De la prose poétique...
De la prose poétique…
Mon amie la lune, te contempler m'emplit d'amertume.
Je voudrais tant et tant te toucher, m'assoir à tes côtés, me rassurer que ces dangers sont passés, mais dans tes bras je n'ai plus mes entrées : vaincue je suis dans mes rêves infinis, plantée dans un sommeil à la lumière flétrie.
Je pleure sans fin mes escapades au loin : à des lieues de moi et de qui je suis. Le prix de la paix est une rançon que je n'avais pas prévu au budget. Je suis épuisée à encore espérer ce passé que j'ai abandonné à sa liberté.
Je pleure des larmes sèches, des larmes absentes de leurs présences. Elles envahissent mon air et rient de mes dilemmes. Je pleure l'enfant qui est en moi et qui se noie dans si peu de magma, elle qui jadis nageait dans le plus profond des océans.
Ma liberté, tu es un trésor que j'ai délesté. Je me suis coupé les ailes pour permettre à la paix de ne plus me pleurer…
L'océan, lui, ne s'évapore pas en une journée !
©Wafa Babin
18/01/23
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