Chapitre 9
Adrien était dans son lit, le blond n'arrivait pas à dormir. Il ne pensait qu'à une seule personne: Marinette.
Le blond s'en voulait terriblement de ne pas avoir compris le manège de Chloé.
- Gamin, tu la veux ta Lady ou tu la veux pas ?
Adrien se tourna vers son Kwami qui était nonchalamment posé devant lui.
- Je la veux... Mais... N'ai je pas le droit de penser à Marinette.
- Tu sais, continua le demi-dieu, dans la vie, il faut faire des choix. Une princesse ou une Lady. A toi de voir.
Le blond chassa ses pensées et se glissa entre ses couettes.
Mais avant de fermer les yeux, une image du passé lui revint.
Deux petits garçons blonds jouaient tranquillement à un jeu de cartes. L'un avait les yeux verts émeraude, l'autre les yeux bleus-gris.
Ils avaient l'air complice, leur ressemblance était d'ailleurs frappantes.
Adrien chassa cette image. Des larmes ruisselèrent sur ses joues. Des larmes de détresse.
Ils se recroquevilla sur lui même, essayant de trouver une solution. Essayant de ne plus penser à Lui.
À ce moment là Nathalie entra. Il lui semblait bien avoir entendu des sanglots.
Elle s'approcha du fils de son patron et le prit dans ses bras, comme s'il était son fils.
Pour la première fois depuis longtemps, l'assistante mit son professionnalisme de côté pour écouter son cœur.
Le blond s'accrocha à elle, se blotissant contre cette chaleur.
Cela faisait depuis la disparition de sa mère, qu'il n'avait pas revue Nathalie ainsi.
Le femme savait que le blond souffrait: il n'avait pas de présence paternelle, sa mère lui avait été arraché et un récent événement l'avait achevé.
Mais ce garçon était extraordinaire, il savait rester joyeux en toutes circonstances.
Quand Nathalie jugea qu'il allait mieux, elle se détacha lentement de lui.
Nathalie se rappellait, elle se rappellait de se temps où elle jouait avec la progéniture de son patron. Savourant le moment présent. C'était hélas une époque lointaine...
Elle ne se souvenait même plus de ce qui l'avait séparé d'eux.
Sûrement la disparition de sa meilleure amie. Oui, c'était cela.
Le jour où Émilie a disparu, Nathalie a mis une barrière de professionnalisme entre elle et la progéniture Agreste, ne supportant plus de regarder le blond sans voir sa meilleure amie.
L'assistante avait des choses à faire, alors elle sortit de la chambre d'Adrien.
Adrien avait apprécié d'avoir retrouvé la Nathalie d'avant. Ça lui avait fait un bien fou, l'avait apaisé. Il se recoucha, et atterrit dans Miraculous.
Du côté de Marinette, la bleutée avait mal. Elle souffrait.
Son abdomen la faisait souffrir lui rappelant l'incident. Sa tête la lançait l'empêchant de fermer l'œil.
Mais le pire, c'était qu'elle ne comprenait pas comment elle avait pu résister à Chloé.
Sa lui torturait l'esprit, l'empêchant de fermer ses yeux.
Tikki qui avait assisté à tous cela, ne pouvant pas agir, avait peut-être la réponse.
La Kwami savait que ces bijoux avait deux facette, l'une bonne et l'autre malveillante.
La bonne c'était qu'ils permettaient à la personne qui les détient de révéler sa véritable personnalité, de s'affirmer dans le monde et également de leur permettre de trouver l'amour.
Mais dans toutes choses bonnes, il y avait une part obscures.
Ces dons étaient accompagnés de poisons: les deux porteur avait un temps limité pour se retrouver et s'ils échouaient, ils mourraient lentement mais sûrement.
Ce sort était triste, mais la Kwami savait qu'il était déjà arrivé à Léodagan.
Tikki avait alors assisté à la lente déchéance de Plagg. La Kwami de la chance c'était juré que cette fois son âme sœur ne souffrirait pas. Qu'ils y arriverait, que Marinette et Adrien s'aimerais pour toujours !
Se tournant vers sa protéger, Tikki s'aperçut qu'elle était en train de s'endormir. La petite Kwami fut alors aspirer par les boucles d'oreilles de celle-ci.
Chat Noir se promenait tranquillement dans le champs qui entourait la cité, réfléchissant à laquelle de toute ses fleurs correspondait sa Lady.
Une rose rouge l'interpella, elle était belle, rouge comme le costume de sa coéquipière et piquante comme son caractère épineux.
Ladybug arriva par derrière, transformer, ses blessures ne lui faisait pas mal. C'était un bon point.
La demoiselle se glissa derrière le chat, et lui fit peur.
