Chapitre 1 : La visite du docteur

Loin de la, UK était entouré de ses enfants. N'étant pas invité à la stupide fête d'Alsace, il avait organisé une contre soirée. Entourer donc d'Angleterre, Ecosse, Nord Irlande, Pays de Galles, USA, Canada, Nouvelle-Zélande et Australie...

Et personne n'avait vraiment envie d'être la. Les quatre premiers étaient clairement forcé, obligé ou il leur coupait les vivres. USA et Australie avaient trainés Canada et Nouvelle-Zélande...

L'ambiance était morte.
Ils étaient tous assit dans l'immense hall chez leur père, il faisait froid. Le moindre bruit était amplifié par l'écho de la pièce. Personne ne parlait. USA fixait tristement la misérable tasse de thé devant lui, Nouvelle-Zélande et Australie mourraient littéralement de froid, et Canada qui n'avait pas eut le temps de mangé dans la journée... et bien ça n'allait pas s'arranger.

« -Et oui... vive la pénurie. » soupira Ecosse...

« -Ecosse, si c'est pour dire des âneries, tait toi.

-Tu as de la chance, père, que cette règle ne s'applique pas à toi. » pleine de haine.

« -On a plus rien à bouffer, on a plus rien à boire... et, en plus, tu fais de la provoque...

-Nord ! » UK se redressa, tapant sur la table.

« -Je ne céderais pas !

-Mais on est pas en guerre, merde ! » enchérie l'écossaise.

« -C'est nos amis ! Nos alliés ! Mais parce que tu voulais absolument te barrer de l'Union, t'es partit en pensant qu'il allait tout t'accorder !

-Je ne te permet pas de me parler sur ce ton !

-Bon ! » lança Nouvelle-Zélande en se levant.

« -C'était très sympa mais...

-Assit. » lui lança froidement USA.

Il obéit... n'osant même pas répondre.

« -Ecosse, calme toi.

-Tu peux commander tes frères, USA. Pas moi.

-Ne parle pas comme ça à ton frère. » sans crier... mais l'accent anglais ressortait.

« -Ce n'est pas parce que c'est ton fils que c'est mon frère. On lui peut-être parlé trois fois en tout.

-Je t'ai dis de te taire, Ecosse. Tu obéit.

-Et moi, j'ai décidé de parler. Parce que j'en ai marre qu'on ne m'écoute pas. Je ne voulais pas quitter l'Union. Je ne voulais pas ne même plus avoir de bouffe !

-Sans parler de l'alcool... » sanglota presque Angleterre.

« -Tu vois, même le lèche cul regrette.

-En même temps, alcool à plus rien à boire. » enfonça Pays de Galle.

« -Ça suffit, je me casse, Sud m'a invitée.

-Tu ne vas pas chez cette traitresse !

-C'est ma soeur jumelle, j'y vais si je veux !

-Je peux venir ?

-Moi aussi ?

-Bien sur. Elle, elle a de la nourriture ! » alors que les trois allaient pour partir, USA se leva, les attrapa par le col et les rassit.

« -Tu as raison, Ecosse, on ne se connait pas assez. On va profitez de cette soirée pour se connaitre. »

Ils restèrent assit...

Dans le silence.

« -Thank you my son.

-De rien. »
Canada sourit doucement.
« -Je... je sais, on est plus proche de la famille du coté de maman mais...

-On ne parle pas de France. » méchamment.

« -Mh ? Un peu ? Tu parle. Notre cher père c'est littéralement incrusté dedans et vous, vous avez suivit.

-C'est pour dire, avant le brexit, on avait carrément oublié notre existence.

-On nous prenez pour un trouble psychiatrique ! »

Angleterre ne dit rien.

« -Et puis ta le lèche cul alcool en manque la !

-Le chou-chou des oublié !

-Laissez votre frère tranquille et arrêtez de gâcher cette réunion de famille.

-Pour la dernière fois, on est pas une famille ! » son cris résonna dans le vide...

UK ne réagit même pas, il l'a regardait, comme si elle était folle. Elle se leva, ce n'était pas la première fois, loin de la, qu'il l'a prenait pour une imbécile incapable de se tenir correctement. Mais elle n'en avait que faire... sincèrement, elle était surement à peine née qu'il l'a regardait déjà comme ça.

