Bonus

Devant le berceau, bien face à la petite Ambre, France et Prussia regardait leur descendante commune en discutant. La petite était si adorable, la, à les regarder avec ses grands yeux et se petit sourire si innocent. Elles s'étaient bien mis en face d'elle et du même coté pour ne pas la déranger.

« -Ce prénom est parfait.

-Oui... ça lui va bien.

-Ne recommence pas Prussia. » soupira la française.

« -Je trouve ça quand même très français.

-Mais arrête, il n'y a que toi pour trouver qu'Ambre sonne particulièrement français.

-Je ne suis pas la seule ! Second pense comme moi.

-Alors il n'y à qu'un Reich pour trouver ça très... oh. » s'arrêta-t-elle, commençant à se dire que c'était surement aussi ce que pensait Third...

« -Oh ! » lança alors Ambre, essayant d'imiter sa grand-mère.

Un silence, l'attention des deux femmes était à nouveau et complètement concentré sur l'enfant.

« -Elle m'a imité ! » France l'a prit dans ses bras.

« -Ma petite Ambre chérie m'a imité !

-Pourquoi toi ? C'est pas juste ! Moi aussi je peux faire des onomatopée !

-Mais c'est moi qu'elle a imité ! » câlinant tout doucement la petite dernière de la famille.

« -Ahr... »

Ambre regardait Prussia sans comprendre pourquoi elle faisait cette étrange tête... et la, comme si elle avait comprit, elle ouvrit la bouche :

« -Ah...r ! » essayant encore d'imiter parfaitement son autre ascendante.

« -Elle... » elle lui caressa la joue, aussi joyeuse que France soudainement.

« -Elle m'a aussi imité ! » en mettant bien l'accent sur le « aussi ».

Elles câlinèrent l'enfant qui souriait, heureuse de tellement d'attention mais ne riant pas. Des rires, il n'y avait que Néo qui arrivait à en obtenir de la part de sa toute jeune cousine. Et ça, les deux femmes le savaient mieux que n'importe qui.

« -Dit... toi, tu sais comment faire rire Ambre ?

-Oui. Néo m'a donné son secret.

-Vraiment ? Sagen Sie mir.

-Pas de soucis. Il sait que personne ne le fera de toute façon.

-Comment ?

-Il fait des grimaces, e déforme complètement le visage et ça l'a fait mourrir de rire.

-Grimassen ? » en se baissant pour être au niveau de l'enfant, blottit contre France.

« -Il a raison, même pour voir cette petite bouille s'illuminer, je ne ferais pas ça.

-Mh... en effet. De toute manière, je ne sais pas en faire... enfin, pas plus que celle qui me vienne naturellement.

-Oh ! C'est le mannequin qui dit ça.

-Mannequin ? » répéta la française sans comprendre.

« -Fait l'innocente, tu es si jolie que tu pourrais faire tourner n'importe quelle tête.

-Ma pauvre puce, tu es si jeune et tu dois déjà entendre des bêtises pareil. » berçant la petite.

« -Oh, alors tu vas me dire qu'UK est aux anges depuis quelques temps juste... comme ça ? Qu'il est tout le temps chez toi juste pour le travail ? »

La française recoucha alors Ambre dans le lit, se tournant vers l'allemande.

« -Et toi, tu vas me dire que ce suçon que tu as dans le cou et que tu essaie de cacher sous ce col roulé noir n'est pas le signe du retour d'un de tes amants ? »

Prussia rougit terriblement.

« -Qu'es... qu'est-ce que tu en sais ? Es kann ein neues sein !

-Ah non, ce n'est pas un nouveau, c'est un ancien vue ta réaction. » elle tira alors soudainement sur son col et le baissa.

« -Mh... et vue la jolie trace, je peux même te dire que c'est... Russia-Empire ?

-Comment tu...

-La grande, l'immense, la sublime Prussia Reich, première du nom qui se laisse « marquer » par un homme ? Mais il n'y a que son taré de voisin pour faire cela.

-Marquer ? Richtig ?

-Mais oui. Tu as toujours été terriblement amoureuse de lui. C'est même pour ça que, j'en suis sur, tu espère que Second est son fils.

-La, c'est toi qui dit des bêtises devant Ambre !

-Ce n'est pas ce grand malade de Russia-Empire qui t'as fait ça ?

-Si... aber ich habe ihn viel schlimmer gemacht.

-Je n'en doute pas. » légèrement dégouté.

« -Oh ça va ! Toi tu t'es remit avec UK.

-Tu en a l'air bien sur.

-Oui et tu sais pourquoi ?

-Non mais tu vas me le dire ?

-Wir sind gleich ... in diesem Punkt sowieso.

-Mais encore ?

-Il a suffit qu'il me jure qu'il avait changé, qu'il me frôle, qu'il a l'air sincère... et j'ai cédé. » elle soupira.

« -Le pire... c'est que ça m'a l'air vrai.

-Et c'est pour ça qu'on est pareil ?

-Ja. Parce que tu l'aime et... moi j'aime ce Bastard de R-E... pourtant, on est loin d'être naïve toi et moi...

-Certe. » elle caressa la joue de sa petite-fille.

« -J'ai toujours crut que je ressortais le pire de lui alors qu'il me forçait à donner le meilleure de moi. » murmura presque la française.

« -Et c'est pour ça que tu cours après lui sans fin... que, même après toute les souffrances, les horreurs, il suffit d'un regard pour que tu lui saute dans les bras.

