告解 - part 3
Mon cœur s'arrêta, le temps aussi. Etais-je toujours dans la réalité ?
- Zhan ge, tout chez toi me plaît. Je veux prendre soin de toi. Te chérir et t'offrir l'attention que tu mérites. Te donner confiance en toi et te traiter comme l'homme merveilleux que tu es.
Il se pinça les lèvres en détaillant les miennes puis me fixa avec un regard intense.
- Tu es tout ce que j'ai toujours recherché, et bien plus encore
J'en restai médusé. Il analysa mon silence comme si sa vie en dépendait. J'aurais cru être plus serein en connaissant ses pensées, mais c'était loin d'être le cas. Mon cœur battait une chamade folle et mon esprit se noyait dans le coton. Il leva une main à ma joue, mais se ravisa, sûrement par crainte de se montrer trop entreprenant. Je devais avouer à mon tour, mais les mots ne sortaient pas.
- Yibo... je...
- O.K, tu ne partages pas mes sentiments. Je me suis fait de fausses idées, s'accusa-t-il, mal à l'aise.
- Non !
- ... Non ?
Je me mordis la lèvre. Mon cœur cognait si fort que je sentais ma poitrine vibrer. J'étais trop nerveux pour prononcer quoique ce soit sans bafouiller. À défaut d'avoir les mots, aurai-je les gestes ? J'attrapai sa main dans l'eau et la serrai dans la mienne, puis le tirai légèrement vers moi. Je n'avais absolument aucune idée ni de ce que je faisais ni où ces aveux allaient nous conduire, mais ma raison était loin. Il saisit mon autre main et entrelaça nos doigts.
- Ge ge, me supplia-t-il, dis-moi ce que tu penses...
En unique réponse, je m'approchai de son visage et susurrai devant sa bouche :
- Wang Yibo, embrasse-moi.
Son regard s'embrasa. L'instant d'après, il se jeta sur mes lèvres. Je fondis littéralement en mon for intérieur, ravagé par un ouragan de tendresse. Nos bouches se découvrirent par de chastes caresses, puis avec plus de passion. Le bonheur fit palpiter mon coeur. Je glissai les mains dans son dos et l'attirai à moi sans penser à nos intimités qui se rencontreraient bientôt, trop pris dans le feu de l'action. Sa langue titilla la mienne, dansa avec elle entre nos lèvres dans une valse fougueuse. Une chaleur vive me submergea.
Lorsque je sentis nos débuts érections s'effleurer, je lâchai un soupir surpris et eus un mouvement de recul. Yibo sembla réaliser à quel point j'étais inexpérimenté là où lui était chevronné. Alors qu'il s'apprêtait à me taquiner gentiment, le quinquagénaire sortit du bain, dégoulinant et nu comme un ver.
- Les jeunes, ça vous dirait de...
- Dégage !
Yibo lui hurla dessus à pleins poumons, la veine temporale enflée. Cette fois, l'Européen ne renchérit pas et fila à l'anglaise. Je pinçai un petit sourire. Je crois que j'aurais été incapable de m'en débarrasser sans partir moi-même ; un lion s'avère parfois utile...
Yibo me contempla comme s'il avait peur de m'avoir déjà perdu.
- Ge ge, tu es toujours...
- Di di.
Ce nom le combla. Je faufilai une main dans sa nuque pour le rassurer et caressai sa bouche du bout du pouce. J'avais envie de lui hurler les trois mots sacrés. De lui révéler toute mon affection. Mais pour l'heure, j'en étais incapable.
- Recommence... soufflai-je contre ses lèvres. Recommence, et ne t'arrête pas.
Il fondit sur ma bouche ; sur mon corps, aussi. Mon dos heurta le rebord anguleux, qui m'arracha une grimace.
- Excuse-moi, dit-il en inversant nos places pour s'appuyer lui-même contre la paroi.
