*Dring Dring Dring*

Liliane balança le réveille contre son mur qui rebondit dans un bruit mat. Hier soir elle s'était couchée rapidement et n'avait pourtant pas beaucoup dormit, elle avait pensé à celui qui lui avait dit qu'il était le futur roi. Elle ne sentait aucun mensonge dans sa voie mais pourtant... il lui cachait quelque chose. Ce n'était pas nette, elle en était sûre...

*Toc toc toc*

Elle replaça la couette sur sa tête et fis semblant de dormir, elle ne voulait pas parler et voulait encore dormir, elle ne savait même plus pourquoi elle avait mis ce fichu réveille.

Sa mère dit à travers la porte.

« -Ma chérie si tu m'entends sache que je reviendrai dans quelques minutes. »

Liliane tendit l'oreille et attendit quelques secondes. Elle entendit les pats de sa mère s'en aller. Elle descendait les escaliers... c'est bon elle était dans le salon avec son père. Elle les entendait parler mais ne saisissait pas les mots exacts. Elle se leva silencieusement, enfila son peignoir gris et se re-glissa dans son lit. Elle passa la main sous son oreiller et attrapa ce qu'elle cherchait. Elle prit son casque, le brancha à son téléphone et mis une musique calme et douce. Au fur et à mesure que le temps passait les musiques se faisait de plus en plus entrainante. Alors qu'elle écoutait l'une de ses chansons préférées elle entendit les pas de sa mère remonter l'escalier. Elle se dépêcha d'enlever ses écouteurs, remis son téléphone à sa place et déposa ses écouteurs au pieds de son lit. Elle avait tellement l'habitude de faire ça qu'elle le faisait maintenant très vite. Sa mère toqua une nouvelle fois et juste avant qu'elle ouvre la porte pour ouvrir les volets Liliane lança « Je suis réveillé c'est bon ». Elle entendit sa mère soupirer de l'autre côté, « ok ok je me dépêche de m'habiller ». Elle supposa que c'était bon car elle entendis les pas de sa mère repartir en sens inverse.

« - Faut se lever maintenant ma chérie.

-Oui maman

-si elle t'entend elle ne va pas comprendre...

-... »

Puis ils rigolèrent ensembles. C'était ça que Liliane appréciait le plus dans leur relation. Sa conscience et elle étaient devenues amis, elle avait déclaré que c'était un garçon conscience et sa conscience étant d'accord ils était rester sur ça. Elle se prépara en vitesse (chose qu'elle savait faire même si elle n'appréciait pas vraiment) et descendit prendre son petit déjeuner.

- Bonjour ma chérie comment vas-tu ?

- Salut P'pa, 'jour M'man.

- Bien dormit ?

- Oui

- Tu sais je suis venu te voir tout à l'heure et tu dormait comme un loir déclara ma mère en souriant.

Liliane n'eut pas le cœur de lui dire qu'elle ne dormait pas du tout et était parfaitement consciente.

- On voudrait te dire quelque chose ; déclara son père

Liliane regarda sa mère, hésitante, mais celle-ci avait le visage fermé et ne laissait transparaitre aucune émotion, si ce n'est que de la tristesse.

- Il faut que tu deviennes un animix.

- et c'est quoi le problème ?

-... tu vas devoir aller dans un centre de psychologie pour que tu sois apte à devenir un animix, normalement ce sont pour les gens qui ont un problème mental mais là comme toi tu n'es pas préparé depuis la naissance contrairement aux habitants de ce monde.

- ehhhhhh je ne veux pas aller dans un camp comme ça !

- Tu n'as pas le choix, dit froidement son père.

- SI ! PERSONNE NE M'OBLIGERA À QUOI QUE CE SOIT !

Elle se leva précipitamment du canapé, mis des chaussures et sortit. Elle courut vers la forêt. Pourquoi ? Les larmes, encore une fois, dévalaient sur ses joues à une vitesse hallucinante. Ils pensaient qu'elle était « défectueuse » c'est ça ? Qu'elle avait un problème ? Qu'elle n'était pas comme il fallait ? Elle se sentait seul, désorienter et incomprise.

« - Faut quand même que tu arrêtes de fuir...

- Plus tard s'il te plait...

- ok... »

Une fois arrivés dans cette immensité de feuilles et de bois. Elle décide finalement de se rouler en boule contre a un arbre et laissa ses larmes couler sur ses joues.
Ses larmes vinrent rafraîchir ses joues rouges et chaude d'avoir courut.
Elle ferma les yeux et se laissa bercer par le chant de la nature tout en sanglotant. Elle s'endormis, bien que ce soit le matin, et se réveilla quand elle sentit une main chaude essuyer ses larmes.

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