告解 - part 1
Hello dear turtles 🐢💜
De retour pour de la romance torride et tendre ! Nous sommes en début de tournage et nos deux tourtereaux vont enfin concrétiser...
Plusieurs d'entre vous ont voté pour la 1ère fois du YiZhan❤️🔥 je vous offre donc ce moment 😏...
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PDV Xiao Zhan
Toute la journée durant le tournage, il m'avait cherché et taquiné, comme à son habitude. Pincé les flancs et donné quelques gifles à coups de manches. La fessée, aussi...
En début de soirée, lorsque nous allions nous changer en loge, je m'étais laissé prendre pour la première fois par mon imagination : pas de revers de manche, cette fois, juste sa paume sur ma fesse. Sa large paume imprimée sur ma fesse nue. Rougie.
Il m'aurait installé à plat ventre sur ses genoux et m'aurait asséné ses fessées en se mordant la lèvre, dominant qu'il était. La chaleur de sa main comme la suave douleur de ses gifles m'auraient fait gémir, trembler.
Mon ventre s'était échauffé à l'idée et un long frisson avait fait pointer mes mamelons. Il avait sauté sur l'occasion pour me charrier tout en se régalant à cette vision. Rouge de honte, j'avais couru me rafraîchir aux toilettes avant que mon envie ne se découvre tant sur mon visage que sous mon jogging noir.
Comment avais-je pu sérieusement en arriver à fantasmer sur un homme ? Cela faisait plusieurs semaines que nous travaillions ensemble – et qu'il me travaillait au corps, presque au sens propre... Ses taquineries, ses regards pervers, l'instant d'après miroitants d'amour, comme si j'étais le soleil qui illuminait ses jours... Je peinais de plus en plus à me concentrer, ces derniers temps.
Ses sourires pour moi différaient de ceux qu'il adressait aux autres et sa manière de m'observer n'avait rien d'amicale ; elle était « révélatrice » selon ma collègue et amie Lulu. Sans parler de son attitude protectrice et... de sa jalousie. Le simple fait de me voir me rapprocher d'un ou d'une collègue le rendait aussi froid qu'un glaçon. Désagréable, même, parfois.
Au début, je ne croyais pas Zhuocheng et Lulu lorsqu'ils relevaient ses actes de jalousie. Mais par la suite, je fus forcé d'admettre la vérité. Pourquoi se comportait-il de la sorte ? Nous n'étions pas ensemble, nous flirtions juste sur le ton du jeu – du moins, pour ma part, au début...
Je soupirai dans le van noir qui me ramenait à l'hôtel, perdu dans mes pensées. Près de lui, je me sentais unique, bien que je n'aie rien de rien de spécial. Unique, moi qui ne suis qu'un garçon de famille humble, tout ce qu'il y a de plus normal ; un garçon qui ne se considère lui-même pas comme une beauté ni comme quelqu'un d'exceptionnel. J'ai mes qualités, comme tout un chacun, mais ne suis qu'une personne ordinaire, récompensée par la vie pour son travail acharné.
Comment Wang Yibo pouvait-il me regarder ainsi ? Ses attirances homosexuelles étaient connues de bon nombre de gens, mais il avait suffi de si peu de temps pour créer une connivence entre nous... S'apprécier comme si notre lien était une évidence...
J'ouvris la porte de la chambre d'hôtel et me laissai tomber mollement sur mon lit après avoir posé ma veste Adidas dans la penderie. Cette histoire me comprimait le cerveau. Je me frottai le visage. Je devais réviser le script pour demain, mais je me savais d'ores et déjà incapable de la moindre rigueur. Et comment étais-je censé y arriver lorsqu'il se trouvait dans une pièce attenante à la mienne ?
— Ai ya... Wang Yibo, sors de ma tête...
Mon téléphone vibra dans ma poche. Je le saisis, le cœur rapide. Il m'écrivait tous les soirs, dès que nous nous séparions. Pour m'envoyer des memes qu'il avait fait avec son propre visage, des photos officielles de ses shootings (ce type était désespérant...), ou pour rire et parler de tout et rien. Il finissait par me demander comment j'avais vécu tel ou tel moment difficile de la journée, s'intéressait à mes ressentis, mes émotions... puis il terminait sur des recommandations bienveillantes et quelques mots affectueux.
À ce moment-là, je peinais encore à croire à quel point Wang Yibo pouvait faire preuve de gentillesse et d'attention. Mais ce soir, il avait relevé mon départ précipité et mon attitude confuse – plutôt froide – avant de le quitter ; je m'étais littéralement jeté dans le van, il faut dire.
Mon estomac se noua. Je laissai reposer le téléphone sur mon torse et fermai les yeux. Ma main glissa lentement sur ma poitrine, jusqu'à mon bas-ventre. Je la faufilai avec tout le naturel du monde – et sans même le réaliser – dans mon caleçon. Pas comme la simple et stupide habitude qu'on les hommes dans l'intimité, mais dans le but de me caresser doucement. Je n'avais aucune pensée lubrique, à cet instant, juste le besoin de m'évader. De cesser de lutter pour me procurer un peu de bien-être, céder à un réflexe primaire sans pour autant en reconnaître l'origine.
