Chapitre 20 : Visite psychiatrique
UK s'allonga sur le divan comme demandé.
« -Détendez vous, respirer lentement. » d'une voix posé, lentement, tranquillement.
« -Concentrez vous sur le son de ma voix. »
L'anglais se sentait lourd, il détestait ça, il était incapable de résister, de ne pas s'endormir lentement, de ne pas écouter le son de la voix de la psy...
« -Fermez vos yeux. » il devait obéir... il n'arrivait à résister.
Il tomba dans son esprit, face à ses autres personnalité. Toutes ses autres personnalités le regardaient sans comprendre. Il y avait Angleterre, Ecosse, Pays de Galle, Irlande et, hélas, un peu plus loin, très mécontent de la situation, le « faux ». Quand il vit que son autre moitié était la, il se dirigea vers lui pour le saisir au col.
« -Alors toi, tu es... » et il disparut d'un coup.
Personne ne comprenait ce qui se passait... personne à part le « vrai » UK. Il avait tout de suite compris que la psy avait appelé cette personnalité pour lui parler. Avec l'hypnose, elle n'avait qu'à dire le « nom » de celui avec qui elle souhaitait s'entretenir pour qu'il prenne le contrôle. L'idée de laisser le contrôle lui était insupportable... mais il n'avait pas le choix.
L'anglais avait promit à France d'aller enfin voir un spécialiste pour se faire soigner... il avait promis. Et, de toute façon, il commençait à croire dans les dires de ce « faux » lui. UK avait besoin d'un docteur qui lui dise qu'il n'avait rien à craindre, que c'était juste une autre personnalité, pas un bout de sa personnalité principale... de lui-même. Comme ça, il pourra faire payer cette ordure qui avait osé toucher France.
Sa France.
Vue le mal qu'il a eut à se faire pardonner de tout... enfin, la convaincre de lui laisser une chance... depuis l'anniversaire, le cadeau... et le dernier baisé, il avait fait tellement de tentative. Lui admettre son plus grand secret, se montrer sincère, fragile, faible... pour elle. C'était sa dernière chance.
Il ne laissera personne ruiner sa dernière chance... même pas ses autres personnalités qui n'avaient que l'influencer... chose qu'il n'avait même pas réussit à s'admettre à lui lui-même.
Il ne sembla s'écouler qu'une seconde quand celui appelé réapparut, tout sourire.
A peine le « faux » réapparut que Irlande disparut.
UK s'approcha de son autre lui, celui qui avait exactement la même apparence que lui... qui se disait être son autre moitié.
« -Qu'est-ce que tu as dis ?
-Ce que je t'ai dit, rien de plus. » souriant.
« -Finalement, France nous a bien conseillé.
-What did she tell you ? » nerveux.
« -Et bien, tu verras. Elle veut d'abord parler aux autres aussi. Ensuite, elle te dira ce qu'il en ai... I am very satisfied with it anyway. »
Le temps de leur conversation, la psy avait presque terminé, ne restant plus que Ecosse qui devait passer. Ça se passa tout aussi vite.
« -Mais pourquoi c'est si court ?
-Ce n'est pas cour, je pense comme tu t'es laissé hypnotisé, le temps passe différemment pour nous. Histoire d'être sur qu'on essaie pas de bloquer quoi que ce soit. I don't congratulate you on that.
-Sorry ? C'est toi qui... » il se réveilla.
D'abord confus, il regarda autour de lui en se redressant, se sentant... bien ? Il n'était plus lourd, plus fatigué... normal. Surtout, bien réveillé, en face de la psy.
« -So, is it serious doctor ?
-Et bien... disons complexe mais pas incurable.
-Fantastique. Que dois-je faire ? »
Une profonde inspiration.
« -Tout d'abord, laissez moi vous expliquer la situation, Sir. » elle avait prit une tonnes de notes...
En parlant, UK regarda l'heure... incroyable, ce qui ne lui a semblé duré à peine une minute était, en réalité, presque deux heures.
« -Expliquez moi... mais, vite, je suis attendu. »
Son autre lui sourit.
« Yes, dépêche toi, ma chère France nous attend. I feel like it's been forever since she wasn't in my arms. »
« -Oui, Sir. Vous ne souffrez pas d'un trouble de la personnalité multiple... enfin, pas comme on l'entend traditionnellement. Vos différentes personnalité sont plus ou moins des fragments de votre personnalité. Une en particulière, celui qui s'appel « Faux », est le plus gros fragment. Il peut, seul... être quasiment une personnalité seul comme vous.
-Sorry ?