« -Comment veux-tu qu'on en soit une ? Les seuls qui ont la même mère, en dehors de tes fils, c'est Nord et Sud. Et la, c'est parce qu'elles sont jumelles. Tu nous as pas élever... on existe même pas. » plus calme, hurler ne servait à rien.
Lui parler ne servait à rien.

Ecosse finit par partir, Irlande l'a suivit ainsi que Pays de Galle. Ne restait donc, autour de la gigantesque table que USA, Australie qui était venue se serrer contre Canada et Nouvelle-Zélande, Angleterre et UK.

Le père baissa la tête.

Il était incapable d'être un vrai père pour ses enfants... tous ses enfants.

La mine grave, comme perdu dans ses pensées. Puis, soudain, il fit signe à son major d'homme qui lui apporta quelque chose, discrètement. Il déposa une petite pilule qu'il avala tout de suite avec sa tasse de thé d'une seule traite. Une fois cela fait, il s'avachit légèrement, comme soudainement très épuisé.

« -Papa ? Ca... ca va ? » demanda Canada, inquiet.

C'était rare de voir UK perdre contenance comme ça. Lui qui montrait rarement ce qu'il ressentait, qui était toujours très droit, très digne, froid même. La, il se montrait clairement dans un moment de faiblesse, peut être minime mais... tout de même assez étonnant pour en devenir même inquiétant. Surtout pour son second né, déjà d'une nature soucieuse pour ceux qu'il aime.

« -Everything is fine. Just, all of this exhausted me. I think it's best that you go... even if I don't want to kick you out.

-Oui, bien sur. » USA se leva faisant signe aux autres d'en faire de même.

« -Have a good evening.

-You to. »

Ils partirent...

Le maitre des lieux se tourna vers le dernier encore assit. Son fils ne regardait que la table, fixement, sans dire un mot. Il n'osait pas partir avant qu'on ne lui en donne expressément la permission... ou l'ordre.

UK fera les yeux un très court instant.

« Qu'il parte... mais ne soit pas trop dure avec lui. »

« Il est pathétique, j'en peux plus de le voir. »

Ça n'avait duré qu'une seconde...

« -Angleterre ? Tu peux aussi y aller. » un peu plus doux que ce qu'il pensait dire... comme si quelqu'un d'autre avait dit ça.

« -Thanks, father. I wish you a good night. » et il s'en alla.
Son père ne lui répondit même pas, faisant à nouveau signe à son major d'homme d'approcher.

« -Call my doctor. My migraines are unbearable.

-Immediately Sir. »

L'Etat alla s'enfermer dans sa chambre, enlevant enfin son fameux monocle, son célèbre chapeau et sa veste si élégante avant de défaire un peu son col. Une fois un peu plus alaise, il alla dans la salle de bain de ses « appartements » pour se passer de l'eau sur le visage.

Quand il releva la tête, se voir dans le miroir... il se sentit vaciller.

Partir en arrière, perdre l'équilibre...

Tomber...

Mais le mur arrêta sa chute et, son contact le ramena un peu à la réalité. Son regard fixe s'anima à nouveau, se détachant enfin de la surface réfléchissante. Son médecin personnel arriva très vite, trop vite pour de simple migraine, mais ça, le personnel n'en avait que faire. S'il y avait bien une chose que l'anglais savait faire, c'était s'entourer d'employés d'une fidélité et d'une discrétion inégalable. Même ici, ce n'était pas sa demeure « habituel », c'était celle de repos de sa mère et de ceux qui l'avaient précédés. Loin de tout, il pensait un peu fuir ses soucis en venant ici, malgré les énormes soucis de chauffage du vieux château en pierre, personne ne viendrait le déranger ici à part ceux qui y étaient invité.

Le docteur fut le seul à pouvoir entrer. Ils se connaissaient depuis longtemps. UK était son premier patient et à vie, l'anglais détestait changer de personnel, sauf quand il n'avait pas d'autres choix... un décès, un départ à la retraite... des choses inévitables au vue de la différence de longévité entre lui et les autres.

