« - ...... Si vous vous trouvez exposer au virus, cela est tout à fait normal de se montrer receptif. Votre corps va vous faire croire que vous en avez besoin pour vous sentir mieux, alors que c'est totalement faux. Nous avons orienté nos recherches vers ce virus, car des hommes, des femmes sont venus nous voir pour nous dire: '' On en souffre, existe t-il un vaccin, ou quelque choses du genre pour ne plus succomber à... à cette souffrance.''»

Je fermais la porte de ma boutiqye et trouvais mon cavalier adossé au mur du batiment.

- Tu es resté là toute la journée?

- Mmmh. Non. Tu me suis?

Il se décolla du mur et remonta la rue. Je le suivi, curieuse de voir où il m'emmènerai. A ma grande surprise, la fin de notre ballade nous arrivâmes dans un karaoké. Nous entrâmes et nous assîmes au bar. Akim dit quelque mots au bar man et nous montâmes dans une salla de restaurant plus calme à l'étage. J'étais impressionnée.

- Tu avais prévu cela depuis longtemps?

- Non c'est Fanny qui m'a conseillé cet endroit. Ma patronne.

- Celle que j'ai vu toute à l'heure?

- Ouais.

On nous apporta deux verres alors que nous n'avions rien commander. Akim vit mon air interrogateur et précisa:

- Ils offrent la première boison. Ne t'inquiète pas, c'est du jus de pomme. Alors, c'est quoi ton prénom?

Je sourit.
- Je m'appelle Wilona.

- Wilona... alors comme ça tu es luthière, hein.

- Alors déjà, luthière n'existe pas, on dit luthier. Et toi tu fais quoi comme travaille?

- Je suis scientifique.

- Intéressant. Scientifique dans quoi?

- Dans la parfumerie. Fanny est un Nez. Moi je m'occupe des réaction chimique entre les composants des parfum.
Et tu as toujours voulu faire luthier?

- Oui je crois. D'aussi loins que je m'en souvienne, j'aimai aider mon père à réparer sa contrebasse.

- Ton père est musicien?

- Etait. Aujourd'hui il est dans un centre pour personne ayant l'Alzheimer.

- Je suis désolé.

Nous mangeâmes tout de même dans la bonne humeur parlant de tout et de de rien. Vers 23h, Akim me raccompagna chez moi. Devant mon porche je lui dit au revoir. Et je rentrai chez moi, un peu déçu je l'avoue du baiser que l'on ne s'est pas échangé.