🪐 Chapitre 2 : Les 3 mousquetaires
Bonjour !
Pour commencer, bonne année ! Je vous souhaite le meilleur 😊
Ça fait un moment que je n'ai pas posté et je n'ai que deux mots à dire là-dessus : fêtes et malade !
Mais me revoilà en forme.
Bonne lecture !
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Ce mec est canon.
Mathieu relève la tête de sa bouteille et je comprends par là, que ça faut bien trop longtemps que je fixe un des nouveaux.
- Je m'appelle Charlie, enchanté les gars.
Ils me sourient tous les trois, et j'espère que l'incident regard trop prononcé à été mis de côté.
Le blond, Philipe de mémoire, fait mine de vouloir parler avant de finalement s'abstenir.
Fred, ayant vu ce mouvement, le pousse d'un mouvement de bras, à dire ce qu'il a en tête.
- Je sais que je suis le seul à être à la fac ici, du haut de mes dix-neuf années d'existence... mais vous avez quel âge ? Il rigole Après Carl, Marcus, si vous répondez c'est pour les autres. Il se tourne vers nous Eux et moi, on est potes depuis la 6ème, ça remonte. Enfin, depuis leur 6ème et ma 5ème.
Je souris, je le trouve attachant à préciser autant de détails en plein milieu d'une soirée. Pour la peine, je me décide à commencer.
- J'ai 18 ans, je suis en Terminale générale.
Très vite, les gars répondent, parfois sans laisser le temps au précédent de finir sa phrase : l'alcool commence à s'installer.
- Fred et moi, on a aussi 18, et on est dans la même classe que notre Charlie. Dit Mathieu
- J'ai 19 ans et j'suis en Terminale avec les gars. J'ai redoublé ! Répond Diego
- Je vais répondre quand même à ta question Philipe, mais pour nos nouveaux potes ! Moi c'est Carl, j'ai 18 ans et je suis en Terminale.
À ce moment, je croise le regard de Carl et nous partageons une sorte de complicité difficile à expliquer. Tout ce que je peux dire, c'est que ce fait m'a à nouveau fait sourire, et que celui-ci m'a suivi.
Notre moment se coupe au son d'un raclement de gorge sonore qui nous fait tous revenir sur terre.
- Moi c'est Marcus, j'ai 18. Et je suis en Terminale générale, il faut bien y passer.
Je n'ai qu'un seul mot pour décrire son être : profondeur.
Ce qu'il a dit était tout à fait banal, mais son timbre de voix a fait en sorte que cela devienne passionnant, y compris pour des gens aux alentours qui se sont tournés pour voir à qui appartient cette voix si...singulière.
- Eh bah on comprend mieux pourquoi t'as pas dit un mot depuis le début ! S'exclame Fred en riant
Je m'attendais à ce que le concerné se braque, réaction que j'aurais personnellement eu, mais Marcus préfère sourire. Il répond même d'un ton moqueur :
- Il fallait bien que je vous laisse une chance d'exister.
Mathieu s'étouffe avec la fin de sa bière, qu'il avait toujours toujours main depuis le début de la discussion.
En bon sauveur que je suis, je le fais se tenir droit et tapote très légèrement son dos. Même si normalement on ne fait pas ça tant que la personne respire.
Suite à ça, tout le monde discute dans notre petit groupe. Je réagis deux ou trois fois. Quand je peux.
Très vite pourtant je me sens à part, mal à l'aise. Mes limites reviennent en force.
Si j'avais été seulement avec Fred, Mathieu et Diego, j'aurais certainement mieux tenu. Mais dans le cas présent, je me sens submergé.
Pour me calmer, je retourne dans le salon, devant la table où avant, il y avait Juliette : la reine de la soirée. Les gars ne disent rien sur mon départ. Tant mieux. Les anciens me connaissent, les nouveaux n'en ont certainement rien à faire.
Je repère facilement le quatuor de choc au milieu de la pièce, sur la piste de danse improvisée.
Ru saute dans tous les sens avec ses copines en gloussant : ils sont tous collés les uns aux autres et je la perds de vu quelques instants avant de revoir sa chevelure dépasser de l'amas d'humains.
Je n'ose pas m'approcher mais la fixe pour tenter de réveiller son instinct...pour qu'elle me repère.
Au bout de ce qui me semble une éternité, Ru crie.
- Charlie ! Attends-moi j'arrive !
Je lui montre mon pouce en l'air et la regarde se tortiller au milieu des gens. J'en profite pour regarder l'heure, il est minuit trente. Elle semble prévenir ses copines et finit par arriver devant moi.
- Ça ne va pas ? Tu veux qu'on rentre ?
Je souris, attendri par sa gentillesse et son attention envers moi.
- Gros coup de mou... je me suis sentis à part des gars et bon, disons que j'avais besoin de te voir.
Ayant l'habitude de mon comportement, elle me prend dans ses bras et me laisse lui raconter mon début de soirée sans piper mot jusqu'à ce que je finisse.
- Je suis contente que tu n'es pas vu la première partie avec ces inconnus comme une épreuve et que tu les apprécies plutôt bien. C'est déjà un pas de géant ça Charlie ! Pour la fin, ne t'en veux surtout pas, c'est entièrement ok !
Je la serre contre moi sans répondre, tentant de faire fi du brouhaha qui nous entoure.
- Eh Charlie, désolé de vous déranger euhm...
On se sépare en entendant cette voix, que je sais appartenir à Carl.
- Tu es ? Demande Ru Moi, c'est Ru, la meilleure amie de monsieur.
Il nous jette un regard étonné et répond par son prénom sans donner plus de détails à Ru. Il se reconcentre ensuite sur moi, en plongeant son regard dans le mien.
- On s'inquiétait avec les autres. Alors je me suis proposé...enfin on était trois à vouloir venir. Fred, parce que c'est toujours lui qui vient apparemment, Marcus parce qu'il pense t'avoir fait peur et moi parce que...j'avais envie.
Décidément, son habitude de donner pleins de détails inutiles me plaît beaucoup. Je me demande de quelle couleur sont ses yeux ... dommage que les lumières de la maison ne me permettent pas de la voir avec justesse.
- C'est gentil de votre part. Et ouais. C'est Fred qui s'occupe de moi dans les soirées et Mathieu pour les cours, ils se sont partagés les tâches. Je lâche un petit rire Mais j'avais besoin de voir Ru.
La concernée s'accroche à mon bras pour me faire un bisou sur la joue, signe qu'elle va annoncer son départ.
- Bon vu que ça va mieux, j'y vais ! Sauf imprévu, on se rejoint dans l'entrée à une heure trente pour que tu sois rentré pour ton couvre feu ! A plus Carl !
Et elle s'en va. Me laissant avec Carl.
- Si t'as envie, de nouveau... reviens avec nous ! On allait commencer un jeu, et tu pourras rassurer tes amis et Marcus ! Sauf s'il t'a vraiment fait peur.
Oh non Marcus... peur n'est pas le mot approprié.
- Non pas du tout ! Et oui je viens. Avec plaisir.
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