Chapitre 11 : Offensive

Quelques heures plus tôt, alors que Russie essayait désespérément de trouver Germany qui était partit, il renversa la bière que l'allemand avait à peine bue. Trop concentré sur le fait d'essayer d'avoir des nouvelles, il ne vit pas le liquide attaquer et ronger le tapis tel de l'acide. Son compagnon ne répondait pas aux appels, pas aux messages... et, la, il le vit se connecter ? Bien sur, il faisait toujours ça, regarder quelque chose en même temps qu'il travaillait pour ne pas que penser à ça.

Mais il l'ignora...
Pas de soucis, il allait harceler tout le monde jusque'à ce qu'il obtienne ce qu'il voulait. C'était long mais il eut un résultat... pas celui attendu hélas. Peut-être qu'il avait abusé, trop tirer sur la corde ses derniers temps... mais est-ce qu'il fallait en arriver la ?

Ne recevant plus de réponse de l'allemand, il se laissa tomber sur le canapé, complètement désespéré. C'est alors qu'il vit l'état du tapis. Il se redressa, comprenant que ça venait de la boisson... et que l'allemand en avait bue au moins la moitié.

« -Хорошо, на этот раз он меня простит. » il activa le traceur espion qui était dans le portable de Germany...

Oui, il en avait implanter un.

Non pas pour l'espionner et se servir de lui... non. Plutôt pour être sur qu'il ne soit jamais en danger et introuvable... même détruit, le traceur émettait.

Quel con, l'autre était dans un hôtel quelques kilomètre plus loin. Il n'avait pas penser à ça, il fallait bien qu'il reste proche de son bureau ! Avant de filer, il prit quand même le temps de prendre la bière et de demander à quelqu'un d'analyser le contenue de cette boisson.

Hélas, Russie avait eut cette idée deux heures trop tard. Car, pendant qu'il essayait d'obtenir une réponse de Germany avant de se décider à utiliser le traceur, ce dernier était dans une position plus que délicate.

« -Pour faire simple, je veux toujours France.

-Même le diable ne t'as accomplit, tu pense que tu auras plus de résultat avec une seringue ?

-Ja. Ton père prenait ça un moment mais c'était trop fort et ça ne faisait pas assez... träume.

-Tu pense qu'en droguant les gens tu auras ce que tu veux d'eux ?

-Ahr nein, ne me prend pas pour une idiote. Sie sollten niemals diejenigen provozieren, die Sie bedrohen. Ton père ne t'as pas appris ça ?

-Il ne m'a pas appris grand chose.

-Oh... j'espère, en tout cas, que ce n'est pas une leçon de France que tu vas appliquer. Es kann nur mit ihr funktionieren, toi tu es trop faible pour te libérer.

-Quoi qu'il y ait dans ta seringue, je ne te servirais à rien.

-Oh si. Ma famille me manque... et, comme vous avez tous changé et que je ne peux pas en faire de même, j'ai décidé de vous rendre de nouveau normal. » elle le piqua dans le cou, n'injectant pas tout de suite le produit.

« -Ne t'en fait pas. Tu vas te sentir beaucoup plus fort... et tu le seras. Mais attention, tu seras aussi beaucoup plus agressif. Déjà avec le peu que j'ai mis dans ta bière, tu as démarrer au quart de tour...

-Q... quoi ? » il sentit ses muscles se crisper.

« -Oui, comprend moi. C'était pour voir si tu arrivais à gérer la chose... et tu as été tout à fait « normal » avec France et l'autre connard. J'en conclu que tu t'alliera à moi.

-Du steckst deinen Finger ins Auge und bis zum Ellenbogen !

-On pari ? » elle injecta tout.

Tout le corps de Germany se crispa, il sentit ses veines se tendre comme si la pression augmentait. Il serra les dents et les poings le plus possible, impossible de se contrôler.

« -A... arrête ça ! » mais elle avait déjà retiré la seringue, reculant même en voyant ses yeux s'injecté de sang.

« -Mais je ne fais plus rien. C'est toi qui résiste et qui te fais du mal. » elle lui caressa la joue, sur ses gardes.

« -Détend toi, plus tu résiste, plus tu souffre.
-Schmutzige Fäulnis... je vais te... » il s'accrocha aux accoudoirs, les arrachants même.

« -Moi ? Allons, tu n'as rien contre moi... le soucis, c'est Russie, non ? » elle sourit, se rapprochant, se sentant de plus en plus confiante.

