Cette question est à double tranchant.

Bien sûr qu'il savoir dépasser ses acquis et ne jamais ce satisfaire de ce qu'on apprends pour découvrir toujours plus.

Mais, nous nous retrouvons souvent face à une impasse. Nous nous remettons sans cesse en question. Est-ce français ? Est-ce-que ça correspond au style donné à mon roman ? Ce que je vais écrire va-t-il plaire ? Ceci n'est, malheureusement, qu'un faible panel de nos nombreuses questions.

Avant de revenir sur certains points, je te propose de mettre en commentaire des questions qui te font souvent douter comme celles mises au-dessus pour te prouver que tu n'es pas le/la seul(e) et que des solutions existent ?

Pour vous aidez, nous allons briser quelques idées reçues :

1/Mon premier jet doit être parfait.

Non ! J'ai très longtemps -et quand je dis très c'est très longtemps- cru que le premier jet devait être parfait et qu'aussitôt envoyé à une Maison d'édition il était publié. Alors qu'en réalité c'est bien plus complexe.

Le premier jet  est l'ébauche de nos premières idées. Souvent, elles sont fouillies et  créées des incohérences du début à la fin du manuscrit. Pour les architectes les erreurs de scénarios sont moins présentes mais pour les jardiniers c'est tout le contraire. Généralement, nous testons des idées sans savoir si elles aboutiront. On ouvre des possibilités diverses qui ne verront jamais le jour. Et c'est normal, le premier jet est là pour ça !

Je rédigerai sans doute une partie sur ce fameux premier jet mais retenez bien :

   - Le premier jet est un brouillon

   - On retravaille toujours un premier jet avec un second ou de multiples réécritures

   - Trompez-vous ! L'erreur est humaine et comme pour l'école, cette pauvre première version est là pour ça. Faites-lui subir les pires épreuves, les mots les plus crues ou les moins précis, ce n'est pas grave !

  - Le premier jet n'est jamais ce que nous retrouvons sous la forme "d'objet" livre.

2/ Je dois écrire ce que le lectorat aime ou comme il l'attend de moi.

Non. Je suis un peu moins catégorique sur ce point et je vais vous l'expliquer :

L'écriture est faite pour nous défouler et mettre sur le papier/clavier un univers sortie de notre cœur mais si notre but est de publier ce manuscrit, il faudra forcément répondre à des critères attendus par le public si nous voulons vendre.

MAIS ce que vous avez à proposer peut aussi plaire un autre lectorat. Sachez que tout n'a pas encore était exploré, ce que vous proposez est peut-être innovant dans le domaine et je vous encourage à développer cet axe pour vous démarquer.

Il faut tester et écrire comme nous l'aimons et le souhaitons. Ainsi, notre style se développera et nous trouverons notre plume.

Sortir du lot est bien comme mal. Il peut vous porter vers les sommet comme vous faire plonger. A vous de voir :)

3/ Pour écrire bien, je dois être un as de l'orthographe, de la grammaire, de la syntaxe et j'en passe ...

Non, non et encore non.

Plusieurs sites comme logiciels peuvent vous aider à combler cette lacune (Reverso orthographe, Antidote, Google ...). Cependant, elle ne sont pas le remède à tout. Gardez en tête que c'est votre histoire et non celle d'un robot.

Ce point me concerne tout particulièrement car j'ai eu et j'ai encore une certaine animosité avec notre ami parfait. Mon astuce est de relire ces textes sans aides pour traquer les fautes. Personnellement, elles ont peu à peu disparue mais cette technique n'est pas non plus imparable. Chacun dispose de la sienne.

Comment remédier ?

   - Trouver votre astuce.

   - Ecrivez, écrivez, écrivez comme lisez, lisez, lisez, plus vous pratiquerez et plus ce sera simple pour vous.

   - N'ayez pas peur d'haïr les dictées. Tous les cracs des mots ne sont pas devenus auteurs à succès.

4/ Ecrire ce n'est pas fait pour moi.

Retroussez vos manches ! Ecrire est à la portée de tous et quand on le veut on peut. Il faut le vouloir et persévérer pour apprendre et s'améliorer.

J.K Rowling a forcément écrit un million d'autres manuscrits avant de ce dire "je vais publier Harry Potter".

Sachez que nous avons tous nos échecs comme nos réussites et que la persévérance est notre seule arme.

5/ Pour écrire, il me faut un lieu, une heure et de l'inspiration.

Oui et non.

Tout dépend de vous. Avez-vous besoin de prendre rendez-vous avec votre imagination ? Si, oui alors dites-vous que tous les jours à 17h vous écrirez devant la télévision ou que sais-je.

Trouvez le moyen qui vous aide à poser les mots. Un moment de la journée par exemple. Dans mon cas, je suis incapable de me tenir à une heure précise (pour le moment) mais je suis plus une auteur du soir. Souvent, il est minuit et mon cerveau bouillonne d'idées.

6/ Il faut écrire tous les jours.

Là encore, oui et non.

Ecrire régulièrement permet d'avoir un rythme mais il ne faut surtout pas vous brider en vous disant "je vais écrire TOUS les jours". Vous pouvez vous dire le vendredi c'est pause.

Moi, je suis adepte du "j'écris, j'écris pas". Très souvent, je me retrouve devant mon ordinateur et impossible de sortir quoi que ce soit. Je suis bloquée. Alors je me laisse mener par le bout du nez par mon envie et mon imagination qui essayent tant bien que mal de repousser ma tendance à la procrastination.

Merci à tous d'avoir lu cette nouvelle partie,

Je pense en publier une autre prochainement dans les jours à venir. (Et pourquoi pas demain sur un nouveau sujet).

N'hésitez pas à parler de votre vécu dans les commentaires. Faire savoir que nous ne sommes pas seul peut permettre d'en aidez bien d'autres :)