Chapitre 18 : Naissance attendu

Alsace avait enfin son bébé dans les bras. Après toute la nuit à attendre que le travail commence enfin et toute la matinée à « respirer comme un chien », elle avait enfin son bébé.

Mais elle était seule...

Il était peut être treize heure, tout c'était parfaitement passé, aucune complication. L'enfant qui baillait dans ses bras était en aussi bonne santé que sa maman.
Magnifique petite chose pensant quatre kilos tout pile et cinquante six centimètre... vraiment, un magnifique enfant. Comble de la chance, la ressemblance avec son père se limitait à la couleur de la peau. Et la, Alsace avait aussi la peau rouge donc aucun soucis. Cette petite bouille avec une toute minuscule fleur de lys noir contour de blanc sous l'oeil gauche, impossible de faire plus adorable. La région lui caressa doucement la joue, lui faisant ouvrir les yeux. Alors ses yeux s'ouvrirent pour la première fois sur deux perles bleues et brunes comme les yeux d'Empire.

La jeune maman admirait son bébé, le détaillant, si heureuse de l'avoir enfin dans ses bras. Elle remarqua aussi les deux petites mèches qui se battait sur sa tête, une blanche et une dorée.

« -Mon petit ange... » soupira-t-elle avant de l'embrasser sur le front.

« -Maman t'aime tellement. »

Elle berça son enfant.

« -Et je ne suis pas la seule. Tu vas voir, on a une si grande famille... » tout bas, murmurant presque.

« -Enfin... » la pièce était vide, il n'y avait personne.

« -Même si on ne dirait pas, la, tout de suite. » un peu triste.

Elle se concentra à nouveau sur son enfant, sur ses grands yeux curieux ouvert sur ce monde si... vide. Personne ne pouvait venir, c'était normal. Ils avaient tous autre chose à faire, travailler, remplacer leur mère... se remettre. Elle qui avait tellement attendu la naissance de son bébé, il a fallut que ça arrive au pire des moments.

Third n'était pas la...

France n'était pas la...

Ses enfants n'étaient pas la...

Néo n'était pas la...

Ses frères et soeurs non plus...

Même, pour une fois, elle voudrait voir débarquer Prussia ou Second... pour ne pas être seul... et puis, Second avait été plus que correcte ! Et... et Prussia était vraiment inquiète et faisait son maximum. Ils étaient pas si mal quand ils essayaient pas de se rendre dingues l'un l'autre ou... ben de tuer sa mère.

Sa maman...

Elle tuerait pour qu'elle soit la, avec elle. France était toujours la pour ses enfants, elle pourrait prendre le dernier arrivé de la famille dans ses bras, en extase devant ses jolies yeux, ses deux petites mèches. Une super grand-mère... qui était dans une autre chambre, hospitalisé dans un état grave.

Si seulement elle entrait... qu'elle ouvrirait la porte.

Alsace câlina doucement son nouveau né, le berçant doucement.

« -Tu vas voir. On a la plus belle des familles... tu as deux supers demi-soeur/frère, un demi-frère qui sera très présent... et un autre qui est recherché, pleins d'oncles et de tantes, encore plus de cousins et cousines, une arrière grand-mère et un grand-père un peu... enfin tu verras toi même, ta grand-mère qui va tellement te gâter en voyant ta jolie petite bouille. » elle sourit.
« -Et, enfin, ton papa. Alors, faut pas avoir peur quand tu verras ses dents. En plus, dit toi que les dents, c'est quasiment sur que tu les auras aussi alors faut pas avoir peur... ou rire. En plus, tu verras, ton papa, ton papi, ton arrière grand mère, ton demi frère, ils sont tous très fier de leur dentition. » elle caressa le front de son enfant.

« -Du côté de ta mamie, c'est différent. Ton grand-oncle et elle sont très, très, très, très fort alors, si tu as besoin d'ouvrir un pot de confiture, déplacer un meuble ou casser quelque chose à main nue, faut leur demander à eux. » et elle continua de décrire sa famille au bébé.

Tout bas, tout doucement, comme pour lui raconter une histoire. Personne ne pouvait venir mais ce n'était pas pour autant qu'ils ne voulaient pas le faire.

« -Tu auras aussi ton cousin qui prendra soin de toi. Néo. Il vit avec nous et tu seras un peu sa petite-soeur. Mais faut pas le rendre fou en faisant des bêtises !

-Pas comme ta maman avec ses pauvres ainés. » Alsace releva alors la tête.
Sous le cadre de la porte, sa mère, habillée, debout sur ses jambes, en pleine forme, un ours en peluche dans les bras, tout sourire.