« -Moi, je suis la solution. »

Il se laissa faire, incapable de bouger, sa vue se brouillait, devenait flou avant de se déformer.

« -Ich werde ihn töten.

-Très bien. Et, ensuite ?

-Ensuite... » il tremblait un peu.

« -Dann garantiere ich dir, dass du endlich eine Familie hast. »

Elle le laissa se lever, le produit faisait effet. Il était plus fort, un peu plus maniable quand on avait les bons mots et, surtout, il était beaucoup plus agressif ! Parfait pour France... et les autres. Oui, en parlant avec son frère, elle avait constater qu'il avait vraiment beaucoup trop changé... mais aussi qu'elle ne voulait pas être juste seul.
Oubliant sa promesse, elle avait empoisonnée son neveux et comptait bien s'en prendre à lui... puis à leur père... et à leur grand-mère... pas seulement à France. Mais, quand elle tourna le dos à Germany pour sortir de la pièce, elle se prit un coup... Russie était arrivé.

« -Je savais que c'était encore un coup de cette... » mais l'allemand lui rendit immédiatement la pareil.

« -G... Germany ? » ne comprenant pas, profitant de cela, celui qui ne se battait jamais se trouva un talent inné en la matière.

Et puis, en se prenant des coups de poings, toujours plus fort, Russie se souviens ce qui c'était passé quand les autres avaient ressuscité fraichement... Germany était dans le même état. Il se faisait ruer de coup, n'osant pas répliquer. Mais, quand N****** se décida à partir pour mener à bien la suite de son plan, laissant Germany se battre et faire ce qu'il voulait. Après tout, ils étaient d'accord sur la suite, une fois qu'il en aurait terminé avec ce connard, il la retrouvera. Le russe se prenait plusieurs coups encore et encore en rafale, il n'arrivait même plus à parler, à reculé, acculé contre le mur, il ne pouvait rien faire...

« -Sterben. » répétait-il.

En entendant ça, sa voix déformé par la colère, la rage, la haine... et la douleur. Il lui attrapa les poignets... il était trop fort pour l'arrêter, c'est que l'autre se laissait faire à ce moment précis.

« -A... arrête...

-Quoi ? Tu me supplie ? » un sourire malsain.

« -J'adore. » il se dégagea et allait recommencer les rafales de coups... mais Russie le repoussa avec ses jambes.

« -Arrête ! T'es pas dans ton état normal !

-Qu'est-ce que tu en sais ? » il se précipita à nouveau mais cette fois, le russe évita et le plaqua contre le mur opposé avec le plus de force possible.

Non, il n'était pas en pleine « crise ». N****** lui avait fait quelque, il était trop fort. Même si l'allemand faisait beaucoup de sport, qu'il avait une sacré musculature, il n'aimait pas se battre, il savait à peine se défendre et ses coups n'étaient pas assez fort par manque de volonté.

Un pacifiste qui devient fou...

« -Tu te calme !

-D'abord tu crève. » Il lui mit un coup de boule.

Russie recula alors avant de se prendre un crochet du gauche en pleine mâchoire. Mais il n'avait pas le même point faible que son père.

« -Germany... je t'en prit... » il arrêta encore un coup.

« -Je... je veux pas te faire du mal.

-Es ist nicht gegenseitig. » il avait les veines de tout son corps gonflées, prête à exploser, les muscles tendu... en perdant presque le souffle.

« -Très bien... » face aux yeux rouges injecté de sang de son compagnon et futur assassin, il le lâcha.

« -Vas y... » il se laissa glisser contre le mur douloureusement.

« -Mit Vergnügen ! » il lui mit un coup de pied directement dans le nez.

Pourquoi faisait-il ça ? Après un second coup, il s'arrêta. Pourquoi est-ce u'il faisait ça ? Pourquoi il s'en prenait à Russie ? Qu'est-ce qu'il lui avait fait ?

D'accord, au début, ils étaient juste rien. Et puis, il a commencé à le draguer ? Enfin, c'est ce qu'il crut... mais non, c'était plus pour une bonne entente... le travail... Germany recula.

Il se sentait mal...

Et puis, ensuite, il fit une bourde terrible. Il l'invita à déjeuner. Russie accepta et il dragua ouvertement la serveuse... avant de lui demander s'il la trouvait canon. La vint l'erreur, il répondit qu'il était gay.
Il ne se souvenait plus de la suite...

Pourquoi il était avec lui ?

Pourquoi ils allaient se marier ?

