Kahone

Je commence à marcher plus habilement dans les bois. John continu de me montrer les trésors de la forêt comme il dit. Nous arrivons près de la rivière. Deux canoës nous attendent :

- Ça te dit un petit cours de canoës ? me demande-t-il.

- Tu parles ! Je te signale que j'ai pris l'option kayak au lycée, je suis sûre que je peux te battre.

- C'est ce que l'on va voir ! déclare-t-il.

Nous courons dans les barques et nous dévalons la rivière à toute vitesse. Je m'amuse beaucoup il faut l'avouer. A la dernière ligne droite, je le dépasse et je gagne la course. Nous nous dirigeons vers le bord :

- Alors c'est qui la meilleure ?

- C'est toi. marmonne-t-il.

- Je n'ai rien entendu...

- C'est toi la meilleure ! fait-il bougon.

Puis nous éclatons de rire. Nous amarrons les canoës et nous allons sur la terre ferme. Subitement, il s'arrête de rire et écoute autour de lui. Il sourit et me dit :

- Viens suis-moi.

Il s'approche d'un gros arbre et grimpe dessus.

- Tu viens ?

- Mais je ne sais pas grimper aux arbres.

Il me dit de monter quand même. Je fais de mon mieux, manque deux fois de tomber et nous arrivons presque à la cime de l'arbre. Il me fait signe de me taire et lorsque je relève la tête, j'écarquille les yeux devant un spectacle incroyable. Des dizaines d'oiseaux d'espèce différentes au plumages colorés sont devant nous. Ils chantent, volent. je n'en crois pas mes yeux. Je n'avais jamais vu d'oiseaux sauvage de si près. Je suis si époustouflée que je lâche un grand :

- Waouh !!!!

Seulement tout les oiseaux prennent peur et s'envolent :

- Pardon.

John sourit et m'aide à redescendre. Arrivée en bas, mon ventre gargouille très fort.

- On dirait que tu as faim ! s'exclame mon guide. Ça tombe bien, c'est l'heure de manger.

Il m'emmène dans une clairière où un draps est couché sur le sol :

- Tu as fais un pique-nique ?

Il hoche la tête. Nous nous asseyons et nous mangeons tranquillement. Autour de moi, la forêt ne me fait plus peur, je me sens de mieux en mieux ici. Nous restons toutes l'après-midi dans cet clairière. j'ai vu un lapin, il s'est approché et j'ai pu le caresser.

Vers le soir, la nuit tombe. John fait un feu de camp. Lorsqu'il fait nuit noire, il déclare :

- Couche-toi ! Et regarde le ciel, tu ne vas pas en croire tes yeux.

Je fais ce qu'il me dit, il éteint le feu et soudain des milliards d'étoiles apparaisse dans le ciel. C'est incroyable ! Je suis comme dans un rêve bleu.

- Ce doit être le spectacle le plus beau que je n'ai jamais vu ! Et pourtant j'en ai vu !!! Chez moi, en ville, il y a trop de lumière pour voir des étoiles. je déclare doucement.

Je tourne la tête vers John :

- Merci.

Il tourne la tête vers moi et me sourit, puis hoche la tête comme pour dire << de rien >>, je redirige mon regard vers ces milliards de boules incandescentes qui brillent dans le ciel. A ce moment- là, je suis la fille la plus heureuse de l'univers.