-Mais lui a conscience du problème. Il a un manque, il ne se sens pas complet du tout et va tout faire pour ne former plus qu'un avec vous... pour redevenir la personnalité principal.
-Il... essaie de m'éliminer ?
-Non, non. C'est vous la plus grosse partie de la personnalité, vous persisterez... le problème étant qu'il n'est pas une personnalité puisqu'il est... vous. C'est pour cela qu'il n'a pas de prénom.
-Et... et les autres ?
-Les autres sont plus des émotions ou des souvenirs. Il y a une construction autour d'eux puisqu'ils sont vide à la base. C'est pour cela qu'ils ont des traits qui ne sont pas les votre.
-Je ne peux pas m'en débarrasser alors ?
-Si. Vous pouvez. Mais c'est un long travail pour Angleterre, Ecosse, Pays de Galle et Irlande. Il faut déconstruire leur personnalité pour que sorte l'émotion qui les a créer.
-Eux, it is not a problem. Ils ne peuvent pas prendre le contrôle.
-Pour votre autre moitié, le processus est beaucoup, beaucoup plus simple. Il suffit que vous arrivez à vous accorder sur vos traits.
-Nous n'avons rien en commun.
-Et bien... si. Vous avez tout en commun. Il est tout a fait capable de gérer votre vie. Disons que ce sont vos préoccupation prioritaires qui ne sont pas les même.
-What do you mean by that ?
-L'autre vous met l'accent sur la famille, le couple, la vie personnel. C'est pour ça qu'il est très expressif avec votre compagne mais aussi avec vos enfants.
-Mes enfants ? Il a vue mes enfants ?
-Oui, Sir. Il m'a parlé du mois où il avait prit le contrôle mais aussi de sa capacité à vous influencer.
-I know. He does it very well. » ça le dérangeait... personne n'avait fait la différence entre lui et l'autre... quelle horreur.
« -Vous êtes plus sur tout ce qui est vie public et professionnel. Si vous êtes tout les deux capable de gérer les deux sujets, l'un est meilleur que l'autre, ce qui peut largement expliquer... les reproches qu'il peut vous faire.
-Wait. Seriez vous en train de dire que je n'aurais jamais quitter France si on ne se serait pas « divisé ».
-De ce que j'ai compris, la division à eut lieux après un choc émotionnel qui a fait déborder vos autres personnalités.
-Déborder ?
-Vous avez crut quelque chose que vous ne croyiez pas non plus. Mais vos autres personnalités vous ont convaincue de la véracité de la chose. Alors le « faux » est apparut et c'est endormit puisque vous avez atrophier les caractéristiques qui sont le plus développer chez lui. »
L'anglais se sentant mal, très mal. Alors... alors il avait perdu, il s'était trompé...
« It'll teach you not to believe me. »
« -Je... que puis-je faire ?
-Je ne peux que vous conseiller d'essayer de vous accorder à cette partie de vous.
-Comment ?
-Dans une situation personnel, ne le laissez pas prendre le contrôle mais résonnez comme lui en même temps qu'il vous influence ? Vous accorder permettrais que vous ne fassiez plus qu'un. Pour les autres, je recommande d'autres séances où nous travaillerons sur une personnalité à la fois. »
UK se frottait nerveusement les mains, l'heure défilait, s'il ne voulait pas être en retard, il devait y aller.
« -I agree. Nous allons faire ça. » il se leva.
« -Merci docteur, à très vite.
-Bonne soirée. » elle lui serra la main et le laissa partir.
Uk semblait atrocement perturbé. Que pouvait-il faire ? Il n'en revenait pas. Des années qu'il prenait des médicaments alors... que... mais quel idiot !
« Calme toi. No question of going to see France in this state, she will be worried. »
Assit dans la voiture, il cachait son visage sous ses mains avant de dire quelque chose qu'il n'aurait jamais crut dire :
« -Prend le contrôle. » un faible murmure.
« What did you just say ? »
L'anglais tremblait, il arrivait à peine à répéter.
« -Mais, avec plaisir ! Tu ne viendra juste pas te plaindre de ce que je vais faire.
-Je... je te le jure. I swear to you. »
Et il arrêta tout de suite de trembler, souriant, il regarda alors par la fenêtre, parfaitement calme. Il remit sa cravate droite, ajusta son gilet de smoking, très heureux d'aller passer la soirée avec son amante. Lui changer un peu les idées, la détendre... offrir une soirée où elle penserait à autre chose que ce pauvre Germany, toujours à l'hôpital et à sa petite fille, toujours sans prénom...
