Chapitre 18
Le trajet se fit sous la chaleur ardente du soleil sans compter les baisers que Farès s'amusait à lui faire dans le cou pour déstabiliser la jeune femme. Plus elle lui disait d'arrêter plus il se mettait à rire et à continuer sous ses rires amusés.
Le jeune prince peinait encore à réaliser qu'il avait enfin trouvé la femme de sa vie, car oui Farès en était sûr, cette femme était la seule à lui provoquer des sentiments que lui-même ne savait pas expliquer. Lui qui était froid et distant avec les femmes s'était rapidement ouvert à cette belle villageoise au regard émeraude. La seule chose qu'il craignait à présent, était de ne pas réussir à la rendre heureuse et qu'elle parte, chose qu'il ne pourrait imaginer.
Voyant la grande dune de sable qui le séparait de sa destination, Farès chassa ses mauvaises pensées et reprit les rênes du cheval sous le regard mécontent de sa belle.
- Tu vois cette dune de sable, dit-il en lui montrant du doigt, notre destination se trouve juste derrière.
Maria sentit une boule se former aux creux de son estomac, elle avait hâte de découvrir cet endroit qui faisait tant envie à Farès. La joie se lisait sur son visage, elle fit avancer la monture pressée de voir ce qui pouvait le rendre si enthousiaste. Gravant cet amas de sable Maria découvrit stupéfaite un grand oasis dont la beauté était à couper le souffle.
- Est-ce un mirage ? souffla-t-elle ébahie.
- J'ai pensé la même chose la première fois où mes yeux se sont posés sur toi, lui confia Farès en la serrant dans ses bras.
Une perle d'eau salée coula le long de sa joue et tomba sur la main de son prince, Farès se pencha et vit le visage souriant de sa belle, elle avait le sourire aux lèvres et seule une larme s'était échappée de son beau regard, une larme de joie. Alors doucement, Farès fit avancer sa monture vers ce qu'il surnommait, son petit coin de paradis.
Un mirage ? C'était exactement le mot qui était sortit de sa bouche lorsque Bashir lui avait fait connaître cet endroit, car qui pouvait imaginer que dans cet endroit entouré de dunes de sable dépassant des dizaines de mètres et sous cette chaleur un tel oasis pouvait exister. L'eau était d'un bleu très clair, les rayons du soleil s'y reflétaient avec aisance y reflétant une lumière parfois aveuglante. Autour, se trouvaient des rangées de palmiers serrés munis de palmes piquantes ou au contraire de grands palmiers où l'on pouvait s'abriter du soleil.
Farès arrêta son cheval près d'une tente couleur beige et aida Maria à descendre. Ensemble ils allèrent se désaltérer dans cette eau d'une grande pureté, Farès enleva son tee shirt et Maria son foulard pour se mettre de l'eau sur le visage et le cou.
- Suis-moi, dit-il avec douceur.
Arrivés près de la tente elle sentit une délicieuse odeur de nourriture flotter dans les airs, elle émit un petit gémissement qui fit rire le prince.
- Je suppose que tu as faim.
- Je dois avouer que oui, dit-elle en saisissant sa main rouge de honte.
Elle entra dans la tente où une fois de plus rien n’avait été laissé au hasard. Les murs étaient tapissés de magnifiques tentures de couleur or, parsemées de petites guirlandes de lumières, le sol était recouvert d’un tapis rouge où étaient disposés divers oreillers rouges, blancs ou or. En son centre se trouvait une petite table où trônait un plat qui contenait leur repas du soir.
- C'est vraiment parfait, confia-t-elle les yeux pétillants de bonheur.
Farès s'empara de ses lèvres heureux de se retrouver dans cet endroit où jamais une femme n'avait posé les pieds. Avant que le désir ne s'empare totalement de lui, il la repoussa à contrecoeur et l'amena près d'une bassine d'eau où il plongea les mains de Maria. Elle posa son regard sur son homme qui prenait soin d'elle en lui lavant les mains avec douceur, ses pupilles se posèrent ensuite sur son torse musclé qui ruisselait de perles d'eau qui se frayaient un chemin à travers ses abdos saillants. Une chaleur importune naquit dans le creux de ses reins qui se propagea partout dans son corps, elle avait subitement l'impression de se retrouver sous une chaleur étouffante. Elle releva subitement le regard mais lorsqu'elle croisa celui de Farès, elle comprit rapidement qu'il était dans le même état qu'elle.
Farès la rapprocha contre son torse nu et l'embrassa, laissant naître en elle des sensations inconnues. Il déposa ensuite de délicats baisers le long de sa joue et descendit en cascade jusqu'au creux de son cou et jusqu'à son épaule où il fit basculer la bretelle de sa robe. Il s'exécuta de la même façon de l'autre côté mais avant de faire basculer l'autre bretelle, il releva la tête vers Maria, qui l'embrassa avec passion pour lui faire comprendre qu'elle était d'accord, qu'elle voulait aller plus loin.
Alors, il fit tomber la bretelle et sa robe se retrouva sur le sol. N'ayant jamais montré son corps à un homme, Maria se sentit gênée mais très vite Farès la porta contre lui telle une princesse sans jamais la quitter du regard et la déposa sur les tapis. Il se mit à genou et contempla la magnifique jeune femme qui ne savait visiblement pas comment agir au plus grand bonheur du prince.
- Tu es tellement belle, souffla-t- en saisissant ses lèvres.
Il enleva son pantalon et s'allongea sur la jeune femme, embrassant chaque partie de son corps. Il remonta à ses lèvres et laissa ses mains parcourir son corps, de sa poitrine jusqu'à son intimité, les gémissements de la jeune femme lui provoquaient un désir qu'il peinait à contrôler. Maria était sur le point de succomber à la ferveur de son homme lorsque celui-ci s'arrêta et qu'il prit ses mains pour les placer au dessus de sa tête. Il se positionna face à elle et sans la quitter des yeux, s'enfonça en elle ce qui lui arracha un petit cri étouffé.
- Tu vas bien? demanda-t-il visiblement inquiet.
- Oui, dit-elle en esquissant un sourire pour le rassurer.
Le prince effectua de doux mouvements qui lui firent rapidement oublier toute douleur.
Leurs corps ne faisant qu'un, Maria sentit une sensation ardente la posséder lorsque Farès accélérait ses mouvements, les muscles tendus à leur maximum il pensait pouvoir rester des heures ainsi sous les cris de désir de sa belle, mais une sensation de volupté s'empara lui et n'y tenant plus, ce fut ensemble que les deux amants mirent fin à cette puissante vague de plaisir qu'aucun des deux auparavant n'avait pu ressentir.
Le souffle haletant, elle plongea son regard dans le sien lisant avec certitude qu'elle serait sienne à jamais.
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