En quelques mouvements lascifs, je créai une érection dans mon pantalon. Un souffle apaisé s'échappa de mes lèvres. Le sexe n'avait jamais été une passion, contrairement aux arts, à la nourriture et aux sorties entre proches, pourquoi étais-je donc dans cet état ? J'avais l'impression que ce garçon avait dérobé une part de moi pour y insérer une luxure étrangère et pécheresse. Cette sensation me fit culpabiliser. Les relations entre hommes ne m'avaient pourtant jamais répugné, j'aimais et encourageais l'amour sous toutes ses formes ; mais lorsqu'on est le principal concerné... l'affaire s'avère différente.
Le téléphone vibra sur mon torse. Je sursautai et retirai aussitôt ma main, le souffle court.
— Lao Wang, grognai-je entre mes dents, tu ne peux pas me laisser tranquille juste une minute ?
📨 Zhan ge, je vois bien que tu m'évites un peu ces derniers temps. Ça me fout mal et tu veux jamais t'expliquer avec moi. Sauf que moi je dois te parler. Sérieusement. Stp, ne refuse pas...
Mes yeux s'agrandirent. Les messages se suivirent.
📨 Vraiment c'est important. Je ferai tout ce que tu veux, mais accepte qu'on discute.
Discuter ? De quoi exactement ? Mon cœur s'emballa.
Il lui suffisait de si peu pour me plonger dans le coton, je m'imaginais mal cacher mes émotions en étant face à lui, hors cadre professionnel. La plupart du temps, en tournage, je parvenais à garder mon sang froid et ne pas laisser paraitre de malaise, mais là... J'étais réputé pour être incapable de tricher sans que mon visage ne me trahisse.
📨 Tu veux bien me rejoindre à cette adresse ? Ne t'en fais pas, c'est près de l'hôtel.
— Quoi ? Maintenant ?! Il plaisante...
Le message suivant répondit de lui-même.
📨 Plus vite ce sera fait, plus vite on sera tranquilles. Ge geeeee pitié ne refuse pas !
J'inspirai un grand coup et serrai les dents... avant d'abdiquer.
Je stressais. Mais j'avais également terriblement envie de le retrouver en privé. Une envie dévorante de jouvencelle amoureuse, idiote et inconsciente. Car l'appréhension était justifiée : Wang Yibo était gay, avait confiance en ses charmes (ce qui n'était absolument pas mon cas), s'était affiché plus d'une fois à flirter et mimer des baisers avec des hommes en public et y avait vraisemblablement pris goût. J'étais à des années-lumière de son niveau, de son charisme et de son audace.
J'abandonnai mes vêtements sur le seuil de la salle de bain et passai devant le miroir pour filer à la douche. Mon reflet renvoya l'image d'un petit garçon croyant à un rêve trop beau pour être accessible : un fin sourire mordu en coin pour contenir l'impatience qui papillonnait dans son ventre, le regard brillant d'un innocent qui court à sa perte, tant dans un pays intolérant que par une illusion de prince charmant. Mon cœur se serra. Le désir de le voir me rendait stupide.
J'arrivai à l'adresse indiquée à vingt-deux heures précises. À ma grande surprise, l'établissement était un restaurant de quartier, simple et gourmand comme je les ai toujours aimés. Je ne pus cacher ma satisfaction. Yibo avait déjà retenu tant de choses sur moi, il semblait tout faire pour que je me sente bien.
Je culpabilisai de me méfier de lui et étais à la fois inquiet à l'idée qu'il puisse faire tout ça dans le but de me conquérir – je n'étais pas le plus doué pour discerner ces choses-là. Après tout, il faisait sans cesse des allusions perverses et me complimentait constamment...
Le stress monta avec la confusion. Quand bien même il serait sincère, que pouvait-il advenir de bon entre nous ? Rien. Rien qui ne tienne la route dans le contexte actuel et notre situation, en tout cas. Et l'éphémère n'étant pas ma tasse de thé...
Je marmonnai entre mes dents, anxieux :
— Je devrais rentrer... il n'est toujours pas arrivé. Il est encore temps de rentrer...
Je fis volte-face et me pétrifiai sur place.
— Zhan ge, merci d'être venu !
Sa main me fit sursauter en se posant sur mon épaule. Yibo me regarda, étonné de me trouver en pareil état.
— Ge, est-ce que ça va ?
— Je... oui. Je suis juste fatigué, allons manger et rentrons vite, si tu veux bien.
Il ouvrit la bouche puis la referma, se contentant de me fixer en silence. Il avait l'air contrarié, mais conserva son calme. Nous pénétrions donc ensemble dans le petit restaurant, masques sur le nez et casquettes logées sur le crâne.
