46- testament

Salut, tout le monde ! Le tome deux commence à partir ce chapitre !

1 an plus tard...

Les gens ne cessent de venir vers moi pour s'excuser et qu'ils comprennent la douleur. Peut-être ils comprennent, d'autres pas encore.

Après, tout le monde passera au deuil.

Cette douleur quand un proche nous quitte si brusquement, et qu'on n'a pas eu le temps de lui dire au revoir ou encore un dernier " je t'aime"... je ressens un peu cette douleur.

Puis, je suis habituée de faire des deuils. Dans le monde où je vis, chaque personne perd la vie sans le mériter, ils meurent et ils savaient qu'ils allaient mourir.

C'est pour cela que les sentiments ne sont pas la bienvenue dans la mafia. Mais on est humain, comment contrôler les sentiments ?

Les funérailles de mon père ont pris fin et tous les invités sont enfin partis. Et tant mieux !

J'en avais ma claque d'accueillir des hypocrites chez moi.

Mon père est mort. Il a été assassiné. Par qui ? Nous ne savons pas qui est l'auteur. Ce fils de pute de tueur avait tellement eu peur de sa vie qu'il a pris la fuite.

J'ai été à Prague quand ce drame s'est arrivé. J'ai décidé de m'installer à nouveau en Pologne pour Félicia, pour l'éloigner de ce merdier. Mais l'ironie du sort, mon père, Samuel, n'a jamais aimé ce pays, il n'a jamais aimé que je sois loin de l'Égypte. Même mort, il cherche toujours un moyen pour que je revienne dans mon pays natal.

— Sorcha !

Je sors de ma rêverie et ma mère s'approche de moi avec une mine triste. Je lui souris pour le montrer que tout va bien, mais au fond, je me sens mal. Terriblement mal.

— Sorcha, ne te retiens pas, soupire-t-elle.

— Si je me laisse aller, alors plus rien ne va, maman, lui dis-je d'une voix neutre. Ça passera.

Ma mère me prend dans ses bras et je clignote plusieurs fois mes yeux afin de retenir mes larmes.

— Quel temps de chien ! s'exclame-t-elle avec un sourire forcé. Si on entrait à l'intérieur ? L'avocat va prononcer le testament de ton père. Et il y a une petite fille qui t'attend impatiemment.

Elle me fait par la suite un clin d'œil et un peu de joie revient en moi. Nous entrons à l'intérieur où quelques membres de ma famille sont présents de le salon. Mon oncle et sa petite femme ainsi que leur enfant sont présents. Mais bien sûr ! Ils reviennent uniquement pour le testament ! Ils ne nous calculaient plus depuis des années juste pour cause de jalousie car mon grand-père a légué tous ses biens à mon père. Enfin mon oncle a reçu deux trois petits trucs aussi, comme des terrains...

D'ailleurs, mon cousin s'approche de moi en prenant une mine tout tristounette.

— Sorcha, c'est si tragique. Tu as perdu ton père, dit-il d'une voix faussement triste. Dieu Merci, le mien est toujours là. Si tu as besoin de moi, je suis là.

Il pose une main sur mon épaule et j'arque un sourcil en mirant d'un mauvais regard sa main crasseuse sur mon épaule.

— Écoute-moi bien Orani. Cela ne sert à rien de faire la drama queen avec moi. Si tu veux bien te mettre sur le côté de mon chemin, ça serait bien, lâché-je froidement.

Il ouvre ses yeux, outré, et je le contourne.

Je m'assois près de mon frère et lui prend Félicia entre les bras. La petite fille rit et pose ses petites mains potelées sur mon visage.

Dieu Merci, il y a encore elle qui arrive à redonner le sourire à tout le monde, en particulier Sacha. C'est lui qui souffre le plus.

Il a réussi à recoudre les liens entre papa et lui, ils commençaient à s'entendre bien. Je jette un regard à mon frère dont le froid règne sur mon visage.

L'avocat nous salue et se place devant nous.

— Monsieur Hassan a décidé de partager ses biens avec sa famille. Vous voulez que je résume ou bien que je la lise...

— Résumer, intervient ma mère.