« -Maman ? » si heureuse.

France avança alors, derrière elle, toute la fratrie avec pleins de cadeaux.

« -Mais... vous êtes tous venue ? Mais... » elle en avait les larmes aux yeux.

« -Pleure pas ma puce... » câlinant sa fille, Loraine accourant pour en faire de même.

« -On est la.

-J... justement... je... je pensais pas que... que...

-Que je n'allais pas voir ma fille et son bébé ? »

Tout le monde entra et fit comme France, regarder le bébé. Soulagement général, elle ressemblait beaucoup à Alsace, pas tellement à Third... les traits qu'on pouvait attribué au père était aussi ceux qu'on pouvait donner à la mère, aucun soucis. Le bébé était émerveillée par toute cette foule de gens venue pour faire sa rencontre.

« -Alors. » commença la région.

« -Je vous présente ma fille. » heureuse.

« -Ma petite-fille... » en caressant la joue de la petite.

« -Hey ! C'est aussi la mienne ! » Second se mit à côté, fronçant les sourcils mais, à peine avait il posé les yeux sur l'enfant qu'ils se mirent à briller.

« -Elle est adorable.

-Elle me ressemble. » ajouta Prussia en s'approchant aussi, caressant aussi la joue de sa descendante.

« -N'importe quoi. Regarde ces yeux ! » lança Empire.

« -Tout son grand-oncle. » tout fier.

« -Was ? Cette petite mèche doré, ma mère avait exactement ses cheveux. » interrompit l'allemande.

« -Excuse moi, la petite mèche blanche c'est typique des De France.

-M'en fiche, quand elle aura des dents, personne ne pourra douter que c'est une Reich.

-Je veux la voir ! » essaya Néo, trop petit et trop de monde.

« -Au fait, c'est quoi son nom de famille ? De France ou Reich ? » demanda Second en prenant son petit-fils sur les bras pour qu'il voit enfin sa cousine.

« -Elle est trop jolie !

-Mon ange, elle ressemble le plus à qui ?

-Ben, à tata.

-Donc une De France ! » s'exclama Empire, encore plus heureux.

« -Avant le nom de famille, il faut déjà le prénom. » arrêta France.

« -Tu as une idée ma puce ?

-Et bien... avec Third, on en a pas trouvé et...

-Il n'a toujours pas reprit conscience. » confirma Prussia.

« -Oh... et bien... pour l'instant ce sera juste la petite dernière... » la berçant.

Bas-Rhin et Haut-Rhin s'approchèrent, piquant la place des grand-parents.

« -Maman, elle est la plus jolie.

-On était de bon prototype. » sourirent les jumelles.

« -Vous êtes pas des prototypes, vous êtes mes trésors ! » elle se fit câliner.

« -On sait maman.

-Tu imagine pas comme on est content d'être grande soeur et grand frère.

-On va lui apprendre pleins de choses.

-Et on veut la garder !

-Oui, chacun notre tour.

-Et autant que tu veux.

-Non, c'est à moi de garder vos enfants, pas l'inverse.

-Donc c'est moi qui la gardera. » ajouta France.

« -Et moi !

-Donc moi. » dans l'ordre, Second et Prussia.

« -Je peux très bien m'en occuper !

-Mh... je préfère quand même être la.

-Je préfère quand même que tu me la confie. » interrompit, encore une fois, France.

« -Wir können uns das Sorgerecht teilen, oder ? » essaya Prussia, jouant sur leur toute « fraiche » amitié.

« -On en parlera quand elle aura un prénom, un nom et que tout le monde, son père compris, l'aura rencontré. » conclu Second... et tout le monde fut choqué d'acquiescé.

Même France approuva... il allait donc neiger en enfer.

Alsace regardait sa fille... puis ses deux plus grands.

« -Heureusement que je vous ai.

-Il va s'en sortir maman. » essaya de rassurer Haut-Rhin, lançant à regard à son jumeau voulant dire tait toi.

Bas-Rhin détestait Third, il ne pouvait pas lui pardonner... mais, pour sa mère, il était près à ce taire. Sans sa jumelle par contre, il aurait ouvert sa bouche en entendant cela. Il sentit la main de sa grand-mère se poser sur son épaule, le rassurant.

Elle était la pour veiller sur Alsace.

Son attention se focalisa à nouveau sur la petite... une bonne chose faite pas ce connard.

Il adorait déjà cette petite.

« -Je peux la prendre dans mes bras ? » et la conversation reprit puisque tout le monde voulait la prendre dans ses bras !

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