Le cœur de glace
Laure
J'y pense depuis des semaines, m^me des mois. On est à présent en janvier. Et je crois que je suis amoureuse de Philipe. Je crois aussi que c'est réciproque. A chaque fois qu"il me voit, il me sourit, il est très gentil avec moi. J'ai l'impression qu'on est fusionnel. Aujourd'hui j'aimerais tout lui avouer. Je vais prendre mon petit déjeuner. Il est quatre heures et demi. Il est encore plus tôt que d'habitude, mais j'ai réfléchis toute la nuit et je n'ai pas pu dormir ( mais ça, ça ne change pas de d'habitude ) Je sors du dortoir et je me dirige vers le réfectoire. Je vais lui dire ce matin.
J'arrive à a cafétéria, je prends mon bol, je discute un peu avec Géraldine, puis je vais m'assoir. Je mange doucement attendant impatiemment qu'il vienne. J'attends longtemps. Les gens commencent à arriver, mais pas lui. Je regarde l'heure, six heures et demi, si je ne m'en vais pas maintenant, je vais être en retard en cours. Je pars.
La journée, je le vois, mais je n'ai pas le temps de lui parler. J'attendrais ce soir pour lui dire.
Le soir, je vois Philipe sortir de son cours, je me dépêche de le rejoindre. Je l'appelle :
- Philipe ! Philipe ! Attends !
Il se tourne, me voit, sourit et s'arrête. Il me fais de grands geste avec les bras. Je cours vers lui. Arrivée à ses côtés, j'attends que ma respiration se fasse plus lente et je me lance :
- Il faut que je te parle de quelque chose de très important !
Son sourire s'efface :
- Que se passe-t-il ? demande-t-il inquiet.
J'inspire profondément et je déclare :
- Ça fait longtemps que j'y pense, et je me suis dit que c'était le moment de tout te dire ! On s'entend vraiment bien tout les deux et une émotion forte est montée en moi ! En fait, je...je t'aime ! Voilà c'est dit. Est-ce que tu veux sortir avec moi ? je demande.
Phillipe met un peu de temps avant de répondre, il me toise de haut en bas :
-...Non.
Je suis stupéfaite :
- P-pardon ?
- Non. répète-t-il. Non je ne veux pas sortir avec toi. Tu es gentille hein ? Mais tu es juste une amie, même si après ce qu'il vient de se passer, ça risque d'être trop gênant pour qu'on puisse le rester.
- Mais...je pensais que...enfin que...je croyais...
- Désolé Laure. Mais ça va clairement pas être possible.
Il s'en va. Il me laisse là, seule. Les larmes commence à me monter aux yeux, je cours alors vers ma chambre. Et je pleure et je pleure, encore et encore. J'entre dans ma chambre, Flora, Pâquerette et Pimprenelle sont déjà là. Lorsqu'elles me voient, elles s'approchent de moi et me demande ce qu'il s'est passé. Mais il est impossible pour moi de dire le moindre mots. Je me jette dans mon lit et je pleure toutes les larmes de mon corps. Je repense à la façon dont il m'a jeté. Il a été odieux, il m'a brisé le cœur.
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