phrase dis beaucoup plus bas.

« -Etrangement... depuis que j'ai aussi arrêter de prendre...

-Tout et n'importe quoi pour te défoncer ? »

La réponse fut simplement un grognement.

« -Ouais. » grimaçant.

« -Ben je suis beaucoup plus calme... et on me supporte mieux. »

Ils se regardèrent.

« -Mais je suis toujours aussi agressif ! » corrigea tout de suite Third.

« -Oui et c'est pas parce que j'arrive à me retenir de massacrer tout eux que j'aime pas que je pense pas très fort à le faire !

-Evidement. »

Ils avaient eut la bonne idée de discuter dans le couloir... Pologne voulue sortir de la cuisine, elle tomba nez à nez avec eux deux...

« -Hallo Polen.

-Как дела ?

-Jesteś śmieciem, robisz to celowo. »

Alsace regarda sans comprendre... en même temps, elle ne parlait que français, alsacien et allemand...

« -Oh, ça va. La dernière fois qu'on c'est croisé, c'est toi qui nous faisait peur.

-Mais oui, en plus, on est quitte ? Tu nous a enterré. »

Elle les regarda froidement, essayant de garder son calme.

« -Je vais le dire à Germany et vous serrez pas invité à son mariage, ça vous apprendra. » et la polonaise prit la fuite.

« -Aber verdammt ! Wir haben nichts Schlechtes gesagt, Spezies von...

-Third ! Tu insulte pas mes amis !

-Mais...

-On a juste dis bonjour, Alsace... » ajouta URSS, déprimé.

« -Vous savez tout les deux qu'elle peut pas vous voir ! Si vous êtes plus invité au mariage de vos fils, faudra pas s'étonné ! »

Les deux croisèrent les bras, sur la défensive.

« -J'ai juste dit bonjour.

-Ça m'apprendra à être poli.

-Vous avez rangé la peluche ?

-Ja. Il peut dégager. » en pointant du doigt avec dédain le communiste.

« -Hey ! Non mais je vais arrêté d'être polie et serviable moi !

-Tu m'as traiter de chien et de sans dents. » froidement.

« -Oh, ça va. J'ai déjà dit pire et toi aussi.

-C'est pas faux. »

Pendant qu'il parlait, Alsace mit sa veste.

« -Bon, vous pouvez allez discuté dans la cuisine, moi je vais voir ma mère.

-Mh ? Aber bist du auf den Kopf gefallen ? Il fait du moins quatre, minimum.

-Seulement ?

-Toi, t'es russe, ton avis compte pas.

-C'est pas faux. »

Néo fit de même et prit la main de sa tante.

« -Je suis prêt !

-C'est bien mon coeur.

-Quelqu'un peut m'écouter ? Tu vas pas sortir enceinte par ce froid !

-Si.

-Nein ! »

La région lui lança alors un regard si noir qu'il aurait put tuer.

« -Va plutôt réfléchir à ce que tu as fait à cette pauvre Pologne !

-Et puis, ça va tonton, tu vas pouvoir passer du temps avec ton ami.

-Ami ? » Third regarda autour de lui, n'osant plus trop répondre directement vue le regard terrible d'Alsace.

« -Quel ami ?

-Ben monsieur URSS.

-Ah non ! » les deux en même temps.

« -On est pas amis ! » toujours parfaitement synchronisé.

« -Ben... si. » corrigea l'enfant.

« -Non ! » Néo plissa les yeux.

« -Si vous voulez, restez entre amis qui sont pas amis si vous voulez. » il sourit à sa tante.

« -On y va ?

-Oui. » toute souriante, caressant la tête de Néo, fière de lui.
Third et URSS semblaient presque sous le choc.
Ils partirent pour aller chez France où devaient déjà être, au minimum Île-de-France et Réunion. En chemin, ils récupèreront Loraine.

« -Dit... c'est pas quelque chose que ta chère belle-mère aurait put sortir ?

-Si. Typiquement. En même temps, c'est son petit fils par USA.

