La nuit. La nuit douce, la nuit sans vent. Celle qui nous laisse sortir pour observer la lune, si bel astre éclairé par notre étoile. La lune ronde et claire, parfois jaune, blanche, embrumée, nouvelle, croissante. Parfois absente dans ce ciel dans lequel nous avons tant habitude de la trouver dans l'encre bleutée de l'obscurité.
Le sol est frais. Un froid agréable, presque chaleureux. Les gouttes de rosée gelées se déposent lentement sur nos pieds dans un bruissement de feuilles si doux à l'oreille. Une légère brise rafraichit notre visage pendant que l'on regarde cette lune si belle.
Quand on regarde la lune, un sentiment étrangé se mêle à nos pensées. Une nostalgie et un manque s'installe. On pense alors à notre amour et à nos amis. Nos vrais amis qui restent derrière vous qu'importe ce que vous fassiez. Quand on pense à notre amour, une mélancolie vous montre à quel point elle vous manque. On pourrait contempler la lune de nombreuses heures, vient un temps où elle décline.

Une explosion colorée survient alors dans le ciel. En premier vient un jaune qui occupe une fine partie de l'horizon contrastant les paysages et les reliefs. De nos yeux s'élève lentement le brouillard de la nuit. Un rose apparaît et colore les fins nuages de ce nouveau jour, L'Aurore. La beauté de cette couleur si agréable à regarder nous arrive comme radieuse et souriante. Les yeux s'écarquillent devant ce spectacle qui réchauffe la terre fraiche et humide de la nuit. Pour clôre le spectacle, les rayons réfléchissent dans les gouttes de rosée si fragiles déposées sur les herbes et les feuilles.