Il l'aimait pas... il l'avait jamais aimé... personne ne l'avait jamais aimé, il avait toujours été seul ou un outil. Son père l'avait eut pour se servir de lui, France l'aidait pour qu'il lui serve... et Russie aussi. Pourquoi ? Parce qu'il avait besoin de réputation ou un allié en UE... ou n'importe quelle autre raison...

Il s'écroula, se sentant vide, désespéré... il avait envie de mourrir. Sa vie ne servait à rien, il était... rien. Finalement, tout le monde aurait mieux fait de choisir Est. Lui aurait été un meilleur fils, un meilleur ami... il n'aurait pas été aussi stupide, il aurait une vrai relation de couple. Il ne serait pas une marionnette débile qui se fait drogué par une garce.

Il resta au sol, fixant le sol, le regard flou. Comment est-ce qu'il avait perdu la vue d'un oeil ?
Il ne se souvenait plus de rien...

Il avait surtout mal à cette oeil justement... il en saignait, il ne le sentait pas. Et puis, il se releva, la mort au ventre, il s'en alla... il essaya. En partant, il passa près de Russie qui lui attrapa la jambe et tira.

Il tomba... et resta au sol, allongé sur le ventre, incapable de bouger. Le russe resta immobile, appuyé contre le mur, il saignait de partout, surtout du nez... il avait du mal à respirer.

Mais l'allemand se releva, il était mort à l'intérieur, il avait juste eut un ordre et comptait bien l'exécuter.

« -Je t'ai dis de crever. » il le frappa encore, l'assommant avant de partir et de le laisser pour mort.

Pendant ce temps, France se réveilla... elle avait mal partout, comme si elle venait de se prendre une sacré gueule de bois. UK lui caressa doucement le dos.

« -Tu te sens un peu mieux ?

-Oui... enfin... je... je crois que j'ai de la fièvre.

-Let me see. » il posa doucement sa main sur son front mais elle se blottit alors contre lui, l'embrassant dans le cou.

« -France ? » l'arretant doucement.

« -Tu es un peu chaude, en effet.

-Oui...» en l'embrassant doucement.

« -Repose toi. Je vais peut être chercher un thermomètre.

-Non. » elle le retenue sans grands efforts, lui savait très bien que ça ne servait à rien de lutter, qu'elle était plus forte.

« -You do not feel well ?

-Oui... mais je veux pas que tu parte... » elle passa ses bras autour de lui.

« -Me laisse pas toute seule... » angoissé soudainement.

« -Hey... hey, I don't move, I promis you. » elle enfoui son visage contre la nuque de son amant et en respira l'odeur.

UK resta allongé sur elle, respirant aussi l'odeur de sa belle, caressant doucement sa peau... et puis, une idée le fit sourire.

« -C'est la première fois que tu fais ça.

-Mh ? » tout faible, un peu fragile.

« -De... » ça le perturbait même un peu.

« -De me retenir comme ça pour pas que tu sois seule.

-C'est pas vrai... je l'ai déjà fait... pleins de fois...

-Quand ?

-Quand... après la guerre, quand je suis rentré chez moi la première fois. J'avais... pas envie que tu sois pas avec moi.

-C'est pas pareil, tu n'avais pas à le demander, je ne voulais pas te quitter... après ce qui est arrivé, j'y arrivais pas...

-Mais... tu voulais dormir sur le canapé... c'est moi qui voulait pas que tu t'éloigne. » l'anglais se laissa glisser pour poser sa tête sur le ventre de France.

« -It's true. » il adorait être comme ça.

« Tellement de bons souvenirs... » sourit son autre lui avant de retrouver un air sérieux.

« That you wasted. » il sera les poings, la douleur devient atroce.

« -Ça ne va pas ? » elle le sentit se crisper.

« -Oui... oui... juste... » la douleur persista mais son corps se détendit.

« -Ça me rappel quand tu attendais USA. »Elle lui caressa doucement la joue.

« -Oui... » elle referma les yeux, lui resta la, tranquillement installer contre elle, sentant son coeur battre, sa respiration, tout.

Rien n'allait, ça l'inquiétait. Elle respirait rapidement, son coeur battait si vite, sa peau brulante et... tout ça alors qu'elle semblait parfaitement calme.

« -France, je... » il entendit un bruit.

« -Oui ?

-Attend. » il se redressa.

« -Je crois qu'on a sonné.

-Ignore... ça doit rien être d'important. » encore une fois.

« -C'est surement Empire... » bien décidée à ne pas bouger de son lit... même à faire quelque chose dans le lit.

C'était comme si... son esprit était terriblement embrumé.