Je lui rendis un beau sourire et dévorai ses lèvres à mon tour. Nos sexes dressés se frôlèrent. J'eus quelques mouvements d'évitement - la sensation était aussi déconcertante qu'embarrassante - mais il me plaqua contre lui. Je décidai alors de balayer la gêne, conquis par notre langoureux baiser. La chaleur de sa bouche, ses lèvres pulpeuses, sa peau douce, je les avais désirés si ardemment depuis deux semaines... Ce soir était une délivrance, émotionnelle comme physique.
L'échange prit en intensité, la fièvre nous gagna. Nos rythmes cardiaques s'accélèrent et nos souffles se hachèrent, mêlés l'un à l'autre. De nouvelles pulsions commencèrent à guider nos gestes. Ses mains glissèrent le long de mon dos jusqu'au creux de mes reins. Je sursautai lorsqu'il saisit fermement mes fesses entre ses doigts. Lui, en frémit. Il me mordit la lèvre sans douleur, mais assez pour me soutirer un couinement.
- Pardon, ge ge... Tu me rends fou. Littéralement fou.
Il avait l'air d'attendre ce moment depuis longtemps... Les questions revinrent à la charge, malgré les ardeurs. J'avais encore besoin d'être rassuré, c'était évident.
- Wang Yibo, tu es sûr de toi ? Je veux dire, je ne veux pas être une aventure... Surtout pas la tienne.
- Ge.
- Réfléchis bien à ce que tu cherches, s'il te plaît. J-je ne veux pas...
- Ge.
Il cueillit mes joues entre ses mains et me fixa.
- Ça fait un an que je pense à toi. Un an que je ne fantasme que sur toi. Que je me torture l'esprit pour trouver un moyen de te revoir. Quand j'ai appris que tu avais été choisi pour Wei Wuxian, j'ai sauté sur l'occasion et j'ai repassé l'audition jusqu'à les convaincre.
Je demeurai interdit, loin de m'attendre à de telles révélations.
- Quand on a fait DDU, Xiao Zhan. C'est là que je suis tombé amoureux de toi.
Mon cœur rata une marche. Amoureux. Depuis un an. J'en eus le vertige. Il baissa les mains, navré de cette confession.
- Je... j'ai vraiment hésité à te le dire. Je suis conscient que ça peut te faire fuir, mais je ne pouvais pas te laisser croire que je te voyais comme un...
- Yibo.
- Oui ? Quoi ?
Je nichai mes mains dans son cou et plongeai un regard profond dans le sien. Si je n'avais pas été dans l'eau, mes jambes se seraient sûrement dérobées sur mes prochains mots.
- Moi aussi, je t'aime.
Je le vis défaillir.
- Et je te fais confiance... susurrai-je contre ses lèvres.
Il se jeta aussitôt à mon cou et m'étreignit avec force.
- Ge, je ferai tout pour toi. Absolument tout. Je vais prendre soin de toi, me jura-t-il à l'oreille.
Le rêve n'était plus illusion. Une flopée de papillons voltigea dans mon ventre. Mon cœur se muait en nova. Le stress était anesthésié par l'euphorie, par le bonheur de savoir qu'il m'aimait si fort en retour. Je voulais le sentir au plus près de moi, me fondre dans son amour.
Je me collai à lui, les bras enroulés dans son dos, et enfouis le nez dans son cou sensible.
- Ge ge...
Il soupira à plusieurs reprises et se raidit. Ses mains épousèrent ma chute de rein pour empoigner mes fesses, cette fois, sans plus de retenue. Je me mordis la lèvre. J'avais envie de lui. Terriblement envie de lui. Je voulais qu'il me soulage, qu'il me touche et me caresse, mais j'appréhendais. Je n'avais jamais été intime avec un homme et l'idée même de me faire pénétrer m'angoissait. Pourtant, le désir allait croissant. L'évidence était dressée entre nous, la mienne frottant et cherchant la sienne.
