Chapitre 14 partie 2

Je suis en cours de sport et je suis assis par terre avec les autres élèves de ma classe. Après nous avoir donné les instructions, notre professeur de sport avait le dos tourné pour parler à un élève de ma classe.

Je sens sur le haut de ma tête un frottement. Je soulève ma tête et je vois le garçon de la dernière fois au dessus de moi en train de frotter contre ma tête. Je me lève d'un bond et lui crie:

"-Mais ça va pas, t'es malade !

- Qu'est-ce qui ce passe ? m'interpelle le professeur de sport

- C'est lui, il vient de se frotter contre moi !

Le ton que j'ai employé n'est pas apprécié par le professeur puisqu'il rétorque.

- Julie, va chez la CPE !

- Mais c'est lui...

- Tout de suite !

Je part du cours mais à un moment je me retourne et vois le frotteur me faire un grand sourire.


Il est 8h et j'ai cours à 8h30 donc j'ai beaucoup de temps à perdre. Je suis en avance alors que ce n'était voulu. Il n'y a personne de ma classe et dans le couloir. Je mets mes écouteurs et écoute de la musique pour passer le temps quand on me tapote à l'épaule. Je sursaute et observe Joshua, un garçon de ma classe plutôt timide, qui ne m'a jusque-là jamais adressé la parole.

- ça va Julie ?

- Euh...Oui et toi?

- ça va, maintenant que je te vois

Sa voix étant étrange et je me rends compte qu'il s'était rapprocher de moi.

Je n'avais pas eu le temps de cligner des yeux qu'il avait mis ses mains sur mon pantalon et qu'il l'avait descendu si violemment que me retrouvait en culotte dans les couloirs de mon lycée.

J'essayais de le relever mais il tient très fort que c'était impossible. Je lui ai crié d'arrêter mais il n'écoute pas, prenant ça sûrement à la rigolade.

Pour m'humilier encore plus, il pose sa main sur un de mes seins et le sort de mes vêtements pour l'observer.

Je pleurais à chaude larme et essayais de m'échapper à son emprise mais il était plus fort que moi.

- Hailey te passe le bonjour, petite salope me chuchote-il à l'oreille

Soudainement il part en un éclair et je relève mon pantalon toute tremblante tandis que des professeurs passent devant moi sans m'adresser un seul regard.

Je cours chez la principale adjointe et lui raconte ce qui m'est arrivé et ça seul et unique est " oh vous savez ça c'est les garçons". La discussion a pris fin et je la revois reprendre ses activités comme si rien n'était me laissant avec mes ténèbres.


Il est 23h et j'essaie de dormir mais mon téléphone ne fait que vibrer. Je n'ai pas besoin de le regarder parce que c'est toujours les mêmes genres de message des mêmes personnes.

"T'attends quoi pour crever ?", "tu ne vaux rien", "ta mère aurait du t'avorter", "tout le monde se portera mieux sans toi", "ce qui t'es arrivé n'est rien comparé à ce qui t'attend demain", "salope", "suicide toi" et j'en passe. Hailey a donné l'ordre à toute la classe de me faire chier pendant toute l'année.

Les camarades de ma classe rêvent tous d'être le premier de classe mais c'est moi donc ça pose un problème à toute la classe. Hailey a su utiliser de leur égoïste faiblesse et qu'ils me détestent tous.

Défi relevée par elle-même.


A peine la sonnerie retentit que je précipite vers la sortie mais je savais que c'était peine perdu. Ce que Hailey veut, Hailey a. Et ce qu'elle veut c'est me détruire.

- Alors on part sans me dire au revoir

Je continue mon chemin mais elle saisit mon bras et me retourne vers elle.

- hey salope, je te parle !

Elle crie tellement fort que je sursaute.

Me voir effrayé la fait plaisir et elle se délecte de cette sensation pour me gifler.

- Dis toi ce qui t'arrive est entièrement de ta faute. Je n'avais qu'à dire à un tel de te faire souffrir et aussitôt il l'a fait. Comme quoi ici personne ne te respecte, faut croire qu'on prend exemple sur moi.

- Pourquoi tu fais tout ça ? Qu'est ce que je t'ai fais ?

Ma voix tremble. Brisée par cette acharnement constant.

- pour te déstabiliser mais surtout pour te faire souffrir et pour te faire comprendre que tu n'aurais jamais du exister. Rentre bien ça dans ta tête à chaque fois qu'on s'en prend à toi et qu'on te voit pleurer nous rempli tous de joie. Ta perte nous donne tous, sans exception, le sourire au lèvre. Et regarde même le lycée n'en a rien à foutre de ta gueule, ça doit être dure d'être mal aimé. J'avoue que je n'ai jamais eu ce sentiment de ma vie.

Elle rigole et termine cette conversation en me disant :

- ce que j'ai ordonné aux garçons de te faire demain va embellir ma journée je pense

Elle part en rigolant et c'est à partir de ce moment là que j'ai arrêté d'aller au lycée et que j'ai tout avoué à ma mère.

Point de vue de Jessica :

La vidéo est finit et il y a soudain un brouhaha dans toute la cour. Les personnes expriment leur choquent face à ce qu'ils ont vu.

J'observe Julie qui est toute rouge et pleure jusqu'à en perdre son souffle. Je m'approche vers elle, lui tend un mouchoir et lui caresse son épaule.

- C'est fini maintenant, la réconfortai-je

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