Chapitre 10 : L'hôpital
Désolée pour cette longue attente depuis le précédent chapitre !
C'est bientôt la fin de l'année (universitaire pour ma part) et donc le stress et la charge de révision augmentent, et je n'ai donc pas pris le temps de publier un nouveau chapitre sur aucune de mes histoires.
Je vous souhaite une bonne lecture !
Hermione avait quitté l'infirmerie quelques jours plus tôt, mais la nuit que Drago avait passé seul avait été l'une des plus longues de son existence. Il se retrouvait souvent à se réveiller comme une horloge, attendant inconsciemment les pas doux de Personne contre le sol de marbre. Même quand Personne tait venu le rassurer que, comme il le disait, il "n'était pas fou", Drago était toujours énervé. Au cours de plusieurs jours, le Serpentard avait commencé à se demander si Personne était simplement le fruit de son imagination. Ses rêves, ses fantasmes, ses illusions (ou peu importe comment il voulait les appeler) n'avaient jamais été aussi réels dans le passé, mais peut-être, supposait-il, maintenant qu'il était plus âgé, l'élément entre le fantasme et la réalité s'était amenuisée...
Surtout quand il se droguait de jour en jours avec des anti-douleurs...
Ce n'était pas comme s'il voulait que Personne soit le fruit de son imagination - c'était beaucoup plus agréable de le considérer comme quelque chose de réel et de tangible. Était-ce pourtant possible d'être aussi désabusé?
Drago n'était plus sûr. Il n'était pas sûr de grand-chose de nos jours - et cela semblait très, très étrange étant donné qu'il était un Malefoy.
Il serait le dernier à admettre qu'il était énervé.
"C'est ridicule," grommela-t-il en retirant les couvertures de son torse. Il était devenu très chaud.
Les choses n'allaient pas très bien. Quoi, étant donné qu'il avait fait ce rêve (bien que peut-être une fantasme) la nuit où Hermione avait été à l'hôpital.
Mon Dieu, avoir des rêves comme ça avait été la dernière chose dont il avait besoin juste pour rendre cette relation encore plus inconfortable. Il ne savait même pas à quoi ressemblait le type et il imaginait des choses avec lui.
Drago soupira et grimaça. Le garçon était en retard.
Décidant qu'il s'en fichait vraiment, il choisit de se rendormir considérant qu'il n'avait pas très bien dormi de toute façon. Si personne ne se présentait, ce n'était pas son problème. Il n'y avait pas d'accord formel entre eux deux, de toute façon.
Allongé, le garçon pâle ferma les yeux.
Et puis il les ouvrit.
Oh, qui essayait-il de tromper? Bien sûr, il se souciait de savoir si personne ne lui rendait visite ou non. Ces dernières nuits, il avait fait beaucoup de progrès en marchant. Une partie de lui voulait ne pas bien faire, juste pour que personne ne garde ses bras autour de sa taille, mais il commença lentement à s'éloigner. D'abord, ses mains s'étaient posées sur sa taille, puis sur ses épaules, et la nuit dernière, Personne avait passé les bras autour de lui et marché à côté de lui. C'était étrange de marcher bras dessus bras dessous avec un autre garçon en pleine nuit dans la salle d'hôpital, mais c'était, eh bien, amusant. Il souriait beaucoup quand Personne était là. Cela, en soi, était une chose rare, en effet. Les Malefoy n'étaient pas réputés pour leur sourire, mais il semblait que le simple fait de penser à Personne le faisait sourire. Il devait constamment se rappeler d'arrêter de sourire pendant la journée. Cependant, il devenait de plus en plus difficile d'arrêter consciemment de le faire. Comme maintenant. C'était horrible.
Je vais devoir travailler là-dessus, pensa-t-il.
Drago s'assit dans son lit, un air renfrogné intentionnellement sur le visage. Il devenait trop mou et pâteux, et très anti-malefoyesque. Il n'avait besoin pas de Personne, fruit de son imagination ou non. Il pouvait marcher tout seul, il n'avait pas besoin de Personne. Ou de n'importe qui, d'ailleurs.