Elle avait bien mérité une soirée de détente.
surtout que l'anglais était particulièrement inquiété pour elle. Si ce n'était pas inhabituel de se remettre aussi vite d'un empoisonnement, elle l'avait déjà fait quand les ressuscités venaient de l'être. Mais, cette fois, c'était différent. Il était inquiet pour sa belle... un mauvais pressentiment. Cette fois, c'était plus fort... peut être que ce n'était pas le même poison que la dernière fois et qu'il était largement plus fort avec des effets secondaires.
France avait besoin de repos même si elle ne pouvait pas en prendre.
Il savait exactement comment faire. Pendant les quelques minutes de trajets, il organisa tout. Commander chez un traiteur, passer chercher des fleurs, même commander un cadeau... un peu plus romantique.
Et puis... en faisant tout cela, il regarda son annulaire gauche. Il portait toujours cet anneau doré. En le regardant, les deux eurent exactement la même réaction :
« Bientôt... elle sera ma femme. » tout les deux déterminé.
Il se sentit plus léger... comme si ça faisait du bien. « Faux » sourit alors, très satisfait de cela, il avait gagner, il allait bientôt avoir un peu moins de monde dans son esprit.
Que se soit l'un ou l'autre, ils se sentaient bêtes d'avoir tellement attendu pour enfin se faire soigner... même si, à un siècle près, le traitement lui aurait fait plus de mal que de bien.
« Cet anneau sera parce qu'on est marié, plus juste pour être assortit. » il le mit à son autre annulaire.
Il termina de tout préparer.
Pendant ce temps, France aidait son frère à se coiffer.
« -Quel idée de se faire un catogan...
-Hey ! Ça me va super bien.
-Tu as les cheveux bientôt aussi long que moi.
-N'importe quoi, ça arrive à peine à mes épaules. Je les avaient déjà beaucoup plus long.
-Pas faux. » elle termina.
« -Voila. Par contre, je te préviens, c'est la première et dernière fois que je t'aide.
-C'est bizarre, t'es si... calme quand t'es avec UK.
-Il c'est passer tellement de chose depuis que t'es de retour... qu'il m'est arriver tellement de séjour à l'hôpital... faut bien se calmer un jour, non ?
-Bien sur que non ! Tu es ma petite soeur, je ne te permet pas de te calmer, merde !
-Mais vas te faire foutre avec tes ordres ! » en lui mettant une tape derrière la tête.
« -Ah ! La, c'est ma petite soeur. » ils riaient en même temps.
« -Tu sais que, avec des trucs comme ça, on pense qu'on est jumeaux.
-Bien sur que non, on ne se ressemble sur aucun point.
-C'est vrai, on est pareil sur tout les points ! » en insistant bien sur le « tout ».
« -En même temps, c'est flippant quand on se comprend sans se parler.
-Mais c'est très utile.
-Oh oui ! » sourit l'ainé en se levant.
« -Bon, merci petite-soeur. Amuse toi bien avec l'autre encu... pardon, avec UK.
-Je te signale que mon pétage de plomb était signé Empire et UK. » il baissa la tête.
« -Je comprend pas comment t'as fait pour nous pardonner.
-Tu es la pour moi... on a pas eut une vie facile, on s'est fait monter l'un contre l'autre... UK... est UK. » elle haussa les épaules.
« -Lui je voulais pas au début. Toi je comprend même pas pourquoi je t'aime tellement.
-Parce que je suis le plus adorable Empire que le monde n'est jamais porté ? » un silence.
« -Non, tout ceux qui s'appel Empire ou qui ont Empire dans leur nom sont des connards.
-Tu n'es pas pote avec Japan-Empire ?
-Si, je vois pas le rapport. » ils se regardèrent avant d'éclater de rire.
« -Bon, aller, file et présente mes plus sincère salutation à ta chère... » le vide, peut être qu'il allait enfin lui dire qui c'était !
« -France... je te dirais qui c'est quand je te la présenterais.
-Donc je ne l'a connais pas ?
-France.
-T'es vraiment qu'une ordure. Moi je t'ai dit pour UK !
-Non, je l'ai compris tout seul parce que tu déprimais !
-Hors de ma vue avant que je te gêne par la fenêtre. » il prit lui fuite, encore plus vite que d'habitude, manquant de renverser l'anglais qui arrivait avec les fleurs dans les bras.
Timing parfait, le livreur les avaient juste apporter, pour le reste il faudra attendre plus longtemps, en particulier le cadeau... il n'était pas pour ce soir de toute façon.
« -Nice to see you my love.
-De même mon chéri. » ils s'embrassèrent sur le pas de la porte.
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