L'avocat hoche la tête et racle sa gorge.

— Alors, pour son frère, Safir Hassan, Samuel Hassan lui offre offre généreusement son manoir qui se trouve à Paris, c'est la seule chose qu'il mérite, commence l'avocat.

Je souris malicieusement et observe la réaction de mon oncle. Bouche grande ouverte, accompagné d'un tressautement d'une veine sur son front. J'en étais sûre, qu'il recevra presque rien.

— Pour Sacha Hassan, votre père vous lègue son équipement de combat fabriqué par un artisan Japonais. Il vous donne aussi son katana, celui que vous avez joué discrètement. Sorcha Hassan, votre géniteur vous lègue gracieusement son organisation, son statut de dirigeant et chef de famille, il vous donne sa responsabilité qui est devenue la vôtre. De plus, il offre tous les accessoires, jets, voitures et quelques de ces terrains, continue-t-il avec un voix forte. Ainsi, pour madame Hassan, Samuel vous lègue le ranch que vous adorez, la villa que vous aimez tant à Séville, mais aussi votre liberté.

Ma mère hoche la tête en pleurs et je pousse un soupir. Voici que toute la responsabilité tombe sur moi, et honnêtement je ne sais plus quoi penser.

— C'est une blague ! Sorcha est encore jeune pour gérer tout ça, crie mon oncle en levant subitement. Ce testament a été falsifié !

Je tourne des yeux. J'en été sûre qu'il allait faire un scandale.

L'avocat tente de le résonner mais le ton hausse et effraie Félicia qui commence à pleurer entre mes bras. OK, je me fâche.

Je donne ma fille à la servante près de moi et me poste en face de mon oncle.

— Tu n'as pas honte ? Tu oses te pointer chez moi juste pour recevoir tes cadeaux de Noël ? Mon père m'a donné la responsabilité car il sait que je suis capable, sifflé-je sèchement. Alors si tu n'es pas content, toi et tes clowns qui te servent de famille, vous dégagez sur le champ.

— Sorcha, je te permets pas, intervient Orani en se levant.

Je lève ma main vers lui et lui foudroie du regard.

— Toi, tu la fermes, le chien galeux. Mon père est mort, nous sommes tous tristes et vous pensez encore qui va recevoir quoi ?! Dans tous les cas, le mal est fait, je suis la patronne maintenant. N'est-ce pas monsieur l'avocat ?

Nous nous tournons tous vers l'homme et son teint devient pâle. Tremblant comme une feuille, il nous montre une feuille.

— Il a une autre feuille, mademoiselle Hassan, s'exclame-t-il, apeuré.

— Eh bien, lisez-le !

L'avocat sursaute et hausse le ton afin qu'on l'entende au-delà des pleurs de Félicia.

— " Je vous ai toujours menti, et je suis sincèrement désolée. Avant ma rencontre avec Prudencia, j'avais une autre femme, Arys, avec qui nous avons eu deux beaux enfants. Azrael et Kelly. Mon dernier souhait est que mes quatre enfants se rencontrent et vivent ensemble afin de se connaître. Sorcha, à l'heure actuelle, je veux que tu accueilles ton frère et ta soeur à la propriété et que tu les traites bien. Ça peut paraître trop demander, mais tiens en compte sérieusement de mon dernier vœu" lit l'avocat.

Un silence pesant s'abat sur nous. Même bébé Félicia a arrêté de pleurer. J'ouvre la bouche et la referme. C'est une blague ?

Qui a falsifié ce testament de merde ?!

J'ose même pas y croire mais en regardant bien l'état de ma mère qui se sent gênée, j'ai l'impression que c'est la vérité.

— Attendez, papa avait une liaison avec une autre femme ? demande Sacha, les sourcils froncés.

La sonnette de la maison retentit et vivement je décide d'aller ouvrir la porte même si ce n'est pas mon rôle. Je voulais quitter le salon car je pense sérieusement que cet avocat a consommé trop de la LSD.

Quand j'ouvre la porte, deux personne se tiennent devant moi, des bagages près d'eux. Un homme tend sa main et je l'observe froidement.

— Je suis Azrael Hassan, enchanté, se présente-il.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top