54- conflit entre les Hassan
Kelly en média !
La fin de cette histoire approche ! Je voud remercie pour vos votes et grâce à vous j'ai atteint les 5K de lectures ! ❤
Ruben, devant moi. Et en plus, il m'a donné une seconde chance va-t-on dire. Enfin, je dois plutôt lui convaincre que cette Natalya est une des sous-fifres du serpent, je le ferai avec les yeux bandés.
Cependant, il est venu et je tente de deviner le fond de ses pensées. Peut-être ceci n'est qu'un prétexte et dès qu'il verra cette Russe, il va nous poignarder derrière le dos. Je connais assez bien Ruben Jiménez et à travers de son air moqueur et débile qu'il porte, cet homme est aussi malin qu'un lapin.
— Bien, dis-je finalement. Tes amis doivent être heureux de te revoir sur le bon chemin.
Le Mexicain rigole légèrement et croise ses bras.
— Bon chemin ? Nous tuons des gens et nous sommes sur le bon chemin ?
Je lève les yeux et tourne les talons tout en lui faisant signe de me suivre.
— Tu m'as compris. J'espère que ceci n'est pas une farce, Ruben. Cette fois-ci, je t'épargnerai pas.
— Tu as eu sans doute raison, m'avoue-t-il subitement. J'ai décidé d'abandonner ma famille, mais Hayden et Jayleen sont là, non ? Je les montrerai qu'ils peuvent me refaire confiance.
Je retiens mon envie de rire et me tourne vers le jardin afin qu'il ne voit pas mon visage hilare. Il me tue ce gosse. Il revient comme une fleur et il croit sérieusement que les jumeaux vont lui faire confiance de nouveau ? Selon Jayleen, Ruben était un peu désorienté et a foutu le feu dans un des champs de marijuana du serpent, une action qui m'a plu d'ailleurs... Mais le serpent avait une vendetta, et elle a décidé de saccager un des entrepôts de Jayden Rodriguez.
Ruben leur a tourné le dos et a presque créé une vraie guerre au Mexique, alors s'il croit qu'il va regagner leur confiance rapidement...
Cela va être un échec.
— Mais ils sont toujours en Égypte ? me demande-t-il.
— Peut-être, peut-être pas, réponds-je vaguement. Tu les verras quand le moment sera venu. Mais quant à ta décision rapide, je décide que tu restes à la villa, c'est-à-dire chez moi.
Il pose son regard vert forêt sur moi et semble confus.
— Tu n'as pas confiance en moi ?
Je rigole ironiquement.
— Ruben, je n'ai jamais eu confiance en toi, tu n'as fait aucune preuve, articulé-je lentement. Mais vu que cette Natalya est partie, il n'y plus personne pour payer ta chambre d'hôtel. Oublie pas que tu es ruiné.
Ruben ouvre sa bouche mais aucun mot ne sort. Visiblement, ce que j'avais dit était bien vrai.
Sérieusement, qui fait confiance à une pseudo-inconnue ? Et de plus, qui se met en couple aussi rapidement ?
Ce mec est totalement désespérant, mais en même temps, on dirait qu'il m'a vraiment oublié, il a enterré ses sentiments envers moi. Ça me pique un peu, mais il vaut mieux.
— OK, je viens tout juste de comprendre que je suis prisonnier ici, mais d'accord, s'exclame-t-il après un soupir.
J'appelle la gouvernante et lui demande d'emmener Ruben à sa nouvelle chambre.
Une chose dont j'ai appris avec mon père, il faut garder les personnes en laisse. Si Ruben repart à sa petite chambre d'hôtel, Dieu seul sait ce qu'il allait mijoter. Savoir qu'il est ici me permettra d'avoir un oeil sur lui.
Je décide de rejoindre ma mère et Félicia mais Kelly m'intercepte avec un grand sourire.
— Sorcha, qui était cet homme séduisant ? roucoule-t-elle en ondulant une mèche autour de son doigt.
— Approche-toi de lui et je te fais brûler ta cervelle, pétasse, sifflé-je en lui envoyant un regard froid.
Elle perd son sang-froid et décide de tracer son chemin.
Et elle aussi je dois lui tenir en laisse.
**
L'heure du repas a sonné.
Pour une fois, de plus, j'ai fait le choix de manger avec ma chère famille. De plus, je dois affronter ma nouvelle famille tous les jours. Même si je n'apprécie guère Kelly à part son frère, je dois faire des efforts, pour ma mère... Et aussi mon père qui est décédé.
J'ai entendu que Ruben sera là aussi.
Seigneur, j'espère qu'il n'y aura pas de scandale cette fois-ci, surtout devant lui.
On peut pas entretenir un repas sans qu'une querelle éclate et comme d'habitude c'est toujours Kelly et moi qui cherchons la petite bête. Enfin, c'est plutôt elle...
J'arrive dans la salle à manger avec ma fille dans mes bras. Je l'installe sur sa chaise avant de croiser le regard de Ruben. Je hausse les sourcils et l'ignore.
Ma mère arrive, toute heureuse, et embrasse le haut de la tête de sa petite-fille.