« -J'ai envie... » murmura-t-elle.

On sonna encore avec insistance.

« -Bon...

-Oui... » soupirèrent ils ensemble avant de se lever... mais n'arrivait pas à tenir sur ses jambes.

« -Attend, j'y vais.

-Non... ça va... vraiment. » les deux étaient en pyjama... oui, UK avait un pyjama chez France.

Mais un vrai pyjama à carreaux, dans le pure style britannique. Même France n'avait pas ça, elle portait une espèce de jogging gris très large avec un tee-shirt de la même couleur. Mais, point positif... ils avaient les même pantoufle lapin ! Autant dire que, quand les deux ouvrirent la porte, Prussia éclata de rire.

« -Et ben ! Vous êtes fait l'un pour l'autre.

-Tu veux quoi ? Je dormais...

-Dans ses tenues, je n'en doute pas. » mais elle calma sa crise de fou rire.

« -Je ne vais pas demander ce que fait UK, chez toi, en pyjama. J'aimerais juste savoir où est mon arrière-petit-fils.

-Pour ?

-Second est inquiet, et me rend dingue. Third aussi est inquiet mais ne veut pas laisser Alsace seule...

-Pourquoi ?

-Elle a des contractions.

-Vraiment ? Depuis combien de temps ?

-Aujourd'hui elle a eut la première... elle pense qu'elle en a encore pour quatre jours mais, je vais pas t'expliquer.

-En effet. Donc c'est toi qui cherche Germany et pas Second ?

-Si, il cherche avec moi mais sait très bien que tu ne lui diras jamais rien.

-Il va bien, on a parlé il y a... » elle regarda son amant.

« -Quatre heure maximum.

-Oui. Et le connaissant, il doit pas être loin de...

-D'ici. » intervint N******, derrière elle, son neveux, fixant le sol.

« -Vous voyez ? Avec sa tata préféré. » elle sourit.

« -Et, bientôt, on sera en famille. » elle grimaça en voyant UK.

« -Par contre, tut mir leid meine Liebste mais ton jouet maintenant, c'est moi. Plus lui. »

Prussia se mit devant France, il n'avait fallut qu'un regard pour que l'allemande comprenne que la française n'allait pas bien. C'était si facile à voir quand ils étaient à deux. Lui l'a protégeait, elle s'appuyait sur lui et inversement quand il le fallait... même si aucun des deux ne le voyait.

Même quand ils pouvaient s'entre tuer ils faisaient ça... alors, maintenant qu'ils avaient remit le couvert, c'était encore plus flagrant.

« -Das letzte Mal warst du nicht genug ?

-Nein. Je suis tenace, tu le sais. On est endurant dans la famille.

-Mais bien sur. » Prussia soupira.
« -On obéit aussi au plus âgée et plus fort.

-Mais je suis tout a fait prête à obéir à ma verehrt France.

-S'il ne faut que ça, retourne en enfer et laisse Germany tranquille. »

D'un signe de tête, elle invité son neveux à avancer.

« -Pour la seconde demande, je ne l'oblige à rien. Il pense comme moi qu'il est temps que les De France s'associe aux Reich... définitivement comme eine schöne und große Familie ! »

Prussia surveillait Germany... elle sentait le mauvais coup, surtout que le comportement de son descendant, elle le connaissait maintenant, n'était pas du tout normal.

« -Geht es dir gut ? » demanda-t-elle en voyant le sang.

« -Il ne va pas te répondre... pas tout de suite.

-On va faire la version courte, tu lui a fait quoi ? » demanda France en sortant... l'anglais restant contre elle.

« -Oh, toujours dans son dos... méfie toi, la dernière fois que tu avais fais confiance à quelqu'un au point de le laisser dans ton dos, il t'a trahis... et lui a prit la fuite.

-Et toi tu m'as torturé, bravo tu as dix sur dix en mémoire. » un rapide regard à l'anglais avant de se mettre à tourner.

Le but était simple, faire un grand cercle pour faire croire qu'on ne s'approche pas alors qu'en réalité si. Même faible, elle gardait ses réflexes.

« -Aller... admet le, se serait bien. Une vrai famille... avec toi à sa tête bien sur.

-Was ? En plus sous les ordres de quelqu'un ? Mais c'est mal me connaitre ! » répondit Prussia qui surveillait Germany, comprenant à la fois l'idée de France... mais aussi de son arrière petit fils.

L'anglais aussi l'avait comprit, il laissa France prendre de la distance. Ils avaient une arme, c'était sur.

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