🌹 ᴠɪᴠʀᴇ 🌹
On naît, on respire, on pleure, on rit, on sourit, on espère, on rêve, on souffre, on fait du mal, on soupire, on s'énerve, on aime, on déteste, on hait, on crie, on voit, on entend, on souffle, on touche, on goûte, on danse, on boit, on mange et tant d'autres choses. En deux mots, on vit.
Vivre regroupe tellement de mots. Et au bout du compte, on meurt. C'est la vie.
Il y a beaucoup de choses que tu n'aimes pas dans la vie. Par exemple tu n'aimes pas pleurer. Mais tu sais, pleurer n'est pas un signe de faiblesse. C'est au contraire la preuve qu'on est fort, qu'on a le courage d'affronter ce qu'on ressent.
Tu n'aimes pas non plus espérer, tu considères que ça ne sert qu'à faire souffrir. Mais espérer est le signe que tout n'est pas perdu, c'est le signe que tout est encore possible.
Tu n'aimes pas non plus souffrir. Mais qui aime réellement souffrir ? Tu n'aimes pas sentir ton cœur se briser en mille morceaux tout comme tu n'aimes pas sentir les piqûres sur tes bras.
Tu n'aimes pas non plus faire du mal, mais c'est inévitable. Tout le monde fait du mal, même le plus beau des anges. Il y a forcément des gens qui prendront mal certaines de tes décisions, qui souffriront de certains de tes actes, mais c'est comme ça. Il faut l'accepter. C'est dur, oui, mais c'est comme ça.
Tu n'aimes pas t'énerver aussi. Non, en réalité tu détestes ça. Tu hais ce que ta colère peut te faire faire, ce que tu ressens dans ces moments-là. Tu détestes avoir ces envies de tout casser, de tout foutre en l'air, de tout envoyer valser. Mais sans ces sautes d'humeur, tu ne connaîtrais pas le positif.
Tu n'aimes pas non plus détester, ni haïr. Tu te détestes pour avoir envie de rayer certaines personnes de la surface de la Terre. Mais c'est normal, tout le monde ne peut pas aimer tout le monde. Les gens que tu ne peux pas saquer, faut juste les ignorer.
Tu n'aimes pas non plus crier. Tu as l'impression que ça te tue la gorge, tu as l'impression que tu vas exploser de l'intérieur, et tu n'aimes pas ça. Tu n'aimes pas avoir cette impression de renvoyer une image de personne complètement aliénée. Mais tout le monde crie. Ce n'est pas pour autant qu'on est fou. On exprime juste notre peine, ou notre bonheur, au choix.
Tu n'aimes pas non plus voir les imperfections du monde. Mais s'il n'y avait ces imperfections, ça serait fade, tu ne crois pas ? Tout serait pareil, ça serait ennuyeux. Et on ne saurait pas apprécier ce qui, à nos yeux, se rapproche le plus de la perfection.
Tu n'aimes pas non plus entendre, entendre tes cris, entendre les autres se plaindre, entendre les cris suppliants de la Terre qui se meurt, écrasée par les Hommes. Mais si tu n'avais pas d'ouïe, tu ne pourrais jamais nous entendre te dire que l'on t'aime, tu ne pourrais pas entendre les miaulements de ton chat que tu aimes tant.
Tu aimes aussi beaucoup de choses. Danser, ça te permet de te libérer. Chanter aussi, tu t'exprimes comme tu veux. Rire, sourire, ça tu aimes. Tu aimes tes amis et ta famille aussi, et ton chat.
Mais tu estimes que ça ne compense pas ce que tu n'aimes pas. Tu as déjà dit que tu ne voulais plus vivre, trop de douleur, tu ne le supportes pas. Tu ne supportes pas tes souvenirs, tes traumatismes, l'indifférence des autres à ton égard, tes appels au secours qui restent sans réponse, te dire que tu as peut-être blessé la seule personne qui savait t'aider alors qu'au fond, qu'en sais-tu ? Lui as-tu demandé ? Non, tu as juste estimé. Et c'est en estimant que tu as blessé, justement. Dommage.
Tu as déjà essayé de te foutre en l'air. Tu as échoué. Et tu veux recommencer maintenant ? Tu veux essayer à nouveau ? Qu'est-ce que tu n'as pas compris ? Qu'est-ce que tu n'as pas retenu ?
On est venu te voir à l'hôpital, on a pleuré, on a crié, tu nous as entendu te dire qu'on t'aimait. Mais tout ça, tu n'aimes pas, n'est-ce pas ? Les pleurs, les cris, entendre... Tu restes persuadé.e que ce que tu penses est le meilleur.
Je ne vais te le dire qu'une fois...
Si tu pars, on meurt. De la pire des façons. On meurt de l'intérieur. Nous ne serons que des coquilles vides. Si c'est ce que tu veux, d'accord. Fais ce que tu veux de ta vie. Si tu estimes que tu partirais en paix en nous blessant, soit. C'est ton choix.
Tu seras parti.e. The one that got away. On se demandera s'il y avait quelque chose à dire ou faire pour que tu restes. On regrettera d'avoir été impuissants. Et on se dira que dans une autre vie, tu seras plus heureux.se. Devant ton cercueil, on continuera de pleurer et de crier. On continuera toujours de souffrir, en espérant que l'idée que tu ailles mieux là où tu es nous aidera à mieux survivre. On ne vit pas après ce genre de choses. On survit simplement, à cette personne qui est partie. Pour toujours. Laissant une cicatrice béante en nous.
Rien ne pourra te remplacer. Rien, absolument rien. Parce que tout est unique. Encore plus les humains. Et toi.
Mais sache une chose. Même si tu fais ce qui reste une connerie à nos yeux, on ne pourra jamais te détester. On souffrira de t'aimer, c'est sûr. Mais on t'aimera toujours.
Parce que, dans le fond, on vit.
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Oui, je republie celui-ci, parce que Wattpad a bugué hier et j'ai dû l'effacer. Merci Wattpad et tes p*tains de bugs à la c*n ! 🤬😭
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