Et que l'espoir se sera enfuit
La nuit était douce, une brise légère se glissant à travers les rideaux comme un souffle secret. La pièce était éclairée par la lumière tamisée des bougies qui dansaient sur la table de nuit, projetant des ombres douces et voluptueuses. Gabriel et Aoïse se tenaient dans l'intimité silencieuse de leur chambre, là où les mots s'étaient dissous dans la chaleur de leurs regards.
Ils s'étaient rapprochés sans précipitation, leurs gestes fluides, presque naturels, comme si le monde autour d'eux n'existait plus. L'air était lourd, chargé de cette tension qui précédait l'inévitable, un frisson léger courant entre leurs peaux.
Gabriel avait caressé la joue d'Aoïse, ses doigts effleurant doucement la courbe de son visage, avant de s'attarder sur ses lèvres. Ses baisers étaient tendres, puis plus insistants, comme un prélude à ce qui se passait en eux. Aoïse ferma les yeux, se laissant submerger par la sensation, le goût de sa bouche, l'odeur de sa peau. Ses mains glissèrent autour de sa nuque, l'attirant plus près, l'aspirant dans une fusion de désir et de douceur.
Leurs corps se découvrirent dans un silence sacré, chaque mouvement, chaque souffle, porté par cette harmonie silencieuse, presque musicale. Gabriel effleura la peau d'Aoïse, ses mains trouvant la courbe de son dos, la douceur de ses hanches. Il l'effleura avec une telle tendresse qu'elle en frissonna, comme si chaque contact la révélait un peu plus à lui. Elle avait cette chaleur en elle, cette envie qui naissait lentement, grandissait à chaque caresse, à chaque frôlement de leurs peaux.
Il s'arrêta un instant, le regard plongé dans ses yeux, cherchant son consentement, cette lueur d'envie dans son regard. Aoïse sourit, un sourire doux mais intense, l'invitant à continuer, à ne pas s'arrêter.
— Ne t'arrête pas, chuchota-t-elle.
Elle était là, vulnérable mais entière, lui offrant ce qu'elle avait de plus précieux, dans cette danse de confiance et de désir. Gabriel la laissa guider ses gestes, tout en douceur, tout en retenue, comme s'il respectait chaque part d'elle, chaque instant suspendu dans l'air autour d'eux.
Et leurs corps se retrouvèrent dans une union lente, intime, où le temps semblait suspendu. La chaleur se fit plus intense, leurs mains se cherchant, s'effleurant, se mêlant, jusqu'à ce qu'ils ne soient plus qu'une seule entité, une seule respiration, un seul battement de cœur.
Leurs baisers se faisaient plus profonds, plus pleins de cette langue silencieuse qu'ils avaient apprise l'un de l'autre, une danse intime, poétique, presque sacrée. Ils s'abandonnèrent à cet instant, chacun offrant à l'autre un fragment de soi.
Les draps s'étaient emmêlés autour de leurs corps, témoins d'une étreinte douce et sensuelle, où l'amour n'était pas seulement une fusion physique, mais une rencontre des âmes.
Et dans cette chaleur partagée, Aoïse se sentit entière, épanouie, comme si cet instant suspendu était une renaissance. Pas de précipitation, pas de hâte. Seulement la douceur de leur étreinte, une promesse silencieuse faite dans les ombres d'une nuit étoilée.
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