La dernière sonnerie retentit et annonce la fin des cours. Cette journée a été d'un profond ennuie pour Alexandra. Le seul moment que l'on pourrait qualifier d'intéressant s'est passé à l'heure du déjeuner quand, notre peste a lancé un regard noir et terrifiant aux deux balances. Cette fusillade visuelle -on va dire- a clairement laissée sous entendre qu'elles allaient passer un mauvais quart d'heure la prochaine fois que ces deux filles se retrouveraient seules avec Alexandra.

Notre peste sort du lycée en ignorant royalement Shana et Liliana qui lui font de grands signes pour lui dire au revoir. Pff on dirait des folles hystériques, remarquez ça leur correspond plutôt bien.

Elle pousse un long soupire et commence à marcher en direction de sa maison. Quelques mètres plus tard quelque chose la préoccupe, elle a la sensation d'avoir oublié une information.

Une ampoule s'allume dans sa tête, mais oui! Elle se donne une tape sur le front. Quelle imbécile! Elle doit aller au lycée Thomson.

Rah!

Rien qu'à l'idée de devoir sacrifier sa soirée la colère commence à l'envahir de l'intérieur. En plus du lycée Thomson à chez elle, il y a minimum vingt minutes de marche. Mais bon, le point positif c'est qu'au moins elle est sur de ne pas croiser son géniteur. Elle aurait comme même préférée aller prendre son pied avec Dave son plan cul qui il faut le préciser, est vraiment bon au lit ou alors, aller fumer quelques trucs avec Jack, elle aurait peut être revue le garçon aux dauphins. Qui sait ?

Mais bon elle doit exécuter les ordres du proviseur si elle ne veut pas prendre le risque de se faire renvoyer.

Elle fait donc demi-tour et marche en direction de Thomson. Vingt-cinq minutes de marche plus tard, ses pieds qui la font souffrirent à cause de ses chaussures à talons, Alexandra arrive enfin devant ce maudit établissement. Il est un peu plus grand que le sien, sa façade est de couleur grise sale usée par le temps. D'imposantes lettres blanches sont accrochées au mur avant et forment le nom du lycée:

"lycée Thomson".

Il n'y a personne à l'extérieur, les élèves ont tous déjà dû avoir fuit cet endroit à la fin de leurs cours. Elle s'engage sur l'allée et rentre dans le bâtiment. Le couloir est longé par deux rangées de casiers bleus de chaque côté des murs. Il est aussi vide que l'extérieur. Le bruit des talons de notre peste raisonne dans le calme de cet endroit. Ça lui fait bizarre, elle ne connais pas les couloirs des lycées quand ils sont calmes et silencieux. Elle ne les côtoient que quand ils sont remplies de vie et que des centaines d'adolescents les parcours en s'esclaffants pendant qu'ils racontent leurs journée aux autres.

Elle avance de quelque pas quand une fille aux cheveux bleus la bouscule. Mais qu'elle cruche, elle peut pas faire attention celle la, c'est pas comme si le couloir était rempli de personnes non plus !

"Excuse moi ! Je regardais pas ou j'allais."

Alexandra lui répond sur un ton dédaigneux

"Sans blague"

La fille la regarde plus attentivement comme si elle l'analysait.

"Tu dois être Alexandra n'est-ce pas ?"

"Euh comment tu connais mon nom ? T'es qui enfaite ?"

"Je suis Emi, je dois me charger de te montrer où se trouve la salle où ont lieu les préparatifs pour le bal."

Alexandra hoche la tête et Emi lui demande de la suivre. Elles s'engagent dans un autre couloir puis tourne à droite. Emi s'arrête de marcher et pousse une porte, Alexandra la suit en traînant des pieds n'ayant aucune envie de gâcher de son énergie dans l'organisation de cette fête.

Elle pénètre dans la salle qui se trouve être beaucoup plus grande que ce à quoi elle s'attendait. Les murs sont blancs et il n'y a ni affiches ni cadres ni quoique ce soit qui pourrait lui permettre de savoir ce que l'on pratique dans cette pièce, mais elle se doute que ça devait servir de gymnase avant qu'ils n'aménagent tout pour pouvoir poser les décorations pour la fête. D'ailleurs elle ne connaît même pas la date précise de quand va avoir lieu cet événement.

"Je vais te présenter aux autres ."

