chapitre 29
Adile quitta la pièce qui a présent était silencieuse, Maria était allongé en position fœtus n'osant plus se relever.
Ses larmes coulaient silencieusement le long de son magnifique visage, ses mains posé sur son ventre, elle inspira et expira à plusieur reprise essayant d'irradier la douleur qui s'était emparé de son ventre.
Adile ne l'avait frapper seulement à cette endroit, le message était clair ses bébés devaient mourir et ses dans un sanglot que Maria laissa dévaler sa tristesse.
Elle avait perdu ses bébés elle en était sûr, la violence des coups était telle qu'elle en avait perdu connaissance.
Son coeur se comprima dans sa poitrine, cette douleur était encore plus forte que la douleur physique et personne ne pourrait l'apaiser.
La jeune femme sursauta lorsque des coups de feu retentirent, elle aurait voulut se relever mais la douleur était tel qu'elle replia ses jambes sur elle même.
Farès pensa t'elle, elle en était certaine, c'était lui. Son prince l'avait retrouvé et dans un regain d'énergie elle se releva en s'appuyant contre le mur.
Elle se mit à gémir de douleur mais il fallait qu'elle se montre, qu'elle le guide jusqu'à elle.
- Farès ! Hurla t elle à plusieur reprise
Maria sentit un écoulement sur sa jambe se qui fit accélérer son pouls, elle leva sa robe longue et toucha sa cuisse avant de la relever.
Sa main était entièrement taché de sang, ne voulant pas y croire elle se mit à frapper contre la porte
- Farès ! Mon dieu Farès, dit elle en se laissant glisser contre le mur, qu'ai-je fait, j'ai provoqué la mort de mes enfants.
Les mains contre son visage, elle pleura encore en encore jusqu'à ce qu'une silhouette qu'elle reconnu apparaisse.
- Lève toi ! Ordonna Ahmed
Maria lui adressa un regard de dégoût elle aurait voulu lui sauter au visage et le frapper mais elle était tellement faible qu'elle ne pouvait même plus bouger.
Ahmed la souleva de force jusqu'à ce qu'il se rende compte que la jeune femme était pâle. Il vit le sang sur sa robe et comprit qu'elle faisait une hémorragie.
- Adile porte là !
Il s'approcha d'elle mais Maria puisa dans ses dernière force pour lui cracher à la figure.
- Ne me touche surtout pas ! Farès te tuera tu m'entends !
Il la souleva de force et la mise sur son épaule, incapable de bouger elle commençait à sentir ses forces la quitter peu à peu.
*
Farès écarquilla les yeux en voyant son beau père qu'il pensait mort.
- Ahmed sais que vous êtes le père de Maria ?
- Non mais ils ont utilisé cette ruse contre ma fille, mon corps n'ayant jamais été retrouvé, Ahmed en a profité pour lui faire que j'étais toujours vivant sans réellement savoir que je l'était. Ici nous savons tous ce qui se passe grâce aux gardes qui se parle beaucoup, c'est comme ça que j'ai su que ma fille avait été épargné.
L'homme releva son regard embué des larmes vers Farès, il cherchait une réponse même si il l'a connaissait déjà.
- Effectivement elle est la seule survivante, souffla Farès avec peine.
Mohamed ferma les yeux laissant couler ses larmes de douleur, sa femme et sa fille était bel et bien décédé, il le savait mais il avait gardé espoir jusqu'au bout.
Il releva la tête déterminé à retrouver sa fille.
- Il y a une seconde grotte, lui indiqua Mohamed en proie à la colère. Allons y avant qu'il ne réussisse à s'enfuir.
Farès acquiesça d'un signe de tête.
- Prince, le reste de la garde est dehors ils viennent d'arriver.
- Qu'il s'occupe des rescapés de mon peuple et quand aux autres, qu'ils croupissent en prison sans condition de libération.
- Je vous suis, dit le jeune prince en suivant son beau père.
A l'aide d'une torche, les deux hommes avancèrent plus profondément dans la grotte, Farès jura entre ses dents en voyant que Ahmed avait tout prévu.
Il avait fait creuser la grotte qui le ferait certainement rejoindre un point de sortie ou se trouvait une voiture ou autre, Farès devait les rattraper avant qu'il ne soit trop tard.
- Rejoignez dès que vous le pourrez mais je ne peu vous attendre.
Mohamed plongea son regard dans celui du prince
- Courez votre altesse, retrouver ma fille.
Farès se mit à courir comme si ça vie en dépendait, le coeur battant à tout rompre il ne devait plus que d'une seul chose, retrouver celle qui faisait battre son cœur.
*
Les deux hommes sortirent de la grotte ou un véhicule les attendait, Maria voyait de plus en plus flou et savait qu'elle était sur le point de perdre connaissance.
Adile la tenait à présent contre lui puisque celle ci était dans l'incapacité totale de se défendre, ses avant bras était rempli de sang signe qu'il avait accompli son travail et aucune once de remord ne traversa son esprit.
Il déposa Maria sur la banquette arrière et alors qu'Ahmed était sur le point de monter dans la voiture, Adile reçu une balle dans la jambe.
Avant de sombrer dans les abysse, Maria réussit à relever le regard et vit Bashir se tenant bien droit arme en main et à ses côté Farès dont la fureur se lisait sur son visage. Le coeur de Maria manqua un battement et elle sombra dans le néant avec l'espoir que son prince allait la sauver.
Les deux hommes se retournèrent pour faire face au prince et son garde du corps.
- Sors ton arme ! Cria Ahmed
- Je n'ai pas mon arme, rétorqua Adile qui ne semblait pas craindre la mort.
Ahmed jura et voulut aller chercher Maria dans la voiture mais Farès se mit à courir dans sa direction, il l'attrapa par son vêtement et le jeta en arrière.
Farès jeta son arme au sol et envoya son poing dans la figure d'Ahmed, il le roua de coups et du sang s'écoulait de son visage, Adile mis un coup de pied dans le visage du prince qui le fit chavirer en arrière. Le prince se redressa légèrement sonné et alors qu'il mis un coup de poing à Adile, il sentir une vive douleur dans son dos.
Ahmed couteau en main lui avait lacéré le dos, un nouveau coup de feu retenti et Adile se retrouva au sol, Bashir avait visé l'épaule cette fois-ci.
Ahmed et le prince se jaugèrent du regard et Farès lui mis un coup de pied qui le déséquilibra et le fit tomber au sol. Le prince lui remis des coups de poing au visage ne voyant plus rien que la haine qu'il avait pour cet homme qui lui avait fait tant de mal ainsi qu'à son peuple.
- Stop ! S'éleva une voix
Le père de Maria s' approcha le regard noir, Bashir ne le connaissant pas, mis son arme dans sa direction.
Mohamed pris le couteau qu'Ahmed avait laissé tombé au sol et se dirigea vers Adile. Celui ci essaya de se défendre mais Mohamed lui mis un coup de couteau qui le fit gémir de douleur.
Mohamed glissa sa main sur sa nuque et se rapprocha de son oreille:
- Je sais ce que tu as fais à ma fille Adile et je souhaite que ton âme ne trouve jamais la paix.
Il lui planta son arme dans le coeur d'un coup sec et précis.
Mohamed s'agenouilla et se mit à crier sa peine les bras vers le ciel.
Farès quant à lui laissa Ahmed qui était visiblement proche de l'inconscience et alla prendre Maria dont la pâleur de son visage fit frémir le prince.
Il porta sa femme dans ses bras et se dirigea vers le véhicule de Bashir. En marchant, un dernier coup de feu retentit et s'en suivit d'un silence pesant.
Un silence... de mort.
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