Chapitre 8
Marinette immergea doucement de son sommeil. Au souvenir de sa danse avec Chat Noir, son visage se para d'une délicate couleur rouge. Elle se sentait si bien dans les bras de son coéquipiers, elle se sentais aimée.
Mais que lui prenait-il ! Elle aimait Adrien et juste Adrien. Pourquoi le chat venait-il s'immiscer dans son cœur. Pourquoi.
Perdue dans ses pensées, elle ne remarqua pas sa Kwami. Aussi, lorsqu'elle sortit de ses pensées, elle tomba nez à nez avec sa minuscule amie.
- Tikki, tu m'as fait peur. Murmura la bleutée.
La Kwami rigola, sa porteuse était tellement rigolote.
- Tu sais Marinette, commença Tikki, c'est normal de douter, au niveau de tes sentiments.
La jeune fille était surprise, comment sa Kwami pouvait-elle savoir se qui l'a chagrinait.
- Ah, je ne t'ai pas dit, continua la Kwami, quand tu es transformé, nous sommes relié ensemble, c'est-à-dire que je peux sentir tes émotions et tes pensées.
La bouche de la bleutée s'arrondit en un « o » de surprise.
- Donc c'est normal de ne pas savoir qui choisir entre Adrien et Chat noir. Et puits, ne me dit pas que ton coéquipiers te laisse insensible, je sais que c'est faux.
La jeune fille avait envie de crier. Ce n'était pas possible d'aimer deux personnes, ce n'était pas moral.
- MARINETTE ! Hurla son père, tu vas être en retard au collège, dépêche toi ma chérie.
L'héroïne sortit de son lit, s'habilla.
De l'autre côté de Paris, Adrien était levé depuis trente minutes.
Le garçon était tellement heureux d'avoir danser avec son âme sœur, qu'il était, en se moment en plein milieu de sa chambre et il dansait avec une personne invisible.
Nathalie, inquiète de ne pas voir le fils de son patron arriver. Fit irruption dans la chambre de celui-ci.
Qu'elle ne fut pas sa surprise, de découvrir le blond héritiers, en train de valser au plein milieu de sa chambre.
Il avait même allumer son poste et une douce musique se répandit dans l'air.
Malheureusement, la dite musique, était l'un des morceaux préférés de sa mère.
Aussi, le grand et illustre styliste, Gabriel Agreste, vint dans la chambre de son fils.
Il se précipita vers le poste et l'éteignit d'un coup sec.
Nathalie se tourna vers son patron puits vers le fils.
- Adrien, déclara Gabriel, combien de fois faut-il te dire d'arrêter d'écouter cette musique. Faut-il que j'en vienne à t'interdire d'aller au collège ? Faut-il que je t'enferme dans ta chambre ? Mon fils, reprend toi.
Sur ce, il quitta la chambre d'une démarche lente et autoritaire. Nathalie, impassible se hâta de rejoindre son patron.
Adrien était vexé, son père venait encore de briser un de ces instants de joie pur. Il en avait marre.
Heureusement que Plagg était là.
- Alors gamin, toujours à imaginer ta Lady. Je croit que cette nuit tu as gagné des points. Elle a du adoré cette danse que tu lui as accordée.
Une question hantait l'esprit du Kwami, mais il ne voulut pas aborder le sujet, qui selon lui serait critique.
Mais qui était ce garçon blond qui mettait son porteur dans tout ces états.
Dix minutes plus tard.
Devant le collège, la bleutée s'apprêtait à entrer, quand la blonde fille du maire lui bloqua l'entrée.
- Pas si vite, Dupain-Cheng. Tu ne croit quand même pas que j'allais oublier ce qu'il s'est passé hier.
Marinette essaya de paraître forte, mais elle tremblait de tout ces membres. Elle savait ce qu'il allait arriver. Elle n'avait pas oublié ce que cette pimbêche lui faisait subir.
Adrien qui avait assisté, impuissant au début de la scène, décida d'agir.
- Chloé ! L'interpella-t-il. Clo, viens, j'ai envie de passer du temps avec ma meilleure amie.
- Je t'aurais, Dupain-Cheng, murmura-t-elle, n'oublie pas que le soir est mon moment préféré.
Chloé lança un dernier regard à Marinette et elle s'élança retrouvé Adrien.
Marinette poussa un soupir de soulagement, hélas cela serait de courte duré...
À la recrée, Marinette se joignit à Adrien et Nino car Alya était absente. Le blond en profita pour poser la question qui lui brûlait les lèvres.
- Pourquoi, l'autre jour vous avez passé toute la journée ensemble ?
Marinette et Nino se regardèrent.
- Mon pote, commença Nino, ce jour là était le jour le plus triste de l'année pour nous, vois-tu, c'était le jour de la mort d'un ami précieux.
Adrien fut honteux d'avoir éprouver de la jalousie alors que ses amis traversait une journée difficile.
- Ce n'est rien Adrien, souria Marinette, On ne t'en veux pas.
La journée reprit son court, une journée qui a défilait trop vite, bientôt la fin de journée s'annonça, augmentant le stress de notre héroïne.
La sonnerie retentit, libératrice pour la majorité, mais synonyme de malheur pour d'autre.
La bleutée se dépêcha de ranger ses affaires espérant pouvoir échapper aux sentences que lui réservait la blonde fille du maire.
