𝓐𝓶𝓸𝓾𝓻 ~
Gabriel,
Te rappelles-tu ce jour, au bord du Grand Lac, lorsque nous n'étions que tous les deux sous le Ciel envoûtant et le Soleil brûlant ? Je t'avais dit que je ne croyais pas au coup de foudre, que pour moi une histoire d'amour n'était véritable que si elle se tissait au fil du temps, si elle étendait ses filets dorés sur plusieurs mois. Tu te rappelles ?
Tu m'avais par la suite répondu que toi, tu y croyais. Tu as toujours été un grand romantique, et les étoiles qui ont brillé dans tes yeux à ce moment ont fait bouillir mon cœur comme jamais tu ne l'avais fait. Tu as ensuite tourné ton regard d'encre vers moi en m'affirmant que tu y croyais depuis le jour où tu m'avais vu. Je n'avais pas su quoi répondre, j'étais trop bouleversé.
Maintenant, je sais ce que je veux te dire.
Notre histoire est la plus belle qui existe en ce monde, j'en suis certain. Il ne peut en être autrement. Ton nom est gravé dans mon cœur et sur ma peau, dans le creux de mon cou, là où tu aimes apposer ta tête lorsque je te chante notre amour. Chaque parcelle de mon corps hurle ton nom, réclame tes caresses, murmure nos promesses. Tu vis en moi depuis toujours. Tu as su faire entrer la clé dorée dans le cadenas qui scellait mon âme, tu as su l'ouvrir et y entrer avec la douceur d'un souffle de vent d'un soir d'été, avec la beauté d'une gardénia, avec la puissance transcendante d'une flamme à la couleur d'alkékenge et de bégonia rouge.
Où que mes yeux se posent, je vois apparaître ton sourire à l'éclat infiniment plus précieux que tout ce qu'il existe ici-bas ; je vois se dessiner ton visage rond et candide, resplendissant de joie de vivre et d'innocence délicieuse ; je vois briller de mille feux tes yeux profonds reflétant la pureté de ton âme ; je vois danser tes cheveux clairs au rythme de la mélodie murmurée par les chants de notre union ; je ne vois que toi, rien que toi. Tu es partout, ton drapeau se dresse au sommet de chaque maison, chaque ville, chaque montagne, chaque épreuve.
Où que j'aille j'ai ce sentiment que tu m'accompagnes, tu es là, avec moi, tu me tiens la main, tu me portes, tu es mes ailes, tu es mon pilier, tu es mon Soleil, tu es mon Étoile, tu es ma Lumière, tu es mon Feu, tu es l'essence de ma vie, tu es celui qui me porte et qui me portera jusqu'au bout. Pour toi je décrocherais la Lune, j'en ferais un ballon avec le fil incassable qui lie nos deux cœurs, je nous emmènerais loin d'ici, loin des regards obliques, loin des jugements, loin de rien, loin de tout, je nous ferais voyager dans les confins de l'Univers, du cosmos, je cueillerais les étoiles de ma petite main pâle pour les accrocher dans tes yeux déjà magnifiquement diamantés, je tenterais de te faire briller et sourire comme tu arrives à le faire avec moi, je tenterais de te faire t'envoler très haut dans les Cieux comme tu sais si bien le faire avec moi.
Je ne pourrais que tenter de t'égaler, sans jamais pour autant te rattraper, tant tu es infiniment plus... plus tout que moi. Tu es encore plus que divin, tu es encore plus que solaire, tu es juste toi. Et toi je t'aime. Je t'aime de tout mon cœur, je t'aime à tel point qu'il n'existe aucun mot assez puissant pour le dire. Tu es ma raison de vivre et pourtant, je t'aime à en mourir. Tu es ma raison de respirer et pourtant, les regards que tu me lances me coupent le souffle. Tu es ce en quoi je crois, tu es mon culte, je t'aime. Je t'aime. Je t'aime à en devenir fou, je t'aime à commettre des meurtres pour toi, je t'aime à me sacrifier pour toi, je t'aime à tout plaquer pour toi, pour nous.
Je vis et je mourrais pour toi, quand je tombe à genoux tu es celui qui me redresse, tu es tout ce dont j'ai besoin, tu es la vérité quand le mensonge me tient, tu es l'espoir quand l'abandon me gagne, tu es la Lumière quand les Ténèbres m'engloutissent, tu es le sens de ma Vie, tu es la boussole qui me guide quand je suis perdu, tu es cette force qui me raccroche au monde, cette puissance qui régule ma respiration, qui maintient ma tête hors de l'eau, tu es celui qui a recollé les brisures de mon esprit, tu es le seul en qui j'ai confiance, tu es cette aura, cette auréole qui brille partout, celui qui illumine mes envies, tu es celui qui m'éblouit sans m'aveugler, tu es ce brasier ardent qui ne me brûle pas, tu es mon paradis, tu es mon île de bonheur, tu es... toi. Je t'aime.
Je t'aime. Sept lettres. Sept petites lettres qui expriment pourtant tellement de choses.
Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime. Je suis tien, mon cœur est tien, mon esprit est tien, mon âme est tienne, ma vie est tienne.
Mon sang pulse à mes tempes pour toi, mon cœur bat pour toi, pour crier ton nom, pour me rappeler que tu existes.
Ton empreinte indélébile est ancrée en moi. Rien ni personne ne pourra jamais me l'enlever. Pas même elle. Elle qui t'a pris, elle qui t'a gagné, elle qui a fermé tes yeux.
Mais tu es l'amour de ma vie, l'amour de ma mort. Je ne te laisserai pas filer comme ça. Ton absence m'empêche de respirer.
Je ne veux pas subir ça plus longtemps. Je ne supporte pas cette impression que, plus ton absence se prolonge et ton silence retentit, plus tu m'échappes. Non, ce n'est pas cette fin-là que je veux.
Attends-moi mon cœur. Mon Ange, s'il te plaît, attends-moi. J'arrive.
Je t'aime mon amour, je t'aime.
Hayden.
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Texte également écrit dans l'optique d'un concours, le même que le précédent, mais le thème était cette fois-ci l'amour ^^
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