Confiance

Tu venais de dépasser les portes qui menaient au salon de la tour Stark lorsque tu appelas ton petit ami, Tony. Aucune réponse ne se fit entendre, alors tu décidas d'aller prendre une bonne douche, car après l'entrainement que Steve t'avait fait faire, tu étais courbaturée de la tête aux pieds. Tu entras dans ta chambre, tâtonnant le mur à ta droite afin d'atteindre l'interrupteur. La pénombre s'estompa, laissant la lumière prendre place dans l'immense pièce. Tu regardas ton lit avec envie mais, après un effort sur-humain, tu ne t'y allongeas pas, sachant pertinemment que tu n'aurais pas la force de te relever. Tu pris la direction de la douche, empruntant une porte attenante à votre chambre. Tu t'y enfermas et commenças à te déshabiller, tes muscles te faisant souffrir. Après de longues minutes à essayer de t'étirer le plus possible, tu entras dans la cabine de douche assez spacieuse. Ce qui est bien lorsque tu vis avec un milliardaire à l'esprit démesuré, c'est que tout est hyper grand, du lit à au frigidaire. Tu ouvris l'eau chaude à fond, laissant le jet puissant mordre chaque recoin de ta peau bronzée. Immédiatement, tous tes muscles se détendirent et ta douleur commença à s'estomper, mais jusqu'à quand ? Après plus d'une heure à te détendre sous l'eau, tu décidas de sortir. Le contact de l'air frais sur ta peau te fit regretter cette décision mais tu demandas à JARVIS d'allumer le chauffage afin de ne pas faire chuter ta chaleur corporelle. Tu te séchas puis t'observas dans la miroir. Tu souris lorsque le souvenir de ta rencontre avec le playboy remonta dans ton esprit. Fury, après avoir étudié tous tes résultats aux épreuves obligatoires du S.H.I.E.L.D, t'avait proposé d'intégrer une des équipes les plus adulées par la population, les Avengers. Tu n'allais pas rater cette chance et avais accepté presque immédiatement. Il t'avait alors présenté à l'équipe, devant laquelle tu étais mal à l'aise. Que de grands héros te faisaient face. Subjuguée par tant de grandeur, tu n'avais pipé mot, les observant avec beaucoup de minutie. Stark s'était approché de toi et t'avais murmuré une phrase qui resterait toujours gravé en toi. Nous avons une chance inouïe de travailler avec une aussi jolie jeune femme.
Après de nombreux mois, la présence et les paroles du milliardaire te gênais au plus haut. Tu ne te reconnaissais plus. On aurait dit une gamine de quatorze ans en admiration devant son crush. C'était horrible. Mais tu t'étais vite reprise, après qu'il ait mit son coeur à nu et qu'il t'ait avoué ses sentiments. Dès lors, vous habitiez ensemble dans la tour de Tony. Mais depuis quelques temps, il devenait distant avec toi. Après chaque mission, il pretextait avoir besoin de retoucher son armure pour ne pas «exploser en plein vol». Alors, il s'enfermait dans son atelier pendant des heures, te laissant seule dans l'immense demeure qu'il avait fait construire. Tu t'arrêtas devant votre armoire et en sortis ce dont tu avais besoin, soit un jogging et un tee-shirt appartenant à ton petit-ami. Tu enfilas rapidement les bouts de tissus puis te dirigeas vers le salon espérant, enfin, retrouver celui pour lequel ton coeur bat la chamade. Malheureusement, il n'y était pas. Tu soufflas d'exaspération puis décidas de préparer le repas. Tu n'aimais vraiment pas le fait qu'il t'ingnore, mais comment aborder le sujet quand l'homme avec qui vous parlez est terriblement susceptible ? Ça allait dégénérer mais il fallait mettre tout cela au clair. Une fois la cuisine finie, tu interpellas l'intelligence artificielle.

«JARVIS ?
- Oui mademoiselle.
- Tony sait-il que je suis rentrée ?, questionnas-tu.
- Oui, je l'ai prévenu dès que vous avez franchi les portes de la tour. annonça l'IA.
- Oh.. Très bien, merci.»

