Je me nomme Jean Maurond. Je n'aurai pas quatre-vingt ans. Cette histoire est loin d'être une autobiographie. Mon histoire commença lorsque j'atteignis trente ans, lorsque toute ma vie se mit à changer, à basculer vers des sentiers dont je n'aurai pu soupçonner l'existence. J'étais à l'époque ministre le jour et écrivain la nuit. J'ai écrit bon nombre de livres dont les genres ont pu varier, personne ne s'y est jamais intéressé. Quel gâchis. Je décide en ce 15 novembre de 2084, d'enterrer mes livres et de vous offrir à vous cette simple énigme. Et peut-être pourrez-vous mieux faire vivre mes écrits que moi. Adieu. » Voilà ce qui était écrit sur son dernier message. Voilà ce qu'il pensait ! Les larmes aux yeux je ne cesse de me dire qu'il ne m'aimait pas vraiment. J'ai toujours été une gamine très joueuse, tu veux jouer grand-père ! Hein ! Tu veux jouer ! Et bien malgré ton acte, qu'à cela ne tienne ! Je te prouverai que tes écrits étaient importants pour moi ! Je te prouverai que tes écrits valent quelque chose !

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Justine a toujours porté un grand intérêt aux œuvres de son grand-père, par delà les sentiments et la rage. Parviendra t-elle à retrouver les écrits de celui-ci et pourra-t-elle les publier ? J'ai la réponse à cette question, je suis Olivier, journaliste politique et fils d'éditeur. J'ai suivi l'affaire Maurond durant trois mois, pendant trois mois jour pour jour, moi aussi, j'ai rivalisé avec Justine.