-Moi, je ne saute pas... je tombe et toujours dans le panneau quand il s'agit de ce cher anglais.

-Ca va. Toi, il a l'avantage de... de ne pas avoir fait ce qu'il a fait à son fils. » Prussia baissa la tête, se mettant à faire comme France, soit caresser tendrement l'autre joue d'Ambre.

« -Tu es heureuse de l'avoir « récupérer » ton R-E ?

-Oh oui... pour l'instant, j'en suis convaincue, il a changé. Und du ? Ton UK te rend heureuse ?

-Tellement qu'une part de moi s'en inquiète.

-Nutzen Sie das Beste, um sich auf das Schlimmste vorzubereiten.

-La version française est plus poétique : profite du meilleur mais prépare toi au pire.

-En français ou en allemand, j'espère qu'Ambre sera moins bête que nous deux. »

Un rire sec raisonna alors tendit que Third entra, une serviette sur l'épaule et un biberon à la main... une scène qui les tuerait normalement de rire si elles n'avaient pas peur qu'il n'est entendu leur conversation.

« -Tu écoute au porte ?

-Vous croyez vraiment que j'ai que ça à faire ? » il prit doucement sa fille dans ses bras.

« -Ma princesse prend son biberon à température très précise, j'ai pas le temps de le laisser refroidir, moi. »

Aucune réaction étrange de sa part... il n'avait pas dû entendre, autrement il aurait déjà fait une scène à Prussia.

« -Tu as intérêt à bien t'occuper de ma petite-fille.

-C'est ma fille ! Je m'en occupe parfaitement. » il s'assit dans le fauteuil, elle dans ses bras, lui donnant le biberon.

« -Verdammt... la, je peux le dire, j'aurais tout vue.

-De ? Ton petit-fils qui joue les bons papa ?

-Ja ! Enfin, nein. C'est juste très perturbant de voir Third... verwöhnen.

-C'est vrai. Ça ne colle pas vraiment au personnage.

-Le personnage il vous... » il regarda alors sa fille dans ses bras, se souvenant d'Alsace et de son pot à grossièreté...

« -Il vous informe qu'il adore faire ça. »

Les deux furent choquée.

« -Ah ouais... même plus une réponse avec du mordant.
-En même temps, Prussia, il doit plus trop dormir avec un bébé aussi jeune.

-Ja, je confirme. Mais, comme dit, ça ne me dérange pas de me lever pour elle. » le pire, c'est qu'il n'avait même pas l'air plus fatigué que ça.

« -Aller, maintenant dégagez de la chambre de ma fille ! Sie verschmutzen die Luft, indem Sie Freundinnen sind.

-Dit le meilleur ami d'URSS.

-So eine Schande. » soupira Prussia en sortant.

« -Je ne suis pas son ami ! Scheisse ! » et zut, un billet dans le pot (puisque c'est dit devant un des enfants).

Une fois qu'Ambre avait tout mangé, il lui fit faire son rot et, avant de la recoucher, il la posa sur ses genoux pour qu'ils soient face à face.

« -Bon... tu promet tu le dit à personne ? » il attendit un peu, comme s'il espérait une réponse avant de prendre une profonde inspiration.

« -Pardon si ça fait peur. » chuchota-t-il avant de tirer la langue, essayant de faire comme son neveu...mais pas de rire, elle écarquilla juste les yeux en penchant la tête sur le côté, étonnée.

« -S'il te plait ma puce, Ich gebe mir große Mühe. » il plissa les yeux, faisant en même temps une bouche en bec de canard.

Alors la petite tendit la main, son père sourit et arrêta de grimacer pour se rapprocher, la laissant poser sa main contre sa joue.

« -Demain, tu vas enfin voir ton gr... un de tes grand frères. Tu as déjà vue Haut-Rhin, Bas-Rhin et, maintenant, tu connaitra aussi Germany Ouest. Tu vas l'adorer. » affirma-t-il, sur de la réaction de ce petit ange.

Son regard, si innocent, gentil, calme...
C'était la première fois que quelqu'un le regardait comme ça. Les jumeaux, il ne les avaient jamais vue à cette âge, Néo non plus.

« -C'est ma dernière tentative de la journée. Bemühen Sie sich ein wenig, Honig. »

Alors gonfla les joues le plus possible, laissant sa fille perplexe, avant d'ouvrir la bouche et de faire un bruit comme on débouche une bouteille en verre.

La, elle sursauta avant d'éclater de rire.

Enfin !

Il avait réussit à faire rire sa fille... lui.
En bas, dans la cuisine, France et Prussia se regardèrent alors que Loraine se cachait derrière sa mère, les trois glacé par le sursaut de joie de l'allemand à l'étage.

« -Euh... c'est Third qui a... rit la haut ?

-Oui... il doit avoir réussit à faire rire Ambre... » un peu gênée... c'est vrai que c'était terrifiant de l'entendre rire comme ça.

La région se dit alors qu'il avait dû avoir la même réaction en 1940. Néo fit un câlin à sa tante terrifié.

« -Ça va aller tata Loraine, Ambre à pas le même rire.

-Heureusement...

-Elle s'est tout mignon et gentil et ça fait pas peur.

-Oui... » elle sortit du dos de France.

« -Alors... c'est mieux que la petite tienne de toi, Alsace. » ajouta Prussia.

« -Oh oui. » conclut la plus âgée des françaises.
Les deux glacée jusqu'à l'os. 

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