Les conseils de Stephen King
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Lire beaucoup
« Si vous voulez devenir écrivain, il y a deux choses que vous devez impérativement faire : lire beaucoup et beaucoup écrire. Il n’existe aucun moyen de ne pas en passer par là, aucun raccourci. »
Le premier conseil que nous donne Stephen King est un basique : pour apprendre à écrire de bonnes histoires, il faut d’abord être un grand lecteur. Le roi du suspens précise qu’il lit plus de soixante-dix romans par an, et que tous lui sont utiles, les bons comme les mauvais.
Il nous explique que lire un chef d’œuvre comme Les raisins de la colère, de Steinbeck, nous pousse à « travailler plus dur, à viser plus haut ». L’auteur ajoute : « Vous ne pouvez espérer emporter quelqu’un par la force de votre texte si vous n’avez pas vécu la même chose comme lecteur. »
Écrire tous les jours
Stephen King raconte qu’à la question d’un journaliste : « comment écrivez-vous ? » il a un jour répondu : « un mot à la fois ». Ce qui ressemble à une boutade est, en réalité, très représentatif de la mentalité de l’auteur, qui place la discipline et la régularité au cœur de son travail d’écrivain. Stephen King a en effet un emploi du temps rigoureux : il écrit toute la matinée, tous les jours, sans exception.
« Si je n’écris pas tous les jours, les personnages commencent à se rassir dans mon esprit : ils se mettent à avoir l’air de personnages et non plus de vraies personnes. Le tranchant narratif se rouille, je perds peu à peu mon emprise sur l’intrigue et le rythme de l’histoire. Pis que tout, l’excitation que je ressens à dévider quelque chose de nouveau commence à retomber. »
Stephen King explique aussi que l’écriture est une seconde nature chez lui : il n’a pas besoin de se forcer pour tenir ce rythme, ce travail quotidien fait partie de lui.
Travailler porte fermée
Autre condition primordiale à la réussite d’un projet littéraire, aux yeux de Stephen King : travailler seul dans une pièce fermée. Sans personne pour vous déranger, ni téléphone pour vous distraire.
« Une chose est indispensable : une porte que vous tiendrez fermée. La porte fermée est le moyen de dire au monde comme à vous-mêmes que vous ne plaisantez pas ; que vous êtes sérieusement décidé à écrire, que vous avez l’intention d’aller jusqu’au bout. »
L’auteur de Shining nous conseille de nous fixer un nombre de mots à écrire par jour, et de ne rouvrir la porte qu’une fois cette tâche effectuée.
Il précise que la pièce dans laquelle vous allez travailler n’a pas besoin d’être belle ni vaste, mais qu’elle doit être calme et coupée du monde. Pour l’anecdote, il confie avoir écrit Carrie et Salem « dans la lingerie d’une caravane, cognant sur une machine à écrire que je tenais en équilibre sur un bureau d’enfant posé sur mes genoux ».
Écouter ses désirs.
Stephen King nous déconseille de choisir le thème de notre histoire en fonction de la mode. Pour lui, c’est le sujet d’un roman qui s’impose à son auteur, et pas l’inverse.
« Quand on me demande pour quelle raison j’écris le genre de choses que j’écris, je trouve la question beaucoup plus révélatrice que toute réponse que je pourrais y donner. On y trouve l’idée préconçue que l’écriture contrôlerait sa production, alors que c’est le contraire. »
L’auteur de La ligne verte prône donc l’honnêteté et la spontanéité. Selon lui, c’est en écoutant ses désirs profonds et sa vision personnelle des choses qu’on écrit un bon roman.
« Ecrivez ce que vous avez envie d’écrire, insufflez-y de la vie et rendez votre texte unique en y mêlant ce que vous savez de l’existence, de l’amitié, des relations humaines, du sexe, du travail. »
Conseil n°2 : Écrire tous les jours
Stephen King raconte qu’à la question d’un journaliste : « comment écrivez-vous ? » il a un jour répondu : « un mot à la fois ». Ce qui ressemble à une boutade est, en réalité, très représentatif de la mentalité de l’auteur, qui place la discipline et la régularité au cœur de son travail d’écrivain. Stephen King a en effet un emploi du temps rigoureux : il écrit toute la matinée, tous les jours, sans exception.
« Si je n’écris pas tous les jours, les personnages commencent à se rassir dans mon esprit : ils se mettent à avoir l’air de personnages et non plus de vraies personnes. Le tranchant narratif se rouille, je perds peu à peu mon emprise sur l’intrigue et le rythme de l’histoire. Pis que tout, l’excitation que je ressens à dévider quelque chose de nouveau commence à retomber. »
Stephen King explique aussi que l’écriture est une seconde nature chez lui : il n’a pas besoin de se forcer pour tenir ce rythme, ce travail quotidien fait partie de lui.