Il plaqua mes hanches contre son bassin et pressa nos sexes durs l'un contre l'autre. J'en gémis tant de surprise que de plaisir. Il me fixa, l'œil brillant, alors que je me couvrais honteusement la bouche d'une main, et fondit dans mon cou pour suçoter ma peau humide. Je frissonnai, abandonné à ses soins. L'une de ses mains se faufila sur mon aine puis ses doigts effleurèrent mon sexe. Je me crispai de tous mes membres, électrisé par la sensation, et m'agrippai à son dos.
- Ge ge, j'ai envie de te faire du bien...
- Je... j'ai envie aussi...
Mais qu'allait-il arriver après le premier contact ? Il perçut mon incertitude et me dévisagea avec attention.
- Mais ?
Je me pinçai les lèvres. Je ne voulais pas déjà le décevoir mais je ne me sentais pas prêt à faire ce qu'il attendait de moi. La tension grimpa. Je m'écartai légèrement, mais il me retint contre lui.
- Zhan ge, parle-moi, tout va bien, dit-il en caressant ma joue.
J'inspirai un grand coup, priant pour qu'il ne m'en veuille pas.
- Di di, j-je suis désolé... je me sens pas de le faire...
- De faire quoi ?
Il comprit vite à mon regard fuyant et arqua les sourcils.
- Oh ! Voyons, ge ge, ne t'excuse pas pour ça. Tu pensais vraiment déjà à ça ?
- C'est pas comme ça que les gays font l'amour ?
Il me sourit comme on sourit à un petit enfant naïf et m'attira contre lui avant de reprendre ses caresses sur ma hampe. Je frémis à nouveau, accroché à lui.
- La sodomie n'est pas obligatoire, tous les gays ne la pratiquent pas, ne crois pas ce qui se dit. Chacun vit le sexe à sa manière, il y a plein d'autres façons de faire l'amour sans sodomie. Même si ton cul est...
Il poussa un grognement et me comprima la fesse entre les doigts, mâchoire serrée.
- Tu en as envie... bredouillai-je, stressé et excité à la fois.
- Évidemment, comment ne pas avoir en avoir envie ? me taquina-t-il. Mais je ne te forcerai jamais à rien et je ne chercherai pas non plus à te convaincre. Quand tu seras prêt, si tu l'es un jour, alors nous le ferons. Mais pas avant que tu sois sûr de toi.
Le soulagement fut de taille. Je l'embrassai alors à pleine bouche, heureux et pleinement rassuré. J'étais aux anges.
Il me souleva, enroula mes jambes autour de ses hanches et empoigna nos deux membres de sa large paume pour nous masturber ensemble. La sensation était déroutante mais délicieuse - j'étais curieux de la ressentir hors de l'eau...
Je gémis contre lui, paupières closes.
- C'est bon, di di...
En entendant mes soupirs, il accéléra ses mouvements. Son autre main palpa ma fesse droite, ses ongles s'enfoncèrent dans ma peau. Je redécouvrais dans l'intimité son côté félin. À quel point pourrait-il être sauvage au lit ? L'aperçu de ce que serait notre vie sexuelle me fit surchauffer. Les papillons d'amour se transformèrent en tourbillons de plaisir, vrombissant par nuées jusqu'à me faire trembler. Je sentis son majeur se faufiler entre mes fesses écartées et titiller mon orifice. La tentation était sûrement grande pour lui et moi, je mourrais d'envie de gravir les derniers échelons.
- Ge ge, je...
- Mets-le, l'implorai-je, mais je t'en supplie, fais-moi venir... !
Il ne se fit pas prier. Il saisit ma main et l'enroula autour de son propre sexe pour nous consacrer chacun au plaisir de l'autre. Je déglutis en parcourant sa longueur et lui soupira de soulagement. L'excitation grimpa d'un nouveau cran. J'imaginais son dard me pénétrer, coulisser en moi. S'enfoncer lentement avec amour, puis sauvagement sur des râles viriles. Il appuya sur mon entrée serrée.
