Chapitre 10 :
Je me réveillai avec la lumière qui illimunait déjà toute la chambre de Finn. Bon, j'espérais juste qu'il était loin de midi. Finn ne se trouvait plus dans le lit et je perçu l'eau de la douche couler. Je rallumai mon portable et vis toutes les notifications s'afficher. Je le posai en attendant que les vibrements cessent. Il était dix heures trente. Adieu le petit-déjeuner ! Je saisis mon téléphone et m'apprêtais à supprimer notification sur notification. J'avais une vingtaine d'appels manqués de mon père, pareille pour ma mère. J'envoyais un message à cette dernière pour lui dire que tout allait bien. Cécilia aussi avait laissé des messages. John avait tenté de m'appeler et Candice aussi... tout le monde s'était affolé pour rien. Je n'aimais pas faire stresser les gens, mais je ne visais que mon père et ma belle-mère en faisant cela. Je n'avais pas pensé aux autres ! J'appelai donc mon demi-frère.
— Tu es au courant que ton père et ma mère étaient à deux doigts d'appeler la police ! commença directement John alors qu'un chien aboyait quelques parts de son côté.
— Bien, cela veut dire qu'il ne se fiche pas totalement de moi. Écoute, je vais me faire trucider car tu es partie donc je rentre quand je veux et je n'ai pas à recevoir de leçons de moral de toi. Je suis restée à New-York, je ne suis pas partie à des kilomètres de la ville ! assénai-je sèchement, n'étant pas vraiment d'humeur à recevoir des réprimandes même si j'allais en récolter beaucoup aujourd'hui.
— Je vais déjà être puni de sorti pendant un an, cadeau de ma chère maman, annonça John en serrant les dents.
Finn sortit de la salle de bain, déjà habillé. Il me fit signe qu'il allait sur le balcon pour que je puisse parler sans problème et je hochai la tête.
— Et ton père ?
— C'est génial ! s'enthousiasma John. J'habite à deux rues de chez les Wolfhard si cela t'intéresse ! Sa femme est gentille et je n'ai pas d'autres demi-frère ou sœur ! Tu resteras l'unique avant la naissance du bébé ! Et toi ? Où es-tu et avec qui ?
— Mmh... j'ai rejoint Finn à son hôtel, minaudai-je en rougissant alors même qu'il n'était pas présent donc il n'y avait aucune raison.
— Ah ouais c'est du rapide, commenta mon demi-frère alors que j'allais lui hurler dessus. Écoute, si j'ai un conseille à te donner : maintenant que tu y es, reste le plus longtemps possible avant de subir la colère de nos parents. Profite de ta vie pour une fois. Je vais aller dire à ma mère que tu vas bien.
Je le remerciai et terminai la conversation avant de rejoindre Finn sur le balcon. Il regardait l'agitation de la ville occupée de touristes et s'amusait à identifier les différentes langues qui s'entendaient dans la rue. Du français, de l'allemand, de l'italien... je reconnaissais ces trois-là. Peut-être il y avait aussi de l'espagnol et du portugais. Je n'en étais pas bien sûre.
— Tu comptes rentrer chez toi ? fit-il en tournant la tête vers moi.
— Ce soir. Mais John m'a conseillé de profiter avant de rentrer me faire tuer à la maison.
— Une idée d'endroit pour le déjeuner ?
— Bah, j'aurais peut-être une solution pour ne pas augmenter ma dette envers toi.
Je savais que Candice serait toujours là pour me dépanner. Même si Finn n'avait pas particulièrement envie d'être avec quelqu'un d'autre, au moins on serait plus tranquille.
Il y a quelqu'un chez toi, ou on me venir manger ?
J'éliminai les dernières notifications qui envahissaient mon portable.
Je mange avec Noah ce midi mais on est seul... oui tu peux venir. C'est qui on ?
Finn et moi.
Je n'attendais pas sa dernière réponse et rangeai mon téléphone dans la poche arrière de mon jean.
— Allons rejoindre Noah et Candice. Au moins on aura de la bouffe gratuite à volonté !
Il rigola et on sortit de l'hôtel. Je me demandais vaguement si je devais faire attention à qui je croisais, s'ils étaient susceptibles de connaître mon père. Mais je me laissai aller. Cela faisait un an que je ne m'étais pas sentie aussi bien et libérée. Au fond, j'avais cette famine qui réclamait cette sensation pendant tout ce temps. Elle ne serait jamais rassasiée. On marchait jusqu'à l'immeuble de Candice et se fut Noah qui nous ouvrit la porte. Cela ne m'étonnait guère, Candice avait toujours la flemme d'ouvrir aux gens. Je lui fis la bise et retrouvait ma meilleure amie qui posait les assiettes sur la table à manger. Elle vient me serrer dans ses bras et vérifia qu'elle n'était pas en train de faire tout cramer avant de s'asseoir.