Conseil n°3 : Garder sa porte fermée
Autre condition primordiale à la réussite d’un projet littéraire, aux yeux de Stephen King : travailler seul dans une pièce fermée. Sans personne pour vous déranger, ni téléphone pour vous distraire.
« Une chose est indispensable : une porte que vous tiendrez fermée. La porte fermée est le moyen de dire au monde comme à vous-mêmes que vous ne plaisantez pas ; que vous êtes sérieusement décidé à écrire, que vous avez l’intention d’aller jusqu’au bout. »
L’auteur de Shining nous conseille de nous fixer un nombre de mots à écrire par jour, et de ne rouvrir la porte qu’une fois cette tâche effectuée.
Il précise que la pièce dans laquelle vous allez travailler n’a pas besoin d’être belle ni vaste, mais qu’elle doit être calme et coupée du monde. Pour l’anecdote, il confie avoir écrit Carrie et Salem « dans la lingerie d’une caravane, cognant sur une machine à écrire que je tenais en équilibre sur un bureau d’enfant posé sur mes genoux ».
Conseil n°4 : Écouter ses désirs profonds
Stephen King nous déconseille de choisir le thème de notre histoire en fonction de la mode. Pour lui, c’est le sujet d’un roman qui s’impose à son auteur, et pas l’inverse.
« Quand on me demande pour quelle raison j’écris le genre de choses que j’écris, je trouve la question beaucoup plus révélatrice que toute réponse que je pourrais y donner. On y trouve l’idée préconçue que l’écriture contrôlerait sa production, alors que c’est le contraire. »
L’auteur de La ligne verte prône donc l’honnêteté et la spontanéité. Selon lui, c’est en écoutant ses désirs profonds et sa vision personnelle des choses qu’on écrit un bon roman.
« Ecrivez ce que vous avez envie d’écrire, insufflez-y de la vie et rendez votre texte unique en y mêlant ce que vous savez de l’existence, de l’amitié, des relations humaines, du sexe, du travail. »
Soigner les descriptions
Pour Stephen King, les descriptions sont primordiales car elles sont « ce qui fait du lecteur un participant sensoriel à l’histoire ».
Toute la difficulté étant de trouver le bon dosage :
« Une description trop succincte laissera le lecteur désorienté et myope. Une description surabondante le noiera de détails et d’images. Le truc, c’est de trouver le juste milieu. Il est aussi important de déterminer ce qu’il faut décrire que ce qu’il vaut mieux laisser dans l’ombre, pour ne jamais perdre de vue que votre boulot principal est de raconter une histoire. »
Pour y parvenir, Stephen King nous conseille de nous concentrer sur quelques détails bien choisis qui imprimeront une tonalité particulière dans l’esprit de celui qui lit. Et sans vouloir trop en faire, car, comme il aime le rappeler : « Une description commence dans l’imagination de l’écrivain et doit s’achever dans celle du lecteur. »
Des dialogues honnêtes
Stephen King défend l’idée qu’écrire de bons dialogues est un art délicat, et que des échanges verbaux bâclés peuvent ruiner un livre.
« Quand un dialogue tombe juste, on le sait. Quand il ne va pas, on le sait aussi : il vous écorche les oreilles comme un instrument de musique désaccordé. »
Selon l’auteur, pour s’améliorer en matière de dialogues, la première chose à faire est d’écouter les gens parler « en prêtant attention aux accents, aux rythmes, aux dialectes, à l’argot des différents groupes sociaux. »
Ensuite, quand on écrit, il faut faire parler ses personnages avec honnêteté, sans se préoccuper de ce qu’en diront les bien-pensants : « si vous mettez « Oh, flûte ! » à la place de « Oh, merde ! », vous rompez le contrat tacite passé entre l’écrivain et ses lecteurs.»
Personnages réels.
Quand on l’interroge sur la question des personnages, Stephen King nous parle encore une fois de l’importance d’être honnête. Il nous recommande de prêter attention à la manière dont les gens qui nous entourent se comportent, puis de retranscrire cette réalité dans nos romans.
Pour créer des personnages en relief, Stephen King prône aussi le principe du Show don’t tell : montrer les choses est plus efficace que se contenter de les dire.
Il prend pour exemple le personnage d’Annie Wilkes, dans Misery :
« Je me suis efforcé de ne jamais dire « Annie paraissait déprimée ce jour-là ». Si, en revanche, je suis capable de vous montrer une femme silencieuse, aux cheveux sales, qui se bourre compulsivement de gâteaux et de bonbons, c’est vous qui en tirerez la conclusion qu’Annie est dans un moment dépressif du cycle maniaco-dépressif, et j’ai gagné. »
NDA: Avez-vous déjà lu Stephen king ? Pour ma part oui, ma bibliothèque comporte plusieurs de ses livres.
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