- Tu es sûr, ge ge ?
- Mets-le et branle-moi... Vas-y !
Il se mordit la lèvre, ô combien satisfait. La pulpe de son doigt pressa doucement sur mon anneau de chair, traçant de doux petits cercles. Les fesses ainsi écartées, la progression se fit sans mal, bien que l'embarras soit à son comble. Je me sentais si vulnérable dans cette position. Si vulnérable et vulgaire...
Je mis de côté la gêne physique que je commençai à ressentir pour me concentrer sur son sexe. Son visage se contorsionnait. Il ferma les yeux quelques instants et entrouvrit les lèvres pour gémir son plaisir. Le contempler dans cet état était un vrai régal.
Je glissai une main dans ses cheveux et l'attirai contre ma poitrine pour l'inviter à lécher et jouer avec mes tétons fragiles. Il les fit pointer sous de chauds coups de langue, les maltraita par quelques suçons qui imprimèrent leurs tâches ensanglantées. Toutes ces caresses cumulées me firent voir des étoiles.
Puis la première phalange s'inséra. Je me crispai en expirant bruyamment et enserrai son sexe dans ma main par la même occasion. Si lui avait apprécié la sensation, je commençai pour ma part à douter de mes capacités à recevoir ne serait-ce qu'un seul doigt. Il prit le temps de me rassurer, bien que terriblement échauffé.
- Détends-toi, je le retire quand tu veux.
- Est-ce que... ça fera du bien ? soupirai-je.
Il me répondit par un large sourire. Le sourire rêveur d'une promesse exaltante.
- Si je vais là où il faut et qu'en plus je te branle... on va t'entendre jusqu'à l'accueil...
Je déglutis. Entre ses bras et captif de son regard de braise, j'en oubliai toute raison. J'allais devoir me faire violence pour me taire. Ce garçon m'avait décidément jeté un sort. Je m'attelai alors à le satisfaire, à le toucher, le masturber jusqu'à le faire gémir autant que moi je gémissais sous ses mains expertes. Son doigt glissa en moi, remuant et caressant mes parois à la recherche de mon plaisir. Plaisir qui me faucha lorsque la zone fut découverte.
Mon souffle se raccourcit, un petit cri m'échappa. Il caressa à nouveau ma sensibilité, un sourire satisfait aux lèvres. Je mordis la mienne pour me museler. La sensation n'avait rien à voir avec le sexe hétéro. Elle me saisissait de l'intérieur et drapait tout mon corps dans du coton. Mon ventre était irradié à chaque pression, électrisé à chaque toucher. Le plaisir était plus puissant et plus grisant que tout ce que j'avais pu connaître jusque-là. J'avais l'impression de fondre de bien-être.
- Mmh, Zhan ge... Je vais te faire jouir comme tu n'as jamais joui.
Je me raidis, la respiration hachée et l'esprit brumeux, et me cambrai en réflexe, ce qui plongea son doigt plus profond en moi et me tira un long soupir extasié. J'accélérai mes va-et-vient sur son sexe dur, impatient de venir, et il accéléra les siens, me sentant proche de la délivrance. Nos voix s'unirent et grimpèrent dans les aigus les plus rauques.
Lorsque son doigt massa plus fort le point précis, je balançai la tête en arrière et me resserrai, tant autour de son sexe que de son majeur. Des vagues extraordinaires m'inondèrent de la tête aux pieds. L'orgasme éclata aux creux de mes reins tel un feu d'artifices, plus intense qu'aucun autre. Je convulsai sur lui, la bouche ouverte et grimaçant de plaisir, plus indécent que je ne l'avais jamais été. La jouissance me ravagea, inonda mes membres agités de spasmes. La tempête me fit tourner la tête. A son tour, son corps se rigidifia entre mes doigts serrés et il poussa un long râle. La chaleur de son sperme se diffusa sur mes doigts. Le faire jouir par ma main et jouir avec lui était une sensation magique.
