Le Chant de la Vallée

Bonjours à tous, quand vous aurez finis de lire cette partie, et si vous avez apprécié le texte, l'auteur vous remerciera d'appuyer sur la petite étoile, ce qui lui permettra d'être mieux référencé et d'être lu par par beaucoup d'autres. Merci beaucoup de votre attention, en espérant que ça vous plaira, RaconteurDesMondes.


L'orchestre du vent jouait pour la vallée. Ses doux accords tournoyaient puis allaient se perdre dans les hautes cimes, entre les aiguilles. Parfois, les courants atteignaient le sol. Les tourbillons s'élevaient alors, emportant brins d'herbe et poussières, vers le ciel, parmi les frondaisons, diffusant les douces senteurs dans une danse haletante, libérée.

Un oiseau glissait sur ces tendres brises. Il piqua vers la rivière pour raser sa surface de saphir. L'eau sillonnait, au rythme du relief, courant et dansant sur les galets, leur prodiguant au passage les caresses qui les avait adoucis avec le temps.

Sur les rives, constamment chatouillées par la course intemporelle des flots, on pouvait entendre les rires de deux enfants. Ils jouaient. L'un poursuivant l'autre. Ils s'intégraient parfaitement dans leur terrain de jeu, amenant le souffle de vie et de joie sans pour autant altérer l'aura calme et sereine conférée aux lieux.

Ils s'amusaient, libres de toutes étoffes, de toutes lois qu'une société aurait pu instaurer. L'un entrait dans le cours d'eau, arrosant l'autre de fraîches gouttelettes, le faisant crier d'indignation sans pour autant couper la bonne humeur ambiante.

Cette bonne humeur, celle de tous les jours. Elle était teintée par la douce solitude qui les avait liés d'une manière qui n'existait dans aucun autre monde que le leur. Ils se suffisaient l'un à l'autre, consolés par le vent, bercés par la rivière, au fond de la vallée.

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