Dire que tu étais déçu du comportement de ton petit-ami était un euphémisme. Ton coeur balançait entre colère et tristesse. Plusieurs larmes dévalaient désormais tes joues rougies. Tu les essuyas rageusement puis marchas d'un pas décidé vers le labo de Tony. D'un geste vif, tu poussas les portes et te précipita vers lui. Tu te postas à côté de lui et croisa les bras, attendant qu'il pose ses yeux sur toi. Après plusieurs minutes, il souffla d'exaspération et tourna ses pupilles marrons vers toi. Il remarqua bien vite que tu avais pleurer et fit un pas vers toi. Tu reculas et postas ta main entre vous deux, lui faisant signe de ne pas se rapprocher. Il te regardas intensément, que pouvait-il se passer à cet instant dans sa tête ?

«Je suis rentrée depuis plus de deux heures et tu ne fais même pas l'effort de venir passer ta soirée à mes côtés. Tu m'avais promis que tu arreterais de passer tout ton temps dans ton labo ! Que faut-il pour que le grand Tony Stark m'accorde quelques minutes de son précieux temps ?!, crias-tu au bord des larmes

Il te toisa du regard, fronçant légèrement les sourcils.

«Ça va être ma faute. murmura ton petit-ami.
- Bien sur que oui ! Depuis plus de deux semaines tu t'éloignes de moi ! Alors quoi, je ne te suffis plus !? C'est ça ? Tu vois une de tes pétasses ?!
- Tu racontes n'importe quoi, tu es fatiguée, tu devrais aller te coucher.
- Mais tu m'évites et ça commence à m'énerver tu comprends ?!
- En même temps si tu ne passais pas tout ton temps avec Steve ce ne serait pas pareil !, haussa-t-il le ton.»

Tu le regardas perplexe, des larmes de colère roulant sur tes joues. Alors quoi, il était jaloux de ta relation avec le Captain ? Ce n'était pourtant que de la simple amitié.

«Tu es jaloux ? C'est pour ça que je n'existe plus à tes yeux ?! questionnas-tu, perdue.
- Vous passez toutes les journées ensemble, vous vous entraîner tous les deux et tu rentres tard le soir, comment veux-tu que je ne m'inquiètes pas merde ! Cri-t-il.
- Tu n'as pas confiance en moi ?!
- Pas quand tu es avec lui. répondit Tony durement.»

Tu le dévisageas, la douleur perçant dans ton regard. Tu étais dévastée. Il n'avait pas confiance en ta fidélité alors que c'est lui qui a couché avec plus de la moitié des femmes de cette ville !

«Je te déteste Tony. Comment peux-tu penser ça ? J'ai toujours étais fidèle moi !»

Tu n'attendis pas de reponse et tournas les talons, larmes aux yeux. Tu ne croyais pas qu'un jour il oserait te dire une telle connerie. Il te suivait, proférant ses excuses, te priant de croire que c'était sous le coup de la jalousie. Et bien que sa jalousie aille bien gentillement se faire foutre.
Tu partis vers votre chambre, attrapas un assez grand sac puis le remplis avec le plus d'affaires possible. Tu bousculas le brun afin de passer et te dirigeas vers la sortie.

«Je t'ai dit que j'étais désolé, je.. Mais où est-ce que tu vas ? questionna-t-il, perplexe.
- Chez Natasha, au moins, elle, elle ne me repproche rien. lachas-tu, froidement.»

Il expira fortement et te regarda quitter les lieux.
Une fois dans ta voiture, tu craquas. Tu pleuras pendant de nombreuses minutes, ne cessant de repenser aux paroles de ton petit-ami. Steve n'était qu'un ami, tu aimais Stark mais cette tête de mule ne pouvait s'empêcher d'avoir des doutes. Tu sechas les dernières larmes puis envoyas un message à la rousse, lui annonçant ton arrivée et que tu lui expliquerais tout lorsque tu serais chez elle. Tu démarras en trombe, sous la pluie battante tombant sur New-York. Tu ne voulais plus le voir, pas avant qu'il ne croit en toi, en ta fidélité. Pas avant qu'il ne te fasse confiance.