Je tremblais et tressaillais toujours contre lui quand nos regards enfiévrés se croisèrent. Il prit le temps de retirer très lentement son majeur pour ne pas traumatiser mes chairs étroites, encore contractées ; j'appréciais toutes les précautions qu'il prenait, il était d'une infinie douceur. Je l'étreignis comme un naufragé peinant à retrouver ses esprits et fermai les yeux. Ce garçon m'avait chambardé, corps et âme.
Lorsque la chaleur du sexe se dissipa, le froid finit par jeter son châle de frissons sur mon corps sensible. Yibo me fit alors redescendre dans l'eau.
- Serre-moi contre toi.
Il m'enlaça tendrement et déposa sur mes lèvres plusieurs doux baisers. Je frémis, à nouveau réchauffé tout entier par la température délicieuse du bain.
- Ça va ? Comment tu te sens ?
- On ne peut mieux, lui souriai-je, nageant toujours dans les endorphines.
- Tu n'as pas eu mal ?
- Non.
- Tu as aimé ? Tu n'as pas...
Je pris son visage entre mes mains et le taquinai par un baiser esquimau.
- C'était parfait. Tu es parfait...
Il me rendit un sourire radieux, les iris pétillants. Je le contemplai, fasciné par ses multiples facettes. Wang Yibo était un être extrême. Un tempérament de feu, capable de tout ravager sur une impulsion ou un coup de sang, mais également un homme prévenant, doux et attentionné avec l'être aimé. Je voulais en savoir plus sur lui, apprendre à le connaître, construire un lien solide et fort. Apprivoiser le lion et me laisser captiver par son côté animal. Lui apporter mon soutien, l'écouter parler et veiller sur son bien-être comme lui l'avait fait pour moi. Avec lui, un nouveau monde s'offrait à moi.
- Je te raccompagne à ta chambre, Lao Xiao ? me proposa-t-il. Il est tard.
- Peut-être que...
C'était une idée déraisonnable mais, ce soir, je préférai sacrifier une précieuse heure de sommeil pour rester un peu plus avec lui, rien que tous les deux.
- Tu veux passer un moment avec moi ?
- Où ça ? Dans ta chambre ? s'étonna-t-il. Suis-je un tel dieu du sexe pour que tu veuilles déjà recommencer, Xiao Zhan ?
Il pouffa de rire et je récompensai sa brimade d'une gifle sur le bras.
- Ya ! Je te dis juste de passer un moment ensemble, mais... plus en tant qu'amis...
- En tant que quoi, alors ? susurra-t-il malicieusement en me serrant entre ses bras.
Devais-je prononcer les mots ? J'en mourrais d'envie autant que lui rêvait de me les entendre dire.
- Dis-le, ge ge... souffla-t-il.
Je me pinçai les lèvres, intimidé par son regard perçant.
- Sommes-nous... ensemble ?
- Je n'attends que ça depuis un an, Xiao Zhan... Mais toi, veux-tu être avec moi ?
Mon cœur se consuma. Je déposai un long et tendre baiser sur sa bouche humide. Je n'avais jamais été aussi sûr de moi. Ce garçon était le Yang ardent qu'il manquait à mon Yin ensoleillé. Personne ne m'avait encore bouleversé à ce point. Il était le brasier qui m'habitait, les nouvelles couleurs de mon avenir.
A fleur de ses lèvres, je susurrai les mots qui changeraient nos vies à jamais :
- Je le veux, Wang Yibo. Je le veux plus que tout.
J'espère que cette nouvelle vous a plu ! On se lassera jamais du YiZhan fluffly 🥰 N'hésitez pas à me dire ce que vous aimeriez lire en OS !
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Coeurs et chocolats
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