Introduction

Salut, je suis là ! Il vous faut lever un peu la tête si vous voulez me voir. Ah ! Enfin ! Ce n'est pas trop tôt ! Enfin je vous comprends un peu, si j'étais à votre place, j'aurait mis plus de temps. Beaucoup plus de temps même ! Donc je vais vous décrire les dix points pour être heureux lorsque l'on est un paresseux. Vous êtes prêts ? Car ça va aller plutôt lentement !

Point numéro 1 : Le lieu

Donc comme vous l'avez remarqué vous devez lever la tête si vous voulez me voir pour me parler. J'espère, en passant, que vous n'avez pas attrapé un torticolis. Je ne suis pourtant pas exigeant : je demande juste à vivre dans les arbres. Vous n'avez même pas besoin de me positionner correctement, je me suspendrais comme un grand à l'envers. Alors pour la planète et ma survie, ne coupez plus les arbres !

Point numéro 2 : J'ai des prédateurs !

Certaines personnes ne doivent en aucun s'approcher de moi sous peine de déclaration de guerre : ce sont mes prédateurs. Voici ceux que je déteste profondément : les hommes, le jaguar, le l'ocelot et l'aigle harpie.

Cependant, le plus souvent ils ont du mal à me voir, la différence de vitesse étant trop grande. Imaginer le juagar qui court à cent-dix kilomètres par heures et moi qui parcout cinq mètres en une minute.... Je laisse les matheux convertir à ma place, c'est trop fatiguant pour moi et ça me donne mal à la tête.

Ce qui peut me tuer est lorsque le jaguar se sert de son "oeil de lynx", immobile. Il me voit et m'attrappe alors à cent pour cent.

Point numéro 3 : Comprendre ma lenteur !

Alors j'entends de partout comme quoi je paresseux parce que je suis lent et mou. Mais essayez de vous mettre à ma place au lieu de me critiquer. Pensez-vous vraiment qu'après avoir dormis douze heures par jour, nous pouvons être réactif ou lent ?

Point numéro 3 : Comprendre ma lenteur !

Alors j'entends de partout comme quoi je paresseux parce que je suis lent et mou. Mais essayez de vous mettre à ma place au lieu de me critiquer. Pensez-vous vraiment qu'après avoir dormis douze heures par jour, nous pouvons être réactif ou lent ? Comme cette question est rhétorique, je passe au quatrième point.

Point numéro 4 : Me laisser seul !

J'ai beau être doux et posséder un beau plumage, il vaut mieux ne pas me caresser, me laisser tranquille. Et ceux même si je suis seul. En effet, je suis un animal solitaire, et non une peluche qui sert à tenir compagnie.

 Point numéro 5 : je déteste les stéréotypes !

Alors il faut s'entendre sur un point : je déteste profondément les stéréotypes ! Je m'explique : je suis souvent critiqué à cause de ma lenteur. Mais ce n'est pas un défaut qui fait tout un être. J'ai donc aussi des qualités ! Vous pensez peut-être que je suis un gros patapoufs, mais je suis très habile. Moi, je n'hésite pas à lâcher deux pattes arrière ou une patte arrière et une patte avant pour changer de branches. Les deux pattes lâchées sont donc suspendus dans le vite, et pas quelques secondes seulement vu ma lenteur !

Point numéro 6 : je suis un animal symbiote.

Mon pelage vert est dû à une symbiose. La symbiose est une association durable entre deux êtres vivants d'espèces différentes différentes, à bénéfice réciproque pour les deux partenaires. J'abrite donc des êtres chlorophylliens, des cyanobactéries et des algues vertes. Cela les protège, et moi j'ai un camouflage naturel. N'est-ce pas une bonne technique?

 Point numéro 7 : Je ne bois jamais !

Je ne bois jamais ! Pas même d'alcool ! Ne me comparez pas non plus à un chameau. En effet, je n'ai peut-être pas besoin de boire de l'eau comme vous, mais la nourriture que j'ingurgite en contient beaucoup, en tout cas suffisamment pour satisfaire ma soif.

Point numéro 8 : Mon sourire charmeur.

Ce qui est bien dans ma morphologie c'est qu'on a l' impression que je souris tout le temps. Et ceux même quand je suis stressé, angoissé ou triste. Un bon point pour ceux qui n'aiment pas partager leurs sentiments, qui se devinent néanmoins sur leur visage.

 Point numéro 9 : Le soleil.

Je suis dépendant au soleil. Je dirais même qu'il remplace votre mère qui vous borde le soir avant que vous tombiez dans les bras de morphée. Je vais vous expliquer mieux. Je n'ai que vingt-cinq pour cent de matières grasses, le reste ce sont des muscles. Eheh, vous ne pensiez pas que j'étais si sportif ? Malheureusement c'est inégale repartition entre muscles et matières grasses à un désavantage : je ne peux pas frissonner, donc je ne peux pas me réchauffer.

Mais maintenant que vous savez que je suis très sensible au froid, peut-être m'acceuillerez-vous en cette saison glaciale à me reposer dans votre maison au coin du feu !

Point numéro 10 : mon nom.

Bon vous allez me dire "on sait déjà comment tu t'appelles : tu es le paresseux !". Mais je suis sur que vous ne connaissez pas mon nom scientifique : le Bradypus. C'est un mot d'origine grecque qui signifie "pieds lents". Charmant, non ? On comprend mieux d'où vient le préjugé que je suis un animal lent !

 Conclusion

Je vous remercie de m'avoir écouté, malgré la longueur de mon discours et le temps que j'ai passé à le prononcer.

Sur ceux, je vais vous souhaiter bonne nuit et aller dormir un peu : ce fut un exercice fatiguant que de parler !