* Ellipse temporelle *

Cela faisait déjà deux semaines que tu passais tes soirées chez Natasha. Deux semaines que tu évitais, tant bien que mal, Tony, malgré qu'il veuille te parler, s'excuser. Mais à chaque fois, tu l'esquivais, tu fuyait son regard souligné par de grosses cernes. Il dormait mal ? Il ne se reposait déjà pas beaucoup, ce devait être pire. Bien que tu saches pertinemment que c'était à cause de votre situation, tu ne pouvais te resoudre à lui pardonner si vite. Il t'avait extrêmement bléssée et le brun devait ressentir cette peine à son tour.
Fury appela toute l'équipe dans la salle de réunion. Tu allais devoir lui faire face. En arrivant dans la pièce, il ne restait plus qu'une seule place de libre. En face du brun. Tu t'assis, fixant le directeur, sentant le lourd regard ton petit-ami. Tu n'avais pas mis fin à votre relation, tu l'aimais malgré son fort caractère, mais tu voulais qu'il comprenne que ce qu'il t'avait dit, t'avait énormément blessé. Attentive, tu écoutas toutes les instructions données par Fury sur votre prochaine mission. Vous partiriez tous, le soir même, avec le Quinjet, vers une région du Tchad, dépourvue de population mais peuplé de dangereux terroristes, visant à détruire de grandes capitales, telles que Washington, Londres ou bien Paris. Après avoir entendu toutes les informations nécessaires à votre excursion, chacun partit réunir ses affaires et ses armes.

* Ellipse temporelle *

A peine descendus de l'avion, les tirs fusaient déjà. Les fanatiques vous avaient entendus arriver et avez ouvert le feux dès que vous aviez atterris. Chacun d'entre vous ripostez, reprenant assez vite le dessus dans le combat, bien que les terroristes soient plus nombreux. Les corps des hommes jonchaient le sol, tandis que vous vous approchiez de plus en plus du quartier général des fanatiques. IronMan et Falcon tournaient autour de la bâtisse, tentant de repérer la moindre faille afin d'y pénétrer. On compta une quarantaine de soldats armés jusqu'aux dents à l'intérieur. Steve vous regarda tour à tour, demanda silencieusement si vous tiendrez les coup. Il se dirigea en premier vers la porte blindée, suivit de Thor qui la défonça d'un coup de Mjöllnir. S'en suivit un combat à l'intérieur mais également à l'extérieur du bâtiment. Tu te battait avec trois hommes, en dehors de la bâtisse. Le sable te piquait les yeux, ce qui t'empêchait de bien viser en donnant tes coups. Tu réussis à en mettre un K.O, ce qui te valu une riposte des deux autres. Tu te retrouvas finalement au sol, ta jambe te faisant souffrir le martyr. En y jetant un coup d'oeil, tu remarquas que tu avais une fracture ouverte au niveau du tibia, résultant d'un coup hargneux de la part d'un des terroristes. Tu lachas un cri de douleur lorsque tu essayas de t'éloigner des hommes vêtus de noir. Tu rampas le plus vite possible, le sable s'infiltrant dans tous tes vêtements. Tu avais mal, cette douleur insupportable te donna les larmes aux yeux. Tu n'en pouvais plus et les hommes armés venaient à toi. L'un d'eux, arrivé à ta hauteur, te retourna d'un geste brusque. La lumière du soleil attaqua ta rétine et tu fermas les yeux. Il t'ordonna de les réouvrir mais tu n'en fis pas cas. Il empoigna tes cheveux, t'obligeant à les regarder. Un air de dégoût prônait sur ton visage, mais il fût vite remplacer par la douleur lorsque celui qui était face à toi t'écrasa le tibia de son pied. Un cri strident dépassa la barrière de tes lèvres. Tu pleurais désormais. Ils te regardèrent, des sourires indescriptibles se dessinant sur leur visage. Celui qui te tenait te relacha puis s'écarta. Pendant ce temps, l'autre rechargeait son 9mm. Au loin, le bruit du combat s'apaisait, signe que les Avengers allaient arriver à bout des fanatiques. Les deux hommes savaient qu'ils avaient perdus mais pour mourir la tête haute, il fallait qu'ils abattent cette américaine. Il fallait qu'ils montrent à la terre entière que leur cause n'a pas de limite. Et tu le compris. Tu vis dans leur yeux refléter la rage. Celle qui vous prend aux tripes et qui vous pousse à commettre des actes barbares. Tu ne protestas pas, sachant pertinemment qu'ils ne te laisseraient pas la vie sauve. Alors c'était comme ça que ta vie se finirait ? Dans un désert arride, criblée de balles. Tu souhaitais simplement protéger ton pays et voilà que tu es victime d'une barbarie sans nom, conduite par des fous qui croient qu'éliminer des gens innocents permettra de rendre le monde meilleur. Tu repensas à tes amis, à ta famille, à Tony. Des milliers de questions vinrent se frayer une place dans ton esprit. Seront-ils fiers ? Tu aurais du dire à ton petit-ami que tu l'aimais même si sa jalousie n'était pas fondée. Tes sentiments pour lui étaient forts mais jamais plus il ne le saura. Tu ne l'entendras plus parler de ses armures. Tu ne verras plus jamais son doux visage. Tu ne sentiras plus sa chaleur près de toi. Tu n'entendra plus sa voix te dire qu'il t'aime et cela à jamais. Et pour la première fois de ta vie, tu eus des regrets. Toutes ces choses que tu aurais voulus faire, partager avec ceux qui t'entourrent, tu ne pourras jamais les réaliser. Tu fermas les yeux, inspirant une dernière fois alors que les deux soldats te surplombaient. Un, deux, trois, quatre coups de feux résonnèrent dans l'immensité désertique. Tu fermas une dernière fois les yeux, sombrant doucement dans le noir total.
Les Avengers venaient d'en finir avec les derniers terroristes lorsque les quatre tirs les surprirent. Cela ne venait pas du lieu où ils se trouvaient mais de plus loin. Prudemment, c'est IronMan qui alla voir ce qu'il se passait mais quand il te vit, allongée dans une marre de sang il plongea vers ton corps. Les autres suivirent, abattant les deux hommes qui avaient tenté de prendre la fuite. S'agenouillant près de toi, il enleva son masque, demandant à son intelligence artificielle de lui faire un rapport sur ton état.

