Chapitre 13 : Dans le sang
C'était quelque chose d'étrange...
Comment être perdu dans une mer de brouillard épais sans fin. Pas un cauchemar mais pas un rêve, une sensation trop étrange pour être décrite. Third sentait son corps s'animer, bouger, réagir mais il ne le contrôlait pas, il ne savait pas vraiment ce qui se passait. Comme être engourdit après ne plus avoir bougé depuis longtemps.
Ça faisait si longtemps qu'il n'avait plus ressentit cette sensation incroyable. C'était comme planer... mais quelque chose le ramenait à la réalité. Il avait atrocement mal.
Non...
Pas maintenant. Il était bien, il n'avait pas envie de revenir à la réalité. Pas cette réalité infecte où il se sentait vieux, faible et con. Pas cette réalité où il n'avait plus rien qu'Alsace avec qui il était marié, avec qui il allait avoir un gosse...
Non...
La, il était dans les bras de Japan-Empire après avoir avaler quelques bières et usé ses sinus avec encore une ou deux lignes de cocaïnes...
Oui.
C'était la bonne époque où il était le maitre du monde, qu'il était craint. Il pouvait carrément sentir ses mains douce, délicate lui caresser le torse, ses lèvres l'embrasser doucement, son corps ferme contre le siens. Il avait envie de la dévoré entièrement... c'était fou l'effet que la japonaise avait toujours eut sur lui. Il se souvenait des sensations, du touché... de ce que ça lui faisait juste quand elle lui faisait du pied.
C'était magnétique entre eux.
Il suffisait qu'il la voit pour qu'il n'ait plus qu'une seule et unique chose en tête : la prendre pendant des heures dans toute les positions possible. Et J-E en redemandait toujours, elle avait même plus envie que lui... ce n'était pas comme avec Alsace.
Il fallait tout le temps la convaincre de tout. Faire des efforts pour lui plaire, toujours aller dans son sens. Ne pas faire de conneries, ne pas prendre de drogues, ne pas boire, ne pas fumer... ne tuer personne. Être correcte pour ne pas bruler en enfer...
Mais il y était déjà aller !
Il en était revenue.
A quoi bon vivre si ce n'était pas pour faire ce qu'on voulait ? S'éclater ? Vivre sa vie comme on voulait ?
Oui !
Il voulait vivre sa vie comme... il voulait...
Le monde autour de lui trembla un peu, comme s'il avait reçu un choc. Comme s'il essayait de revenir à cette maudite réalité... non, il était bien, il y avait... elle.
Plus Japan-E.
Mais... elle.
Sa première femme.
Si belle, souriante. Elle jouait un peu avec ses longs cheveux blond en lisant un livre. Ses beaux yeux azur concentré. Et puis, elle tourna la tête, lui souriant.
Si belle...
Pourquoi est-ce qu'il l'avait trompé ? Ils n'étaient pas heureux.
Pourquoi n'étaient-ils pas heureux ? Ils s'étaient marié et, le soir même, ça avait commencé. Pourtant... pourtant, la, elle lui souriait. Ils n'étaient pas encore marié.
« -Je n'ai encore rien gaché, n'est-ce pas ?
-Nein.
-Pourquoi toi ?
-Parce que, regarde la situation, ça te rappel quelque chose.
-T'étais pas encore enceinte que j'avais déjà tout gâché.
-Est-ce que tu sais au moins pourquoi ?
-Nein. J'avais déjà tout gâché avant même de te tromper...
-Third.
-Quand tu es morte, j'y ai réfléchit, Ich schwöre dir. Mais je n'ai pas compris. »
Elle disparut.
Pourquoi elle ? Pourquoi devait-il faire un bad'trip ? C'était sur, il hallucinait, il se sentait mal. Sa tête allait exploser ! Il voulait retourner à l'autre délire, celui où il se sentait bien avec Japan-Empire... elle était comme lui... à l'époque.
La brume se leva doucement.
Non !
Stop !
Il se retrouva dans un... train ? En uniforme. Il regarda autour de lui, sans comprendre. Et puis, il sentit une main caresser la sienne, le faisant frissonner. Il regarda... Japan-E... il sourit, elle l'embrassa. Il se sentait bien, tellement qu'il se laissa très facilement entrainer dans l'autre wagon, celui de la « chambre ». La japonaise le poussa sur le lit, commençant déjà à lui ouvrir sa veste puis sa chemise...
Lui avait les mains sous sa jupe, caressant ses fesses parfaites. Il se sentit « gonfler » quand elle se colla contre lui. Quand elle ouvrit sa braguette, il la plaqua contre le matelas. Les avantages d'un train privé, il n'y avait que lui et ceux qu'il tolérait, personne pour le déranger.
Il se mit sur elle, déchirant à moitié sa culotte blanche en lui baissant. Son visage était déjà enfoncé dans sa poitrine après s'y être frayer un chemin à travers sa chemise blanche en soie, presque aussi douce que sa peau. Il avait terriblement envie, le pantalon déjà sur les genoux...