— Sorcha ! Je suis tellement heureuse te voir ici et... Tiens, qui est ce jeune homme ? questionne-t-elle en s'asseyant sur sa chaise.
— Maman voici Ruben. Ruben voici ma mère et la clic qui suit, dis-je d'une voix lasse en me servant un peu d'eau.
Ma mère pose plusieurs questions au Mexicain durant des longues minutes et pendant ce temps, je mange tout en discutant avec Sacha. Celui-ci donne à manger de temps en temps à Félicia.
— Vraiment, Sorcha. Pourquoi ce taré est ici ? me chuchote-il en jetant une œillade dans ma direction de Ruben.
Après une bouchée de mon repas, je lui réponds :
— Il n'avait pas d'endroit pour dormir.
Sacha arque un sourcil.
— Je dois le surveiller. Je te promets, ce n'est pas une autre chose, me rectifié-je avant de soupirer.
— J'espère bien. Sorcha, sache que je ne veux pas que tu deviennes comme papa. Il n'est pas le meilleur exemple à suivre. Ne manipule pas les autres.
Je déglutis et hoche la tête en restant marbre. Pourtant mon petit frère a raison. Mon père n'est pas le meilleur exemple à suivre et je ferai tout pour éviter.
— Mais d'ailleurs Ruben, Comment ça se fait que tu reviens voir Sorcha ? s'exclame Kelly avec une voix mielleuse. J'ai entendu qu'elle t'a fait beaucoup de mal.
Et c'est reparti !
Je savais que ce dîner allait foirer mais cette fois-ci je ne tomberai pas dans le piège de Kelly. Je sais ce qu'elle essaie de faire.
Ruben se sent mal à l'aise et rigole nerveusement.
— Je suis venu pour l'aider, rien de plus, répond-t-il. D'ailleurs, Sorcha, comment s'appelle ta fille ? Le père est ici ?
Mon Dieu.
Kelly dirige son regard vers moi avec cet air victorieux. La situation part dans sa faveur, je dois faire quelque chose.
— Elle s'appelle Félicia, répliqué-je froidement. Et elle n'a pas de père.
— Hein ? fait le mexicain.
Mon frère préfère sortir de table en prenant ma fille avec lui tandis que ma mère essaie de changer de sujet, en vain.
Je bois mon verre d'eau avant d'avaler à travers une gorgée quand cette pétasse a osé de dire :
— Ce qu'elle veut dire, sa fille, Félicia, a été adopté. D'ailleurs, je n'arrive toujours pas à croire que notre père a pu la considérer comme sa petite-fille.
C'est au tour de ma mère de quitter la table, déjà lassée.
Je tente de calmer cette colère, mais là je ne peux pas passer outre. Elle a osé de mal parler sur Félicia ?
Oui, elle a bien fait.
— Oui Félicia a été adopté mais je ne vois pas en quoi cela pose problème, Kelly, craché-je les poings serré. Cela te dérange tant que ma fille ait une place plus importante que toi ici ? N'oublions pas que c'est toi qui migre chez moi, pas elle. En deux secondes tu peux te retrouver dehors.
Kelly se lève et pose ses mains sur la table.
— Cette... Cette bâtarde n'a pas le même sang que nous ! Alors oui, ça me dérange !, réplique-t-elle avec mes sourcils froncés. Et essaie de me mettre dehors, mes avocats te feront payer.
Je rigole et me lève lentement.
Cette fois-ci, Kelly, t'a signé ton arrêt de mort. Personne parle ainsi sur Félicia, je dis bien personne !
Juste en parlant mal sur elle, ma colère peut être si grande, si dévastatrice et cela est impossible de revenir en arrière.
— Les filles, je pense... intervient Ruben, anxieux.
— Tu crois vraiment que j'ai peur des tes misérables avocats ? En un coup de fil de téléphone, tu retrouveras leur tête dans un boîte à cadeau. Kelly, si tu savais ce que tu viens de provoquer, dis-je d'une voix faussement calme.
Elle rigole, en prenant à la légère ma menace. Je prends discrètement le couteau de viande près de mon assiette et le serre fortement entre mes doigts.
— Sorcha, je n'ai pas peur de toi. Je suis aussi une Hassan, réplique-t-elle sérieusement.
Je lui souris faussement.
— Alors, on verra quel Hassan est plus forte entre nous.
Elle ouvre sa bouche mais d'une vitesse éclaire et précise, je lance le couteau avant qu'il se plante dans son épaule droite. Kelly pousse un cri de douleur et s'effondre par terre, ce qui me procure une certaine satisfaction.
Mais cela n'est pas assez encore.
Alerté, Ruben court vers elle pour lui venir en aide. Je me dirige vers eux avex les poings serrés et le Mexicain lève son regard vers moi.
— Arrête ta comédie Kelly, ce n'est qu'une égratignure. Et d'ailleurs désolée Ruben, j'ai dû te faire resurgir un traumatisme, dis-je innocemment.
Je leur lance un dernier regard froid avant de partir aussi de la pièce à manger.
Kelly, ceci n'est que le début.
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