Se levant lentement du matelas, le garçon aveugle balança ses pieds nus du lit sur le sol froid et s'y arrêta, comme s'il pesait les options. Qu'il soit prêt ou non n'était pas la question - il devait prouver qu'il n'était pas aussi dépendant que Personne le supposait. Il n'était pas un bébé à dorloter - non pas qu'il n'aimait pas être gâté mais, quand même, c'était un Malefoy.
Les nuits étaient devenues progressivement plus fraîches avec l'assaut de l'hiver et, frissonnant, Drago soupira amèrement; Qu'il fasse froid ou non, il braverait cela et montrerait la persévérance de Serpentard en lui.
S'élevant lentement du lit, les jambes du frêle garçon ressemblaient à celle d'un poulain - vacillantes et tremblantes, à peine capables de supporter son poids. D'une manière ou d'une autre, cela n'avait jamais semblait aussi difficile quand Personne était là.
Mais il n'avait pas besoin de lui. C'était un Malefoy, et Malefoy ne s'appuyait sur personne pour le soutenir.
Se laissant tomber sur le lit, le garçon malade enfouit sa tête dans ses mains, s'autorisant un moment de faiblesse. Juste un moment.
Il se leva brusquement, le moment passé, et fit un pas déterminé en avant. Il n'avait pas besoin de personne. Non. Non, il ne voulait personne. Il était bien tout seul.
Faisant plusieurs pas de plus, des pensées similaires à celles qui couraient dans son esprit, Drago se convainquait de plus en plus qu'il n'avait besoin de personne.
Soudain, tout s'écroula.
Pris dans son propre flot d'émotions, Drago trébucha contre rien, du moins semblait-il. L'air froid de la nuit entoura sa silhouette et il entendit le vent se précipiter dans ses oreilles et son coeur se mit à battre rapidement. L'instant d'après, il sentit un éclair de douleur s'enflammer sur ses genoux et la surface froide du marbre lui trancha douloureusement le corps.
Il ne lui fallut qu'un instant pour se rendre compte qu'il était tombé, qu'il avait glissé, comme on voulait l'appeler - mais il était là, échoué contre cette mer de marbre, seul, et noyé dans sa propre vague d'arrogance.
L'obscurité semblait encore plus douloureuse, et amèrement, Drago cherchait quelque chose, n'importe quoi, juste pour savoir où il était. Quand il sentit le cadre du lit à moins d'un mètre, il réalise à quel point il avait vraiment été trompé.
Peut-être qu'une fois, quand il aurait retrouvé la vue, il aurait pu être arrogant comme il essayait maintenant de l'être... mais maintenant, seul dans cette cage de sa propre fabrication, il ne pouvait plus faire semblant. Il ne pouvait pas prétendre qu'il était fort alors que sa faiblesse le giflait si brutalement au visage.
Inconsciemment recroquevillé, il ferma les yeux et poussa un soupir amèrement torturé. Il refusa de pleuré. Non, il valait mieux que ça. S'il était destiné à être aussi faible que ça, alors au moins il pourrait être fort émotionnellement... qu'est-ce que cette infirmerie lui avait fait? Même avant, avant toute cette expérience, il n'avait pas été aussi fragile. Pourtant, il semblait que de jour en jour il se trouvait de plus en plus faible et exposé, comme une huître qu'on ouvre lentement.
Et peut-être que c'était la faute de personne.
Ce satané garçon avait des effets sans précédent sur lui, et il n'aimait pas ça, il n'aimait pas ça du tout.
En prenant une profonde inspiration, Drago resta parmi les mers agitées, et attendit que Personne vienne le sauver de ce froid sans fin.
Mais la grande porte de chêne ne s'ouvrit jamais, et seule le silence resta.
