hey jasmin !

t'étais pas là ce soir. tu m'as menti : tu m'avais dit l'autre soir que tu serais toujours là. mais t'étais pas là ce soir. je t'ai attendu toute la nuit. t'es pas venu. alors je te laisse ce message, en espérant, que tu le verras.

je l'ai laissé au cimetière, évidemment. sinon, tu le retrouverais demain soir, avec moi à côté, et ce serait un peu malaisant, non ? je sais pas. enfin, je sais même pas si te seras là demain soir.

en tout cas, tu n'étais pas là ce soir. j'ai quand même discuter avec le ciel, pour pas être trop seul, tu vois ? bref, j'ai discuté seul, un peu. c'était moins marrant qu'avec toi.

je veux juste te dire désolé. encore. c'est juste que je ne veux pas que tu penses que... que personne ne t'aime autant que tu les aime. sache que je tiens vraiment à toi. peut être même plus que toi.

et tu sais, cette sensation de crever d'amour ? je l'ai enfin compris. je t'assures que je ne te mens pas. j'ai eu cette impression que j'allais finir par en crever, pendant un instant. j'avais de la misère à respirer, je pleurais, j'avais l'impression que j'allais en mourir. ça m'a fait mal, tellement. si tu vis avec ça constamment, je ne peux même pas imaginer comment... tu portes un fardeau, en fait. l'amour, c'est magique : à petite dose.

sache que je peux partager ce fardeau avec toi. je suis là, je peux supporter un peu de cet amour et te le renvoyer aussi. je te le renvoie déjà, en fait. c'est juste que tu le rejette.

je suppose qu'après toute ces années à porter ce fardeau seul, tu ne sais que faire quand quelqu'un te renvoie cette tonne d'amour.

fais-moi juste confiance.

en tout cas, j'espère vraiment que tu seras là demain soir. sans toi, c'est pas pareil. les étoiles ne sont pas comme toi. je ne suis pas comme toi. il n'y a que toi qui puisse être toi, ahah.

allez, je te dis à demain soir (pour que tu tiennes au moins un minimum ta promesse),

aristote