"Son poux est très faible monsieur, je ne pense pas que nous puissions faire quelque chose, je suis désolé."

Des larmes de rage et de douleur coulèrent sur les joues de Tony. Il ne te laisserait pas tomber, il t'aimait et il était prêt à tout pour toi. Il referma son casque, passa délicatement un de ses bras sous tes genoux, tandis que l'autre vint soutenir ton dos. Il s'envola rapidement, cherchant à rejoindre le plus vite possible, l'hôpital le plus proche. C'est au Nigeria qu'il en trouva un. Certes ce n'était pas le plus luxueux mais ça ferait l'affaire. Il entra en trombe criant pour appeler les infirmières. Son armure leur fit tout d'abord peur mais elles finirent par te prendre et t'emmener en salle d'opération, priant ton petit-ami de rester dans la salle d'attente. Il souffla puis acquiesça, s'assayant sur les chaises en fer blanc. Il retira son masque et baissa les yeux sur le sol, laissant couler de chaudes larmes. Si tu perdais la vie, il ne répondrait plus de ses actes. Il les exterminerait jusqu'au dernier. Un jeune garçon vint se placer à ses côtés, fasciné par les bouts de métal qui encerclaient le corps de Tony. Ce dernier ne l'avait pas remarqué, enfermé dans sa tristesse, il s'était détaché du monde réel, son esprit flottant sur une mer de questions, de regrets et de peur. Il n'avait pas était là pour te sauver et il s'en voulait terriblement. Tout à coup, l'enfant lui prit la main et entama une prière dans sa langue natale. Tony se crispa mais se détendit lorsque il observa l'être à ses côtés. Il avait les yeux fermés, il n'était pas très grand mais énormément mince. Cet enfant représentait l'espoir. Il ferma également les yeux, écoutant la voix apaisante du jeune. Lorsqu'il eut finit, il s'adressa à lui.

" Duk abin da za su yi aiki fita, Allah yana tare da ku a yanzu. (Tout s'arrangera, Dieu est avec vous maintenant.)"

