Chapitre 3
Nous roulons depuis une vingtaine de minute en traversant les rues de New York. Je découvre en sortant de la voiture que nous sommes arrivés au Per Se, un de mes meilleurs restaurants. Tel un gentleman il m'ouvre la portière et je lui souris en guise de remerciement. Il me prend par la main et m'entraîne au restaurant tout en ayant son bras autour de ma taille.
- Bonjour, suivez moi je vais vous trouvé une table, nous annonce un serveur
Nous le suivons et nous nous installons. Je regarde à l'extérieur et remarque que la vue est gâché par de nombreux arbres.
- un problème ?
Je reviens à la réalité et observe Tyler qui a l'air intrigué.
- non aucun problème, pourquoi tu me demande ça ?
- d'habitude les filles passent leur temps à me fixer au lieu de regarder autre part contrairement à toi
- ça va t'es chevilles ne sont pas trop gonflés
- non, j'ai l'habitude qu'elles le soient à force
On rigole franchement. Après que le serveur est venu demandé nos commandes, nous avons passés notre temps à discutez de tout et de rien. Il a l'air d'une personne sympathique qui vis le jour au jour, sans se préoccuper de tout ce qui nous entoure. C'est vrai qu'avec nos salaires plutôt généreux, la vie est plus simple. Mais l'argent ne fais pas notre bonheur. Elle masque un vide intérieur qui ne cherche qu'à être combler. Mon vide a été causé par les personnes envieuses et jalouses. Toutes ces personnes qui m'ont rabaissé dans l'unique but de me faire souffrir et que je n'y arrive à rien dans ma vie. Dommages pour eux, ils ont raté leur coup.
- on devrais y aller, notre rendez-vous est dans dix minutes
- d'accord, je te suis
****
J'aperçois deux chevelure blonde dans mon bureau et c'est là que je sais que mon rendez-vous est arrivé.
- c'est mieux que tu te présente la première puisque tu es une femme et qu'elles le sont aussi, elles t'accorderont leur confiance, me confit Tyler
Je hoche la tête et m'avance vers les jeunes femmes. Quand mes talons claquent sur le sol, la mère de Julia se lève de la chaise et me salue.
- bonjour, merci encore d'avoir accepter de prendre notre dossier, je sais que votre cabinet est très réputé...
- ne vous inquiétez pas, cela nous fait plaisir de vous aidez
La mère a l'air très enthousiaste mais la fille a l'ai beaucoup moins. Quand je discutais avec sa mère, j'ai observé son visage fermé, sans émotions, sans joie, que de peine et de tristesse imprégné dans ses yeux verdâtres. Mais ce qui me marque le plus, c'est sa beauté, un visage de poupée meurtri à cause des autres. Voilà pourquoi on la déteste, elle est trop belle pour être aimée. Quand on pense qu'une personne est parfaite, on l'admire mais aussi on l'a haï car on n'est pas cette personne. Je me reconnais en elle, une personne magnifique qui a besoin d'aide pour briller.
- alors on commence, leur dis-je en m'installant
La mère de Julia me sourit grandement et sa fille reste dans ses ténèbres.
****
- tout d'abord, j'aimerais savoir quand et comment cette histoire à commercer, leur demandais-je
Je lève la tête et attend une réponse de Julia mais celle-ci garde les yeux vers le sol et préfère m'ignorer . Sa mère lui donne un coup de coude pour qu'elle me réponde mais elle l'ignore aussi. Dans ces moments là, je sais que je dois évoquer quelque chose qui l'a marquée, enfin plutôt quelqu'un qui l'a marquée.
- peut être pourriez-vous m'en dire plus d'un certain Zack Milers
À l'évocation de son ancien petit amie, Julia relève brusquement la tête vers moi. Ses yeux brillent et me supplie d'arrêter mais je ne dois pas flancher car je dois absolument tout savoir avant le procès.
- j'ai appris que vous étiez ensemble au mois de mars mais quelques mois après on le voyait avec...
- arrêter s'il vous plaît, dit-elle dans un sanglot
Je m'arrête instantanément et la voit se recroquevillé sur elle-même avec ses mains sur son visage dissimulant ses larmes et sa peine. Je décide donc de me lever et d'avoir un contact avec elle parce que si elle me délivre rien je ne pourrais pas la sauver. Sous le regard inquiet de sa mère je lui dit :
- je sais que c'est difficile mais si tu veux les battre, leur montrer qui tu es, leur montrer à quel point ils ont eu tord de te faire endurer ça, il faut que tu me parles
Elle essuie ses larmes, regarde sa mère puis moi et hoche la tête.
- d'accord, posez moi toutes vos questions je suis prête
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