L'alter ego d'Adrien se retourna, le jeune garçon réussit à étouffer un cri.
Ladybug se mit à rigoler, heureuse que sa vengeance est fonctionner. Le chat se joignit à elle heureux de la faire sourire.
L'héroïne aperçut la jolie rose rouge que tenait son partenaire, et son visage se teinta d'une belle couleur cramoisie.
Le chat ayant vu le regard de la bleutée, lui tendit doucement la fleur qu'elle réceptionna.
- Venez mi Lady, se soir nous allons nous promener. Proposa-t-il.
Elle acquiesça, le fait d'être obligé de rester dans un lit d'hôpital l'avait énervé, alors la proposition du blond l'enchantait.
Chat Noir avait envie d'en savoir beaucoup plus sur celle qui hantait ses rêves et il avait envie de la prendre dans ses bras pour la faire virevolter comme lors de leur précédente danse. Mais le matou se retint, de peur de la brusquer. Sa Lady était une fleur fragile, certes épineuse mais fragile. Il fallait donc qu'il en prenne soin.
Il ne put tout de même s'empêcher de lui tendre son bras.
Les yeux bleu océan de la demoiselle le fixait incrédules, puit hésitante, elle attrapa le bras de celui-ci.
Doucement les deux héros se mirent à marcher, progressant dans la cité, l'observant.
Ils se sentaient tellement bien que ni l'un, ni l'autre n'osait briser se silence apaisant. Oui, un silence appréciable qui ne les gênaient point.
- Ladybug, as tu des frères ou des sœurs ? Demanda soudain le chat.
Surprise, L'alter ego de Marinette s'arrêta mais le chat marchait toujours, cela créa un contre poids qui les entraîna au sol.
Rouge pivoine, le cœur battant à tout rompre les deux amants se relèverent difficilement.
Cette situation, d'un point de vue extérieur était drôle, l'un voulait se relever mais heurta l'autre.
Ils finirent par se lâcher et se remettre debout.
- Non, déclara la jeune fille, je suis fille unique. Je trouve que c'est bien, ainsi, j'ai l'amour de mes parents uniquement pour moi, mais d'un autre côté, je suis seule et je n'ai pas de compagnon de jeu.
Le chat souria, elle était mignonne à penser ainsi. Il voulu répliquer, mais un tremblement de terre l'en empêcha.
Leur vêtement se transformerent immédiatement laissant les robes et les costard pour des
combinaisons qui leur collait à la peau.
Ils purent ainsi admirer le corps parfait de leur coéquipiers.
Et on peut dire que le chat ne se gêna pas, il admira sa coéquipière sous toutes les coutures possibles.
La demoiselle, quant à elle, posait un regard timide mais admiratif sur le corps magnétiquement sculpter du chat.
Ils revinrent dans la réalité lorsqu'ils sentirent une seconde secousse.
Cette fois-ci, leur assaillants n'était pas des papillon, mais deux abominables Ogres.
Jaunes, grassouillet couvert de pustules, portant chacun un pendentif en forme de Papillon à leur cou.
L'un s'avança vers Chat noir et l'autre se mouvait vers Ladybug.
Ces horribles monstres arrivait au mauvais moment et cela agaçait le blond qui fila droit vers celui qui arrivait sur lui.
Il saisi son bâton qui était derrière son dos, l'agrandit et essaya d'assommer son assaillant.
Avant qu'il n'ait pu essayer quelque chose, le fil d'un yo-yo l'attrapa à l'abdomen et le repoussa vers sa coéquipière.
La jeune fille était passée en mode épineuse et lorsqu'elle avait vu son partenaire se jeter dans la gueule du loup, elle n'avait pas réfléchi et l'avait attrapé.
- Mais tu es malade ou quoi ! Lui lança-t-elle, tu veux ta mort parce que tu allais réussir ! On doit établir un plan avant de foncer droit dans le mur ! On est une équipe je te signale !
Ladybug était tellement occupé à déverser ses foudres sur son coéquipiers qu'elle ne s'aperçut pas qu'un des ogres allait l'applatir.
Le Chat prit la main de la bleutée et l'entraina dans un bâtiment, il poussa la porte et chercha des escaliers pour accéder au toit.
Arriver en haut, toujours main dans la main les deux coéquipiers se regardèrent.
- Vas-y Ladybug, concocte nous un plan de génie.
La bleutée se frappa le front de la main à l'entente du jeu de mot stupide. Mais la jeune fille fut touchée, elle était heureuse qu'il croie en elle.
Leur relation était récente pourtant elle avait le sentiment de le connaître depuis longtemps.
- Bien, commença-t-elle, tu as sans doute remarqué qu'il y aurait deux Akuma à attrapé, un autour de chaque Ogres.
