Les Erreurs À Éviter

https://jecrisunroman.fr/8-erreurs-des-ecrivains-debutants/

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    Hey, les mafiosi.

    Dans ce nouvel article nous allons parler des erreurs que nous faisons quasiment tous en tant qu'écrivains débutants, et comment y remédier.

Ne pas maîtriser son français

    Ça pourrait paraître une évidence, mais beaucoup de débutants se lancent dans l’écriture sans connaître les bases du français.

    Ces auteurs devront réaliser tôt ou tard que la langue française, c’est leur outil principal, au même titre que le crayon est l’outil des dessinateurs. Un illustrateur qui ne sait pas comment tenir un crayon va tacher ses feuilles avec la paume de sa main et faire des traits aléatoires qui suinteront d’amateurisme. C’est pareil pour l’écrivain qui fera des fautes à tous les 5 mots.

    Les maisons d’édition engagent normalement des réviseurs linguistiques avant de publier un ouvrage, certes, mais ils préfèrent — de loin — lire des manuscrits de gens qui démontrent une excellente maîtrise du français.

    Pour éviter cette erreur : Lisez. Lisez. Beaucoup. Vous retiendrez inconsciemment les phrases, les mots. Ensuite, il existe de nombreux sites gratuits qui corrigent vos textes, que soit conjugaison, accord ou orthographe. Ne serait-ce que le logiciel Word.

Présenter un récit qui manque clairement de recherche

    Si vous choisissez de mettre en scène des policiers, vous devez savoir ce qu’ils font en rentrant au poste le matin, quels formulaires ils doivent remplir dans une journée, pour quelles raisons ils ont le droit d’utiliser la force létale, et bien plus.

    Vous devez vous informer jusqu’au point où vous serez capable de penser comme un policier (parce que vos personnages, eux, le feront certainement).

Vous comprenez que ce conseil ne s’applique pas uniquement aux romans policiers. Il va arriver que votre projet demande un minimum de recherches, par exemple, si vos personnages visitent une ville étrangère, s’ils lisent un texte dans une langue inconnue ou s’ils pratiquent un métier que vous ignorez.

    NDA :

   Dans au Nom de la Rose par exemple, j'ai fais des recherche sur la Cosa Nostra, ou La Ndrangheta, bien que la famille Milani ne fasse partie d'aucun de ces groupes mafieux. Cela m'a juste permis de m'inspirer de certaines règles et autres.

    J'ai également fais des recherches en terme de médecine, de médication, du stress post-traumatique. Bien que j'ai changé parfois les noms, pour être quitte de demander l'autorisation à tous, j'ai fais des recherches sur les différents lieux (la little Italy, les montagnes Catskill — dont la légende racontée par Daniel dans le chapitre "Le faon" existe réellement — Central Park etc, pour essayer de décrire un maximum en conformité avec la réalité)

Accorder peu d’importance à la cohérence

    Par exemple, le personnage de « Justine » aura les yeux bleus à la page 5, et les yeux bruns à la page 26. De la même manière, « Alexandre » serait présenté au début comme un grand sensible, alors qu’au milieu de l’histoire, il ferait preuve d’une froideur extrême — et aucun évènement majeur ne l’aurait transformé entre temps.

    La cohérence, c’est comme la fondation d’un bâtiment : si elle est couverte de fissures, tout va s’écrouler.

    Les erreurs de cohérence peuvent être mineures (comme dans l’exemple de la couleur des yeux) et se corriger assez facilement. D’autres fois, par contre, c’est majeur (les personnages agissent en contradiction avec leurs caractéristiques fondamentales, sans raison apparente), et une solide réécriture est nécessaire pour rectifier le tout. Il ne faut pas avoir peur d’effectuer ce travail essentiel.

    Un lecteur qui lit une histoire incohérente va décrocher très rapidement. Il n’aura plus confiance envers l’oeuvre ni envers l’auteur.

   

    Les personnages « coupe de cheveux + couleur d’yeux »

      Créer un personnage ce n'est pas seulement une couleur d'yeux, ou de cheveux. Il a une certaine attitude, des détails, une cicatrice, une façon de parler, un bijoux fétiche, une odeur, qui le rend vivant ! Donner certaines précisions donnera plus de corps à votre récit et immerger à mieux votre lecteur.

    Lorsqu’on ouvre un livre, on veut s’identifier aux personnages qu’il contient. On veut ressentir leurs émotions, et on s’attend à ce qu’ils agissent de façon crédible. D’une certaine manière, ils « subissent » l’histoire et on veut savoir comment ils seront affectés par elle.

    Pour éviter cette erreur : Souvenez-vous que vos personnages avaient une vie avant le commencement de votre histoire, et que cette vie continuera (probablement) après. Faites des fiches de personnages et trouvez des motivations profondes à vos protagonistes. Considérez-les comme des humains normaux et essayez de voir le monde à travers leur point de vue. NDA : J'ai d'ailleurs posté un article sur ce sujet.



Le manque d’émotion

    Cela peut être un choix de l’auteur de ne pas forcément raconter les ressentis de son personnage, notamment s’il a choisi le point de vue externe. Néanmoins, pour les autres points de vue, il est important de mettre le maximum d’émotions dans son récit ! Cela permettra au lecteur de :

   - mieux comprendre les personnages et leur évolution

- retenir les informations clés (la bataille de -2453 sera mieux retenue par le lecteur si tu lui parles des nombreux guerriers valeureux y ayant perdu la vie !)

- réaliser les différents conflits et enjeux de l’intrigue ! Si tu vois un personnage bouleversé suite à un événement, tu réaliseras aussitôt l’impact de ce fait, bien plus qu’en lisant « Cet événement était très important, parce que … ».

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