« -Bonjour, Sir. » dans un excellent français malgré un terrible accent tout à fait britannique.

« -Good evening, thank you for coming so quickly.

-En français, Sir. Quand vous êtes en crise, je préfère.

-Oui... bien sur. » soupira-t-il, faisant un gros effort pour se concentrer tout en s'asseyant sur le lit.

« -Rappelez moi pourquoi ? » en se massant la tête d'une main.

« -Pour savoir à qui vous parlez et pour que vous vous concentrez sur notre conversation plus que sur les autres.

-Oui... oui, bien sur...

-C'est votre sixième crise cette semaine.

-Je sais. Le traitement n'est plus assez fort.

-Vous le prenez bien à période fixe ?

-Oui et... one minute please... » son regard partit dans le flou.

Il n'arrivait plus à parler.

« -Sir ? »

Son regard repartit dans le vide, il murmurait quelque chose d'incompréhensible.

Le médecin hésita. Devait-il l'interrompre ? Le « réveiller » ? Ou écouter ce qu'il disait pour mieux comprendre, savoir ce qui provoquait pareil crise à certain moment.
Si seulement UK pouvait accepter d'aller voir un spécialiste...

« -Sir. » il le secoua doucement au niveau de l'épaule...

Mais rien...

« -Sir, vous m'entendez ? » essaya-t-il encore.

Soudain, l'anglais se pinça violemment le bras et il releva la tête. A nouveau conscient et même plus concentré qu'avant. Mais cette vision inquiéta le docteur.

« -Levez vos manches, s'il vous plait.

-Je ne préfère pas. Surtout... que vous savez ce qui s'y trouve.

-Justement. Levez vos manches, Sir. »

Honteux, il obéit, levant ses manches, découvrant des cicatrices, blessures très fines et bleues multiples.

« -Vous blesser ne va pas vous soigner.

-Ça les calmes... ils me laissent tranquille.

-Sir... vous savez ce que j'en pense. » en désinfectant les plaies.

« -Je n'irais pas voir un psy.

-Vos crises sont de plus en plus rapproché.

-C'est la période, ça va passer. Quand je serais moins nerveux, les crises s'espaceront. »

Le docteur soupira.

« -En attendant, je ne peux que vous prescrire votre traitement en plus puissant... mais, bientôt, je ne pourrais faire mieux. Je vais aussi renouveler votre ordonnance de tranquillisant.

-Thank you. » descendant ses manches, attendant la nouvelle ordonnance.

« -N'oubliez pas, sous le pseudonyme.

-Vous n'en avez toujours pas parlé ?

-Il en va de ma réputation.

-Comme vous le voulez... mais, vous connaissez mon avis. Sans soin approprié, sans en parler, votre état ne pourra que ce dégrader. »

UK baissa les yeux.

« -Je sais... je vais essayer de me détendre un peu plus, ça passera.

-Chaque situation de crise vous rend plus instable. A force, la « camisole chimique » ne suffira plus et vous vous ferez de plus en plus de mal inutilement.

-Rien ne peut me soigner.

-Mais un rien peut vous aider. » Il lui laissa la feuille.

« -Pensez y, Sir.

-Yes... je veux dire, oui. Bien sur... » son regard dériva vers le tableau du château accroché au dessus de la cheminé.

En dessous, une photo en noir et blanc de famille.

USA, Australie, Nouvelle-Zélande, Canada et... et France.

« Il faut lui en parler. »

Il finit par faire oui de la tête.

« -Merci docteur. Je peux vous demander tout de suite les tranquillisant pour que je puisse m'endormir ? »

En réponse, le docteur posa un flacon de médicament sur la table base.

« -Se sont les même dose que les précédents.

-Merci. Bonne soirée.

-De même, Sir. Et, en cas de besoin, appelez moi.

-Oui. »

Il partit.

UK voulue prendre un des médicaments... en vain, sa main se figea en pleins mouvement.

« You can always dream. »

Incapable de bouger...

« Oui, ne nous sous estime pas. »

« We are not just crises. »

« Tu as intérêt à parler de nous à France. »

Il perdit connaissance, comme profondément endormit, incapable de bouger, à peine de respirer.

Comme anesthésier. 

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