Se dépêchant de monter les marches glissantes vers Ste Mangouste, Harry grimaça légèrement alors que le vent fort du nord frappait amèrement son visage. Ses doigts attrapèrent automatiquement son écharpe dorée et écarlate autour de son cou et resserrèrent inconsciemment sa position. Les portes s'ouvrirent et l'odeur médicinale le frappa comme un lointain souvenir. Cette odeur était devenue très familière pour le garçon aux cheveux corbeau, avec ses visites presque nocturnes à l'infirmerie.
Son expression devint orageuse alors qu'il se souvenait qu'il laisserait Drago tout seul pendant au moins les quatre prochaines nuits. Pourtant, cette situation ne pouvait être évitée ; il ne pouvait pas négliger et ignorer la blessure de Lupin.
Tout avait commencé après les cours plus tôt dans la journée quand Dumbledore avait approché Harry alors qu'il se dirigeait vers la tour de Gryffondor dans l'espoir d'accomplir des devoirs qui s'étaient accumulés au cours de la semaine passée.
Presque instantanément, Harry sut quelque chose troublait le directeur, et reconnaissant qu'Hermione et Ron ne soient pas là, Harry interrogea, "Directeur?"
Dumbledore se mit au garde-à-vous comme si le vieil homme était dans une sorte de transe alors qu'il traversait les couloirs peu peuplés.
"Ah, Harry..." commença-t-il, hochant doucement la tête, ses yeux brillants, mais pas aussi brillants qu'Harry les avais vus dans le passé, "Juste la personne que je cherchais."
Harry cligna des yeux mais ne dit rien. Peut-être allaient-il avoir une autre conversation comme la veille. Pourtant, il pensait que non. Il pouvait dire que quelque chose de plus profond et de plus sombre troublait l'homme vieillissant.
"Viens dans mon bureau, si tu veux."
Décidant qu'il valait mieux ne pas poser de questions, Harry emboîta le pas au directeur, se frayant lentement un chemin à travers les couloirs qu'il connaissait si bien, même aux heures les plus sombres de la nuit...
Au moment où les deux étaient arrivés dans son grand bureau, rempli de livres et de portraits toujours familiers, et bien sûr, Fumseck, reposant calmement sur son perchoir, Harry était impatient d'entendre ce qui troublait le directeur mais attendrait que Dumbledore commence.
Le directeur, à sa manière habituelle, semblait parfaitement satisfait de prendre suffisamment de temps pour aller au coeur du sujet. Il avait d'abord donné un peu de nourriture à Fumseck, puis poli distraitement un globe avec la manche de sa robe, mais ensuite, tout ç fait finalement, il s'installa dans son grand siège rembourré avec un profond soupir.
"Harry...," commença-t-il, presque de façon énigmatique, "Ce que j'ai à te dire n'est pas très... très facile à dire."
S'asseyant un peu plus droit et agrippant ses livres par anticipation, il déglutit, mais attendit.
"Tu vois, je viens juste d'être informé que notre précédent professeur de Défenses Contre les Forces du Mal a été, comme dirais-tu, est tombé malade à Ste Mangouste..." Il s'arrêta, ses yeux bleus fixant la forme d'Harry avec un regard de pitié et d'inquiétude, "J'ai pensé que j'aimerais être informé, étant donné que vous étiez... assez... proche."
Harry, chassant distraitement l'humidité inexplicable de ses yeux, toussa légèrement et demanda, "Ai-je la permission d'aller le voir?"
Dumbledore, son expression toujours grave, continua avec une profonde inspiration, "J'admets que c'était mon intention en t'appelant ici. J'ai déjà expliqué la situation à tes professeurs et ils ne voient aucune raison pour laquelle tu ne peux pas y aller ce week-end et lundi..."
"Merci, Monsieur - je, je ne sais pas quoi dire," admit Harry, inclinant la tête et regardant les livres posés docilement sur ses genoux. Que s'était-il passé? "C'est s-sérieux Monsieur?"