Qu'est-ce qui le retenait ? J-E gémissait déjà d'envie... et lui il grognait de frustration, comme s'il se retenait. Il avait envie ! Mais, d'un coup, tout retomba. Un cri terrible retentit, mélange de douleur et de peur. Il reconnut la voix tout de suite et vit rouge. Il ne c'était surement jamais rhabillé aussi vite, n'avait qu'une seule fois arrêté avant d'avoir terminé avec sa maitresse. Il traversa le wagon où ils étaient au début et alla dans la suivant, celui de son « bureau ». La, il y avait Alsace attachée au fauteuil, Nazisme plantant un couteau dans son bras.
Son sang ne fit alors qu'un tour, il l'attrapa, la jeta au sol avant de la soulever à nouveau cette salope et de l'emmener à la porte du wagon pour l'écraser contre.
« -Touche la encore une fois et je te jette du train en marche !
-Tu m'as dit l'empêcher de s'échapper ! Je... » elle manquait d'air mais il s'en foutait.
Il serrait plus fort, l'écrasait encore plus contre le métal.
« -Tu la touche encore une fois et je te bute ! » il se souvenait même pourquoi il le disait en français, pour que personnes d'autres dans le train ne comprenne...
Oui...
C'était un souvenir.
La brume se dissipa.
Oui, il se souvenait pourquoi il ne voulait plus recommencer.
Il ouvrit les yeux, il était contre un arbre, la lame en argent de France profondément enfoncé dans l'épaule, c'était ça qui le retenait contre l'arbre. Il n'avait pas mal, c'était dans sa manche, pas dans sa chair. Il essaya de tirer dessus pour se libérer, non, c'était trop profondément enfoncé.
Qu'est-ce qui c'était passé ?
Il regarda autour de lui, Germany et cette garce face à France, confuse qui s'appuyait péniblement contre Prussia et UK. avec sa main libre, il toucha la où il avait été piqué. Oui, c'était pour ça qu'il planait... et puis, il sentit quelque chose couler de sa bouche, il toucha et regarda ses doigts. Du sang qui coulait de sa bouche et aussi de son nez. Cette saloperie lui détruisait tout le corps...
Il avança un peu, déchirant complètement son pull pour se libérer. L'anglais le vit faire.
« -Shit. » se dit-il en le voyant bouger, il se décala un peu.
L'idée était clairement de protéger la française. Elle avait l'air plus que mal au point, toute pâle, du sang coulait aussi de sa bouche, tremblante, elle était clairement au bord du malaise. Le regard de Third dériva vers sa soeur et son fils. Germany ne tenait aussi plus vraiment debout, il allait s'écrouler au prochain mouvement. Nazisme était pleine de sang, de son sang. D'une main, elle se tenait les côtes, brisé, de l'autre elle tenait une arme à feu. Et puis, un flash, c'était la française qui mettait une rafale de coup en pleins buste à cette garce. Si elle avait encore un os entier dans cette partie du corps, c'était un miracle. Elle avait les yeux rouge, injecté de sang, pour tenir debout, elle s'était administré une dose surement plus légère que celle qu'elle avait prévue pour eux.
« -U... UK... Prussia... j'en peux plus... » France respirait mal, elle hyper-ventilait.
Germany tomba au sol à bout de force.
« -Deux contre trois, verlassen. » ordonna Prussia.
« -Jamais, j'ai l'avantage. Aller, France, obéit et termine les ou c'est Third qui le fait. » en faisant signe à son ainé de s'approcher.
« -Komm her, du wirst besser in meiner Nähe sein. »
Il baissa la tête, soudainement il sentit quelque chose dans la main qui était bloqué contre l'arbre.
Oui, une arme à feu. Il se dépêcha de la jeter le plus proche possible de l'anglais et de sa grand-mère, s'appuyant contre l'arbre, se couvrant les yeux avec sa main droite.
il avait plus d'air.
« -Verräter. » grogna sa soeur cadette, sachant son arme, vide alors qu'UK ramassait le pistolet et vérifiait.
Lui il lui restait trois balles.
« -A genoux. » ordonna celui armé.
La dernière debout obéit, à bout de force.
« -Vas y... termine moi. » souffla-t-elle en le regardant droit dans les yeux.
« -I am not a murderer. » il se contenta de lui faire perdre connaissance avec un coup de cross bien placé.
« -Faut l'attacher. » dit Prussia.
« -L'abattre... tu veux dire ? » corrigea France.
« -Non, l'arrêter, la juger et la punir. » répondit UK.
France se laissa tomber sur le sol, plus capable de respirer. La dernière des Reich présente capable de tenir sur ses jambes appela les urgences en vérifiant que son arrière-petit-fils était encore en vie ainsi que l'état de Third. Tout en parlant aux urgences, elle essayait de faire parler son petit-fils. UK, lui, essayait de forcer France à resté consciente.
Dans son état, peu importe la résistance du danger qu'était N******, elle ne pouvait plus bouger. Elle n'avait pas que les côtes de briser, aussi ceux du bassin et d'une jambe.
« -Third ? Tu m'entend ? » aucune réponse.
« -Antworte du Idiot. » en le secouant doucement.
Mais rien, il finit même par ne plus tenir sur ses jambes.
Heureusement, l'ambulance arriva vite en entendant l'adresse donné.
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