-Pauvre gosse, fils d'un hyper capitaliste...

-Même pas foutue de s'en occuper.

-Vaut mieux Alsace que ta soeur.

-Ça, c'est sur. D'ailleurs, au sujet du mariage.

-Ruski à déjà prévue une sécurité incroyable. Entre tout les dirigeant qu'il y aura combiné à l'obsession qu'elle à pour les deux France... il est inquiet.

-Soyons clair, quand N****** a quelque chose dans la tête, rien peut l'en empêcher. Vor allem keine Leibwächter.

-C'est peut-être pour ça que tu lui a filer la torture de France ? Encore quelque chose dont tu es responsable.

-Pas de ma faute si elle est folle ! Jette la pierre plutôt à Second ! C'est lui qui l'a éduqué pour qu'elle... ben qu'elle est folle.

-Que vous êtes tout les deux atteint.

-Pas au même degré.

-В любом случае, я убью ее, если она попытается разрушить брак.

-Si ça serait si facile, tu pense bien que USA, France, UK et tout ce beau monde l'aurait fait.

-Pas toi ?

-moi, j'ai plus le droit de tuer, même les garces de ma famille.

-Prussia peut rien faire ?

-On peut changer de sujet ? Comme par exemple, quand est-ce que tu pars ?

-Ah ! Quand tu auras répondu à une question très importante. » un long soupir combiné à un grognement profond.

« -Ich höre dir zu...

-Tu sais que Japan Empire pense toujours que tu vas larguer ta femme pour elle ? » pas un mot, Third alla prendre une tasse à café.

« -Mh ? Ti vas faire quoi avec ça ?

-Te l'exploser sur la gueule, j'ai arrêté le café, on a plus besoin de ses tasses. »

Il prit la fuite.

L'allemand sourit, content d'être un peu seul... sur et certain de pouvoir enfin dormir ! Une petite sieste au calme maintenant que ce nounours avait enfin dégagé de son salon. L'idée d'être à nouveau père... c'était quelque chose. Il repensait beaucoup à l'enfance de Germany Ouest, le fils qu'il avait « élevé »... et puis à son frère jumeau, Germany Est... qu'il avait abandonné à URSS et sa femme. Quand il passa la porte, il sentit quelque chose se glisser sous sa gorge.

« -Hallo mein lieber großer Bruder.

-Schlampe. »

Quand on parle du loup, il vous attaque avec un couteau.

« -Oh le vilain, vilain mot. Tu vas apprendre ça à ton bébé ? C'est Alsace qui ne va pas être contente. » un rire sournois.

« -Raus aus meinem Haus!

-Tu devrais dire : sors de la maison de ma femme. N'oublie pas, tu n'as plus rien qu'un petit compte en banque bien remplit... mais c'est tout.

-Je vais te...

-Oh, non, tu ne peux pas, oublie pas. » tout sourire.

« -Je doute même que tu puisse encore faire de mal à une mouche. »
Third la repoussa d'un coup de coude sans grande force, se doutant qu'elle ne voulait pas le tuer, autrement ce serait déjà chose faite.

« -Je ne sais pas ce que tu veux mais c'est non d'office.

-Parce que tu pense encore pouvoir accorder quoi que ce soit ?

-Also, was tust du hier ?

-Je me sens seule, triste, déprimée... et je veux des informations sur France. Depuis sa petite « crise » j'arrive plus à m'approcher d'elle... alors que j'étais si proche de conclure.

-Tu prend vraiment tes rêves pour des réalités.

-Je sais ce qui se passe ! Il faut juste... je sais pas... ta drogue la... wie heißt noch mal ?

-Laquelle ?

-Celle qui rend plus forte, que j'ai volé chez USA. Mais il en avait autant que toi et...

-Je ne t'aiderais pas.

-Ne dis pas tout de suite non ! Ich habe einen Vorschlag für du... den du nicht ablehnen können. » sans perdre son terrifiant sourire.

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