À la simple vue de la nourriture et aux mille senteurs qui assaillirent mes narines dès notre entrée, un sourire orna mes lèvres. Yibo avait choisi l'endroit parfait pour moi au détriment de son propre estomac, trop fragile pour les hot-pot proposés. Si je n'avais pas eu vent de ses soucis de santé, il aurait été capable de manger n'importe quoi pour ne pas gâcher ma joie. Il était adorable. Imprudent, mais adorable. C'était ce genre d'attention qui me rendait admiratif. Et faisait palpiter mon cœur...
Je m'arrangeai pour lui commander des plats qui ne lui feraient aucun mal. Je tenais à veiller à son bien-être comme il le faisait pour moi.
À mon grand bonheur, aucune conversation étrange ou déroutante ne vint perturber mon plaisir culinaire ; je l'en remerciai en mon for intérieur. Nous arrivâmes à la fin du repas, après de multiples fous rires et une délicieuse complicité. Je ne pus m'empêcher de penser que Yibo était l'ami idéal (si l'on était assez proche de lui). Une forte personnalité, une confiance rassérénante, une franchise à toute épreuve, mais également un cœur tendre et une douceur incroyable, lorsqu'il le voulait. Il avait tout pour me compléter.
Me combler.
Je baissai les yeux. La joie s'effaça sous l'embarras.
— Ge ? Ça ne va pas ?
— Si, si... Je pensais juste à quelque chose, c'est rien, lui souriai-je.
Mon sourire fut peu convaincant au vu de sa moue incrédule. Il baissa à son tour la tête.
— Tu me permettrais de t'emmener quelque part ?
— Comment ça ? On doit se lever tôt, Yibo.
— Ge, je te demande pas une nuit blanche à jouer aux cartes. Simplement un petit moment détente pour terminer la soirée, me dit-il d'une voix douce. Tu veux bien ?
Ne souhaitait-il pas me parler ? Ou comptait-il le faire justement à ce moment ? Si tel était le cas, la détente serait de courte durée. Mais puisqu'il me promettait de se relaxer, je n'avais aucune raison de remettre sa parole en doute. Le repas avait été agréable, tout allait bien se passer... Les émotions fortes me rendaient décidément bien instable.
J'assentis d'un hochement de tête – approbation qu'il accueillit par un grand sourire. Son bonheur suffit au mien.
Nous sortîmes côte à côte comme deux amis de longue date, aux ventres pleins ; si l'on oubliait qu'il y avait plus qu'une amitié entre nous. À moins que je me fourvoie. À moins que mes deux collègues aient édulcoré les choses pour créer une mascarade amoureuse et que j'ai fini par y croire – je n'étais pas non plus très doué pour remarquer lorsque quelqu'un se prenait d'affection pour moi. Mon manque de confiance en soi, sans doute.
Je faillis percuter son dos, perdu dans mes réflexions, lorsqu'il s'arrêta devant les marches.
— C'est... notre hôtel ? Pourquoi tu veux retourner à l'hôtel ?
Il me regarda droit dans les yeux. La réalité me frappa alors de plein fouet : que pouvaient bien faire deux individus attirés l'un par l'autre pour se détendre dans une chambre d'hôtel ? La romance disparut pour de bon. La déception me noua la gorge. Toutes ces attentions n'avaient donc eu pour but que de coucher avec moi. Je m'écartai d'un pas et fronçai légèrement les sourcils, la tristesse au cœur. Quel idiot !
— Yibo, on n'est pas sur la même longueur d'onde, toi et moi...
— Quoi ? De quoi tu parles ?
Je tournai la tête, dépité.
— Je suis peut-être idiot, mais pas à ce point.
Il me fixa, un sourcil arqué.
— Ge, pourquoi tu serais idiot ? Arrête de te dénigrer un instant et suis-moi.
Il me tira par le bras, je freinais des quatre fers.
— Je ne veux pas aller dans ta chambre !
Son regard s'agrandit.
— Pourquoi on irait dans ma chambre ? s'étonna-t-il.
— N-ni dans la mienne...
Son expression changea du tout au tout. Il réalisa aussitôt ma pensée et me lâcha le bras pour se planter devant moi, l'air grave.
— Xiao Zhan, tu me prends vraiment pour ce genre de types... ?
Cette fois, c'est sa déception qui fut palpable. Je me pris le front dans la paume, perturbé.
— Yibo, je suis désolé, je... je ne sais plus où j'en suis. Je... j'en ai marre de me sentir si confus et de penser certaines choses... Je souhaite juste que tout se passe bien...
— Zhan ge, c'est tout ce que je désire, me dit-il avec douceur. Et je crois bien que tu dois me parler, toi aussi...
Il posa sa main sur mon bras et la remonta jusqu'à mon épaule, une caresse qui se voulait rassurante. Oui, j'avais des choses à confesser. Mais je craignais qu'il me trouve ridicule et fleur bleue, de perdre notre belle complicité et tout gâcher pour l'année à venir.
Cette situation m'angoissait. Mais puisqu'il insistait vivement, je devais passer aux aveux. Yibo ne me voulait aucun mal et moi, je devais livrer ce que j'avais sur le cœur.
PART 1/3
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