"Il a été blessé alors qu'il travaillait pour l'Ordre. On n'a pas encore découvert ce dont il souffre..." Dumbledore soupira amèrement, polissant ses lunettes avec un mouchoir rouge, "Je n'aurais jamais souhaité cela..."
Harry pouvait parfaitement comprendre les émotions du directeur.
Maintenant, assis dans la salle d'attente de Ste Mangouste, Harry se sentait extrêmement coupable d'avoir été si négligemment jeté Drago sur le côté à la place de Lupin. Après tout, Drago étais son. Ne l'était-il pas? Lupin, eh bien, Lupin était plus comme une famille que n'importe qui d'autre vivant...
Pourtant, cela le troublait qu'il ne soit même pas passé pour informer le Serpentard qu'il était hors de la ville pendant quelques jours...
Regardant autour de la salle d'attente, Harry trouva un assortiment de personnes et de créatures, toutes assises sur des chaises en plastique blanc, passant le temps sans rien faire. Soit ils attendaient d'être admis pour voir des patients, soit une autre forme de chose. À première vue, il semblait qu'il fallait beaucoup de temps pour être accepter pour voir les patients.
Décidant de passer son temps libre à faire quelque chose de productif, Harry sortit rapidement une feuille de papier vierge de sa sacoche, ainsi qu'un stylo à bille qu'il gardait toujours avec lui au cas où il n'aurait pas de plumes à portée de main.
Se mordant nerveusement la lèvre, il soupira, serrant les dents et commença à écrire...
Cher Drago
Après cela, les mots semblaient couler de son stylo plus rapidement qu'il ne pouvait le faire. Il était tellement absorbé par le processus d'écriture des lettres qu'il fut surpris quand il sentit une main usée et vieillie d'une infirmière lui tapoter doucement l'épaule.
Levant les yeux à travers une frange trop développée, la vieille voix interrogea "M. Potter?"
"Euh, oui, c'est moi," commença-t-il nerveusement, mettant rapidement son stylo et son papier dans sa sacoche avant de la balancer sur ses larges épaules. "Où dois-je aller?
Il ne s'était pas attendu à ce que sa voix soit si nerveuse et agitée, mais maintenant il semblait que lorsqu'il était debout, il se sentait encore plus mal à l'aise et plus susceptible de trébucher et de tomber sur le sol en marbre dur.
"Au troisième étage de l'aile des soins intensifs. Il devrait être sur le cinquième lit à droite," expliqua l'infirmière âgée avec un faux sourire d'espoir peint sur ses traits ridés.
Hochant la tête, Harry se dirigea presque à l'aveuglette vers un ascenseur et appuya sur le bouton à plusieurs reprises, jusqu'à ce qu'enfin, au vingt-septième essai, la porte s'ouvrit avec un tourbillon et il pénétra, ou plutôt tomba, à l'intérieur de l'enceinte en cuivre poli.
Le trajet jusqu'au troisième étage fut rapide, mais pas assez rapide pour le tempérament anxieux d'Harry, et avant que les portes ne s'ouvrent complètement, il parcourait les couloirs silencieux, ses lunettes scintillant dans la lumière dorée de la fin d'après-midi. C'était une chose pratique, pensa-t-il amèrement, que Dumbledore ait une bonne quantité de poudre de cheminette dans son bureau ou cela aurait pu prendre un jour ou deux pour atteindre Londres. Et, dans son cas, il n'avait pas un moment à perdre.
Il n'avait pas beaucoup de temps à perdre, pas quand (d'après ce que cela semblait) la vie de Lupin était dans un état d'incertitude.
Ouvrant la porte avec précaution, le garçon aux yeux d'émeraude se glissa à l'intérieur et jeta son regard inquiet sur les longues rangées de lits. Là, comme prévu, l'homme était allongé sur le cinquième lit à droite. Harry courut pratiquement vers lui, trébuchant presque sur ses propres pieds, jusqu'à ce qu'il arrive au pied du lit de son ancien professeur.