Tony ne comprit pas ce que lui disait le garçon mais il lui sourit, montrant que sa présence le réconfortait. L'enfant lui glissa une pierre dans la main et s'en alla. Le brun le regarda partir puis focalisa son attention sur ses mains. Il les ouvrit et découvrit une roche en forme de coeur. Il la serra fortement, comme si cela pouvait t'aider à t'en sortir.
Une heure plus tard, le reste de l'équipe le rejoignit, demandant de tes nouvelles. Hélas, personne n'était venu le voir pour lui parler de ton état de santé, bien qu'il ait interpellé cinq ou six infirmières.
Une heure.
deux heures.
Trois heures.
Quatre heures.
Cinq heures.
Six heures.
Tony n'arrivait plus à tenir, il fallait qu'il sache. Il tournait en rond, toujours dans son armure. La peur avait pris possession de lui et il détestait cette sensation. C'est alors qu'un grand homme noir fit son apparition. Il portait une charlotte de bloc bleu, un grand tablier de la même couleur sous lequel ils pouvaient voir une blouse blanche. Du sang rouge vif colorait son torse et ses gants, qu'il s'empressa d'enlever.

"Monsieur Stark."

Tony s'avança d'un pas rapide, tremblant, craignant qu'une mauvaise nouvelle lui arrive en pleine figure. Il s'imaginait déjà le médecin lui annoncer que, malgré leurs efforts, il n'avaient pu te sauver. Il se posta devant l'homme et attendit, fébrile.

«Elle a reçu quatre balles, deux dans l'abdomen et les autres dans la poitrine, dont une près du coeur. Nous avons effectué une opération à risque et il se pourrait qu'elle ne puisse pas reprendre du service avant un bon moment mais elle est vivante. Finit-il, souriant.»

Dans un élan de joie, Tony le prit dans ses bras, ce qui eut le don de faire rire le chirurgien. Toute l'équipe était heureuse et soulagée. Le médecin donna le numéro de ta chambre à ton petit-ami, et après quelques indications, le brun pu venir te retrouver. D'un geste vif, il ouvrit la porte et te trouva endormie. Il en profita pour te détailler. Tu étais allongée dans un lit au drap blanc, la jambe dans le plâtre, des perfusions sur les bras, un électrocardiogramme à ta gauche présentait un rythme cardiaque normal qui le fit se sentir mieux. Il s'approcha de toi à pas lents, s'asseyant sur une chaise près de ton lit. Tony prit précautionneusement ta main dans la sienne et y déposa un doux baiser. Bien que la fatigue se fasse sentir, il ne voulait te quitter des yeux, ayant peur que ce ne soit qu'un songe. Mais au bout d'une heure, il sombra dans un profond sommeil.
Un rayon de soleil vint lui caresser le visage tandis qu'une main jouait avec ses cheveux brun. Il ouvrit difficilement les yeux, des courbatures dans tout le corps bien qu'il ait retiré son armure le soir précédent. Il croisa alors une regard bienveillant et rempli d'amour. Ton regard. Il se releva vite lorsque l'information parvint à son cerveau. Tu avais survécu à cette exécution et tu revoyais enfin cet homme qui fait chavirer ton coeur. Un bonheur immense t'envahi, te faisant te relever. Action qui s'arrêta brusquement lorsque tu sentis des douleurs dans chacune de tes articulations. Tu grimaças puis te blottis dans les bras de Tony.

«Je suis tellement désolé. J'aurais du te sau..
- Chuut. Tu n'y es pour rien.
- Si tu savais à quel point je t'aime. J'ai faillit te perdre et c'est à cet instant que j'ai compris que sans toi ma vie n'avait aucun sens. Je suis un con. Je te fais confiance et je te promet de changer.»

Il finit en pleurant ce qui te fis te sentir mal. Tu relevas la tête et encras ton regard dans le sien avant de sourire.

«Je n'ai pensé qu'à toi là-bas. Je me suis remémorée tous nos bons moments et ça serait bête que tout s'arrête maintenant. Pas après tout ce qu'on a traversé. Il n'y a pas que toi qui doit changer, il faut que je fasse des efforts, je le sais. Mais là j'ai juste envie que tu m'embrasse car j'ai eu peur de ne plus te revoir. Je t'aime tellement Tony.»

Il te sourit, soulagé et scella vos lèvres ensemble. Elles s'emboîtaient à la perfection. Ce fut un doux baiser plein d'amour et de promesses que t'offrit Tony et, même si tu le reconnaissais pas dans cette preuve d'affection, tu ne pus que savourer ce moment rien qu'à vous deux, coupés du monde.


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Nombre de mots : 3363.

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