CHAPITRE 116

— Ceci est votre chez vous ! déclare Paul en entrant dans l'appartement, un grand sourire aux lèvres.

Pam n'en croit pas ses yeux. C'est plus luxueux et plus grand que chez Young-sun

— Je pensais que vous plaisantiez ! souffle-t-elle.

— Où met-on ça, monsieur ? questionne le chauffeur de Paul.

Après être entrée dans l'appartement, la jeune femme distingue quatre autres hommes, bien bâtis, pénétrer dans le logement avec toutes ses valises en main.

— Posez-les dans le salon, elle s'installera tranquillement, indique Paul.

Pam reste sur place, ne sachant pas quoi faire. Plus elle remarque chaque détail de sa nouvelle demeure, plus elle se dit qu'elle ne mérite pas tout ça. Elle finit par se tourner vers Paul.

— Oh, non ! Je ne peux pas. C'est beaucoup trop. Ça me gêne.

— Mademoiselle Cosson, je suis très riche, et j'ai acheté douze autres appartements où je ne mets jamais les pieds. L'un d'eux doit bien servir ! Et en plus, vous avez tout le confort moderne, louange-t-il.

— C'est trop... se répète Pam.

— Je pense que c'est ce qu'il fallait pour me libérer, comme vous avez dit. Mon grand-oncle n'a jamais pu aider Poppy, mais moi, je peux vous aider.

— Je ne voulais pas dire ça dans ce sens... Je paierai le loyer, alors.

— Il n'y a pas de loyer, je suis le propriétaire. Vous l'avez dit vous-même dans la voiture, vous ne pouvez pas rester à l'hôtel avec le peu de moyens que vous avez, et vous ne pouvez pas récupérer de logement étudiant... C'est votre seule solution.

Pam soupire. Il a raison. Elle doit déclarer forfait.

— D'accord mais... Ce n'est que temporaire.

— Restez autant de temps que vous le souhaitez.

Il prend sa main et pose un papier à l'intérieur.

— C'est mon numéro et les digicodes. Dès que vous déménagez, prévenez-moi.

Pam sourit lentement et ferme sa main.

— Je ne sais pas comment vous remercier.

— En vivant votre vie.

Elle hausse un sourcil, surprise.

— Appliquez vos propres conseils. Vous avez un poids immense qui pèse sur vos épaules et ça se voit. Vous le saviez ? développe Paul.

— Non...

— Pourquoi vous ne vous confiez pas à vos proches ?

— Parce que c'est compliqué... Et dangereux.

— Dangereux ? répète-t-il, les sourcils froncés.

Elle se contente de faire un autre sourire.

— Je vois. Vous ne me direz rien à moi non plus...

— Vous en savez largement assez.

Pam aperçoit les employés de Paul attendre ce dernier en rang d'oignon dans le couloir de l'étage.

— Sur ce, mademoiselle Cosson...

— Votre générosité est sans précédent, monsieur Hackett. Je vous suis très reconnaissante.

Il lui fait un baisemain, puis s'éloigne vers la porte en mettant ses lunettes de soleil. Un sourire en coin se dessine sur les lèvres de Pam.

— Vous devriez l'appeler.

— Qui ça ? questionne Paul dans l'encadrement de la porte.

— Sandy.

Paul sourit malicieusement.

— C'est ce que je comptais faire. 

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