— Alors moi, je crois que j'ai raté un épisode, commença-t-elle alors que Noah souriait même s'il était de son avis. Vous vous connaissez depuis genre, deux jours, et pourquoi vous êtes aussi proche ? Fin, on avait remarqué que le courant était bien passé... et le mec de l'aéroport ?
Je pouffai de rire et Finn comprit que je ne lui avais pas révéler que c'était lui le garçon de l'aéroport. Donc lui aussi il éclata de rire. Puis j'expliquai à Candice, et elle bondit de sa chaise telle une folle en me secouant par les épaules. Bon, quand on se retrouvera seule pour parler, je saurais que cela sera ma fête.
— Du coup, quand on était au restaurant, vous vous connaissiez déjà, releva Noah en posant la casserole de pâtes sur la table.
— Oui, mais vous étiez trop préoccupés à vous parler pour le remarquer.
— Oh d'ailleurs, mon père a dit à ma mère qu'il avait invité une famille d'une ancienne amie à eux. J'aurais pu venir mais ma mère à décliner. Désolé de te laisser avec des inconnus ! annonça Candice.
— Il s'agit de la famille de Finn donc je connais au moins une personne.
Candice semblait choquée par toutes ses coïncidences, dixit la fille qui sortait avec un jeune homme mondialement connu ! Cela me faisait bien rire. Je n'en rajoutai pas une couche en lui parlant du père de John. Sinon, elle aurait immédiatement voulu nous mettre ensemble sur le champ. Et Candice pouvait être très insistante ! On passa l'après-midi chez Candice même si je passais plus mon temps à me focaliser sur Finn que sur autre chose. Alors qu'à un moment je parlais avec lui, Candice et Noah restèrent focaliser sur leur téléphone. Ma meilleure amie me lança un regard alarmé avant de s'approcher.
— C'est le seul article que j'ai trouvé mais il pourrait être vite repris, me dit-elle en me tendant mon téléphone. Tu as intérêt que ton père ne voit pas cela.
Je fronçai les sourcils et m'emparai de son portable. Je mordis la lèvre tout en lisant le titre et regardant les photos. "Finn Wolfhard, un cœur pris ?", les paparazzis avaient réussi à prendre des photos de nous. Heureusement, on était de dos à chaque fois. On reconnaissait Finn bien évidement, mais je n'étais qu'une banale inconnue. Cela passerait vite.
— Je suis désolé, j'oublie souvent que je suis scruté lorsque je ne suis pas à Vancouver ou en tournage, murmura-t-il en me regardant.
— Je suis de dos, personne risque de me reconnaître, assurai-je sûre de moi.
Je ne voulais pas montrer que cela m'angoissait malgré tout, mais j'arrivais à feindre que cela allait. Puis il commençait à faire tard et je savais que de toute manière j'allais devoir affronter mon père et ma belle-mère, seule. Finn me raccompagna jusqu'à devant mon immeuble. Il essayait de me détendre, mais c'était vraiment compliqu" car je savais déjà que cela se passerait mal pour moi.
— Donne moi des nouvelles ce soir, fit-il devant la porte.
— Promis... oh, et ton t-shirt ? Je...
— Tu peux le garder si tu veux, ou tu me le rendras plus tard, affirma-t-il en souriant.
Moi aussi je souris puis il me serra dans ses bras et je m'y raccrochais. Un petit moment agréable et de douceur avant que la tempête débarque. Je le regardai repartir à son hôtel et je soupirai en rentrant. Je ne pris pas l'ascenseur, je montai lentement l'escalier, je marchai à la vitesse d'une tortue, mais je ne pouvais pas annuler l'échange, juste la repoussée. J'attendis devant la porte un moment puis je l'ouvris. Je cru d'abord que j'allais pouvoir y échapper un moment : il n'y avait personne dans le salon. Peut-être que Cécilia dormait ? Peut-être qu'elle était à l'hôpital ? Peut-être que mon père travaillait encore ? Puis il y eut des bruits de chaises dans la cuisine. Sans tremblée je me tournai pour voir le visage de mon père déformé par la colère et celui de Cécilia qui adoptait une expression neutre.
— Jeune fille, les conséquences de ce débordement vont être très lourdes, articula mon père.
________________________
Chapitre plus long que d'habitude je crois ! J'espère que cela vous plait !
En tout cas prenez bien soin de vous !
Belle fin de week-end et belle semaine à vous ;)
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top