Elle ne lui répond pas. Elle l'énerve avec son grand sourire et son air innocent comme si on était dans le monde des bisounours. Alexandra est surtout jalouse du faite qu'aucune douleur ne se lise dans son regard et qu'aucun cauchemar ne la réveille la nuit. Le faite qu'elle connaisse le malheur et pas cette fille l'insupporte.

Emi fait de grands signes et commence à demander aux gens de la salle de venir se rassembler.

Après quelques minutes tous le monde est en face d'elles.

"Bien, alors voici Alexandra elle va nous aider dans la préparation du bal. S'il vous plaît soyez sympas avec elle !"

Alexandra lève les yeux au ciel, comme si elle en avait quelque chose à faire qu'ils soient sympas avec elle. Elle observe les 5 adolescents en faces d'elle. Rien d'extraordinaire, ils ont tous l'aires d'avoir le même âge qu'elle. Emi se met à crier en direction du fond de la salle:

"Mon chou ! Viens dire bonjour !"

Alexandra se retiens de pousse un soupire d'exaspération, mon chou sérieusement ? Elle tourne son regard vers la personne qui a été qualifié de "chou". Alexandra hausse un sourcil, tiens, c'est le garçon aux dauphins. À mesure qu'il s'approche elle peut mieux le détailler. Ses yeux ne sont plus rouges injectés de sang mais gris aciers, ses cheveux noirs bouclés ont toujours la même allures décoiffées. Et il paraît avoir toute sa tête, pas comme la dernière fois. Il ne sourit pas comme tous les autres idiots et idiotes de la salle, son expression reste neutre. Ses yeux et son visage ne trahissent rien. Tiens, tiens peut être que finalement il n'est pas si nul que ça.

Ils s'observent tous les deux dans le silence, son regard parcours le corps d'Alexandra, il glisse sur ses formes tandis qu'elle fait de même avec lui. Ça en devient même étouffant. Normalement elle aurait traiter de tous les noms le mec qui la materait de la sorte mais la elle n'en a pas envie. Son regard la rend belle. Ce fait la perturbe mais lui fait aussi plaisir, elle n'a plus l'impression de n'être qu'une moins que rien. Les yeux du garçon remontent vers son visage, ses lèvres puis ses yeux. Son regard acier la transperce et la sonde. Alexandra ne sais pas ce qui se passe mais la température commence à monter...

"Hem hem"

Notre peste revient sur Terre, euh qu'est ce qui viens de se passer la ?!

Ils détournent tous les deux les yeux de l'un et de l'autre pour regarder Emi qui vient de casser leur jeu de regards.

"Donc tu peux lui dire bonjour s'il te plaît ?"

Un sourire crispé est accroché à ses lèvres. Apparemment son copain n'a pas été assez
discret lors de son relucage.

"Ouais ouais, salut"

Il a parlé d'un ton froid, comme son regard.

"Aller au boulot les amis !"

Alexandra secoue la tête, cette fille la gonfle définitivement, elle n'est pas son amie. Les autres recommencent leurs activités qui ont l'aire plutôt ennuyantes pendant qu'Alexandra reste là à les regarder faire les bras ballants.

"Alexandra tu peux venir m'aider à accrocher les guirlandes s'il te plaît ?"

Emi est en équilibre sur une chaise et galère à fixer des bandes de couleurs au mur. N'ayant pas le choix Alexandra se dirige vers elle et l'aide sans grand enthousiasme. Les regards que lui lance le garçon aux dauphins dont elle ne connaît toujours pas le prénom la déconcentrent. Elle se sent gênée, ce qui n'est pas dans ses habitudes. Mais c'est quoi ce délire, elle n'en a jamais rien eu à faire qu'un garçon la regarde avant !

Deux heure plus tard Emi tape des mains et leur annonce que le travail est terminé pour aujourd'hui. Tous le monde commencent à rentrés chez eux. Alexandra enfile son manteau et se dirige vers la porte. Avant de sortir elle se retiens pour ne pas lancer un coup d'œil au garçon aux dauphins. Une fois dehors elle inspire une grande goulée d'aire frais et marmonne pour elle même.

"C'était vraiment bizarre"

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Hello tous le monde !

J'espère que vous allez bien en tout cas moi je pète la forme ;)

4 eme chapitre, le garçon aux dauphins à l'air de plutôt apprécié le physique d'Alexandra.^^

Si ce chapitre vous a plus oubliez pas de votez et de commenter pour que je connaisse vos avis sur l'histoire.

Bisous,
Inès