Le Chat hocha la tête, il l'avait effectivement remarqué.
- Il nous faut donc redoubler d'effort pour les avoir, nous avons un avantage, nous sommes petits, ils font deux mètres. On peut donc exploiter leur défaut à notre avantage.
Le Chat était subjugué. Elle était tellement observatrice alors que lui était tellement impulsif.
- Si on arrive à se glisser sur leur dos et à arracher leur pendentif la victoire sera à nous, conclut-elle, avec un peut de chance nous n'auront pas besoin de nos pouvoirs et nous pourrons passer plus de temps ensemble.
Le duo s'approcha du toit pour guetter l'arrivée de leurs ennemis.
Le Chat utilisa sa vision, et il les aperçut avant elle. Il s'approcha de sa coéquipière, prit délicatement son bras et le tourna vers le Nord, direction vers laquelle se situait leur ennemi.
Lorsque le chat toucha sa camarade, sa Lady sentit son bras être parcourut de milliers de frissons. Elle se reconcentra, prit son yo-yo et s'accrocha à l'immeuble d'en face pour finir sa course derrière leurs ennemis.
Le Chat la rejoignit. Ensemble à pas feutrée, ils s'approchèrent de leur objectif.
Ladybug partit sur celui de gauche et Chat noir sur celui de droite.
Doucement les héros, se mirent à escalader les Ogres, hélas, ceux la sentirent les adolescents sur leur dos.
Les monstres chopèrent chacun un des deux héros, les emprisonnant dans leur gigantesque et rugueuse main.
Le pendentif qu'ils devaient arraché étaient à porter de main.
Ladybug gesticula pour libérer ses bras puit elle tendit ses mains vers l'objet tant convoité. Elle l'arracha aussitôt entre les mains de la bleutée, l'objet ou était l'akuma rétrécit.
Le problème était qu'elle était prisonnière de son assaillant.
De son côté le chat s'était fait attrapé mais ces bras étaient libres. Il arma ses bras de son célèbre "Cataclysme" cela eut pour effet de détruire l'objet dans lequel se logeait l'akuma.
- Ma Lady, L'akuma ! Hurla le blond.
Ladybug se tourna, elle vit effectivement que l'insecte était en liberté. Elle se dépêcha de libérer son yo-yo puit elle attrapa sa cible.
- Tu as assez fait de mal comme ça, je te libère du mal ! Déclara Ladybug. Bye petit papillon.
Elle s'apprêtait à dire "Miraculous Ladybug" lorsqu'elle se rendit compte qu'elle était toujours prisonnière et qu'elle tenait le second Akuma.
Elle lança son célèbre "Lucky Charms" et une cric lui apparaît, elle le mit contre son abdomen et la main du geant et l'actionna.
Elle allait tomber et le chat à présent libérer, la réceptionna.
Elle détruisit le pendentif et un Akuma en sortit. Elle réitéra les opérations précédentes puis elle lança en l'air la cric et s'exclama:
- Miraculous Ladybug!
Une miriade de jet rouge ce déplaçait se hatant de réparer la cité.
Le spectacle était merveilleux, nos deux protagonistes l'observèrent un instant.
Les deux héros ayant utilisé leur pouvoir, ils ne leur restaient plus que moins de 5 minutes pour rester ensemble.
- Chat, toi, est-ce que tu as un frère ou une sœur ? Demanda la bleutée.
Le chat eu à peine le temps de se retourner lorsqu'il vit qu'il était en train de disparaître. Il afficha un sourire contrit et s'éveilla dans son lit.
Marinette le suivi quelques minutes plus tard.
La bleutée s'etira, elle était heureuse son abdomen la faisait moins souffrir et sa tête ne l'a lançait presque plus.
Soudain quelqu'un toqua à la porte.
La bleutée se demandait qui ça pouvait bien être, elle n'attendait pourtant personne.
- Entrez, dit-elle hésitante.
Une jeune fille entra.
Marinette la regarda les yeux exorbité ne sachant pas à quoi s'attendre.
Chloé.
La fille du maire était devant elle, la fille qui était responsable de son séjour à l'hôpital. La bleutée avait peur.
La blonde fille du maire s'avança et annonça calmement:
- Marinette, il faut qu'on parle.
La bleutée déglutit difficilement, la prochaine discussion avait l'air riche en émotions.
Et voilà je coupe ici ! C'est pas sympa, hein. J'espère que ce chapitre vous aura plus, en tout cas j'ai pris plaisir à l'écrire.
Avez vous trouvé les indices que j'ai laissé sur le mystérieux blond que Marinette avait croisé ?
Pourquoi Chloé veut-elle parler à Marinette ?
Bye les miraculers.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top