Malheureusement pour elle, Sabrina lui coupait la route, la bloquant dans le couloir. Marinette ne voulant pas blesser la rousse qui n'avait rien demandé, se laissa faire.
La demoiselle la conduit dans les toilettes, la, personne ne les dérangerait, bien évidemment Chloé s'y trouvait déjà.
Marinette se plaça devant elle, la tête baissée regardant ses chaussures.
- Alors comme ça, tu te mets à essayer de te rapprocher de MON Adrichou, tu sais ce qu'il en coutait de faire cela. Je vais te faire souffrir.
Sur ces paroles, la blonde s'approcha lentement de la bleutée puit elle lui lança son poing dans le ventre.
Déstabilisé, Marinette perdit ses appuis et tomba sur ses fesses les larmes aux yeux.
« Il ne faut pas pleurer, aller Marinette courage » pensa la jeune fille.
L'héroïne se releva, les jambes tremblantes, elle fixa Chloé.
Furieuse, celle-ci colla son poing contre la mâchoire de la fille des boulangers.
L'alter ego de Ladybug, grimaça, se mordant les lèvres pour éviter de crier.
- Tu peux continuer, déclara Marinette, Chloé, tu peux me faire mal, ça ne me fait rien. J'ai l'impression d'être chatouiller.
Ce n'était plus Marinette qui parlait, mais Ladybug, le coté héroïque de la jeune fille se rebellait, montrant qu'elle était là et qu'elle ne se laisserait plus faire.
- RRR, JE TE DETESTE MARINETTE DUPAIN-CHENG.
La parole précédente de la bleutée avait sortie Chloé de ses gonds, la fille du maire voyait tout en rouge.
Elle s'élança sur la fille des boulangers.
Marinette tomba à terre sous l'effet du choc.
Sa tête heurta le sol, la collision lui fit perdre connaissance.
Chloé qui n'avait rien vue de cela, arma ses poing et se déchaîna.
"Encore, encore..." hurlait l'esprit de Chloé.
Adrien qui avait fini de parler avec madame Bustier, était en train de sortir de la classe. Il entendit Chloé crier.
Le blond n'attendit pas, et se mit à courir comme si sa vie en dépendait.
Il ouvrit la porte à la volé et découvrit un spectacle qui lui arracha un cri de stupeur.
Il attrapa sa blonde amie. Dès qu'elle croisa son regard, elle revint à elle.
Alors voyant ce qu'elle venait de faire, Chloé courut vers la classe de Madame Bustier. C'est ce qu'elle faisait tout le temps quand elle sentait qu'elle dépassait les bornes.
La professeur la laissa parler, puits elle lui expliqua que c'était mal d'avoir frappé Marinette. Chloé fut punit.
Du côté de nos héros, Adrien s'était approché de Marinette, verifia que son poult était stable, il poussa un soupir de soulagement.
Puis, il l'observa elle était dans un sale état, un hématome vert commençait à apparaître sur sa joue, son tee-shirt laissait voir des bleus bien étendus sur son abdomen; de plus, de sa tête, un fin filet de sang s'échappait.
Le jeune homme appela les secours, qui vinrent emmener Marinette à l'hôpital, le blond put monter avec eux. Durant tout le trajet, il lui tena la main lui murmurant des mots réconfortants.
Après que la bleutée aie été prise en charge, Adrien du attendre, ce fut un moment horrible.
Le blond tournait en rond, s'asseyait, gesticulait.
Enfin, on vint le voir pour lui donner des nouvelles.
- Vôtre amie va bien, son état est stable. La blessure de son crâne est bénigne. Elle nous a fait peur, mais se n'est rien. Vous pouvez allez la voire elle est en chambre 4.
Sans demandez son reste le blond fila. Il ouvrit la porte et l'a trouva mignonne. On aurait dit une princesse endormi, "sa princesse" pensa-t-il.
Ses cheveux étaient lâcher, ils lui arrivaient sur ses épaules. Le blond s'en voulait de ne pas avoir compris que Chloé la maltraitait.
La belle endormie, commença à ouvrir les yeux.
- À... Adrien. Où suis je ?
Le blond tourna la tête vers elle pour vérifier qu'il n'avait pas rêvé. Effectivement, ses yeux bleu océan le fixait. De la panique se lisait.
- Tout va bien Mari, murmura-t-il, on est à l'hôpital, Chloé ne te fera plus rien.
À la mention du nom de Chloé, les souvenirs revinrent à la bleutée et les larmes roulèrent sur ses joues.
Adrien l'attrapa et la serra dans ses bras.
Son cœur doutait, il aimait Ladybug mais Marinette commençait à prendre de la place.
Tenir Marinette contre lui, le rendait heureux.
Les larmes de Marinette vinrent s'écraser sur son tee-shirt, les soubresauts de celle-ci était doucement calmer par la main réconfortante du blond.
Les parents de la jeune fille arrivèrent quelques minutes plus tard, ils remercièrent Adrien de s'être occupé de leur fille. Le blond du partir, une séance photo l'attendait.
Il déposa un léger baiser sur le front de Marinette et parti.
La bleutée rougit, cette journée n'avait pas été si catastrophique en fin de compte.
Et voilà. Un nouveau chapitre d'achever, merci à vous de me lire ! Bye les miraculers.
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