Lupin avait l'air épouvantable, remarqua tristement Harry. Le visage de l'homme était anormalement pâle et son souffle était superficiel et irrégulier comme s'il y avait quelque chose dans ses poumons qui se déchaînait. Un éclat terne de sueur brillait sur son front plissé, et attrapant un gant de toilette reposant paresseusement dans un bol à côté de son lit, Harry tamponna doucement la peau de Lupin.
Les yeux de l'homme s'ouvrirent lentement et prirent un bon moment pour se mettre au point. Son expression fut également lente à se former, mais quand cela se produisit, c'était une expression d'incrédulité et de peur, "Harry?" murmura-t-il d'une voix rauque, ses lèvres gercées bougeant à peine.
Le garçon se laissa tomber sur le côté et se pencha sur le corps du professeur et chuchota doucement, "Ssh, ne parlez pas Lupin. Ce n'est pas bon pour vous..."
L'homme eut une sorte de sourire déterminé qui ne sortit que comme une grimace.
Il ne semblait y avoir aucun dommage externe, d'après ce qu'Harry pouvait voir - il n'y avait pas de points de suture, pas de bandages, de plâtres ou quoi que ce soit de ce genre, alors le garçon supposa que le problème était interne. Qu'est-ce qui aurait pu se passer? Quelque chose de très sérieux semblait-il, il n'avait jamais vu ou entendu parler de quelque chose comme ça - dans le monde Magique et Moldu combiné.
Une infirmière apparut, presque au bon moment dans un battement de blanc et de gris, et avança petit à petit vers Harry. Le garçon s'assit, ayant pris conscience de sa présence, se retourna et le regarda avec lassitude.
La vieille dame hocha tristement la tête et expliqua à voix basse : "Le pauvre homme souffre d'une forme de magie noire. Nous ne savons pas ce qu'est le sort, mais l'hôpital y travaille très dur..."
Y travaille? Y travaille? Qu'est-ce que cela voulait dire? Lupin pouvait mourir avant de comprendre ce qui lui était arrivé - et ils y travaillaient?
Mais le garçon se mordit la langue et se regarda vers Lupin qui le regardai tristement.
"Je suis désolé...," murmura Harry tristement, sentant son propre corps commencer à trembler. IL ne savait pas s'il pouvait gérer la mort d'une autre personne... pas Lupin, non, pas maintenant. Il n'avait plus aucune force ; il ne s'était pas encore remis de Sirius... ou de Cédric... ou... de qui que ce soit...
"Si je meurs," continua doucement la voix angoissée de Lupin, ses joues devenant rouges d'émotions, "Ce ne sera pas si mal... Je reverrai Sirius... et... James... et... Siri-"
Il s'arrêta lorsque les larmes commencèrent à couler sur ses joues, un flot régulier, comme celui de la pluie contre les fenêtres.
Ravalant ses propres larmes, réalisant que c'était maintenant à son tour d'être fort, Harry attrapa rapidement un mouchoir et attrapa délicatement les déchirures tragiques dans ses bords blancs.
"Je- C'est bon..." chuchota Harry doucement, rapidement, précipitamment ; tout ce qui l'empêcher de parler plus. S'il parlait plus, il n'était pas sûr de pouvoir supporter ce fardeau. Il avait besoin de quelqu'un ici, de n'importe qui - ça ne pouvait pas être que lui, seul, dans cet endroit infernal où la mort puait tellement qu'elle lui piquait les yeux.
Mais alors, au plus profond de son esprit, il se souvint de Drago et de ce que le garçon lui aurait dit...
Débrouille toi avec, pleurer ne changera rien à ce que tu fais.
Un sourire étranglé vint aux lèvres d'Harry et en soupirant, il retroussa les couvertures sur Lupin et laissa l'homme tomber, une fois de plus, dans un sommeil profond...
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top