Texte 2

Auteur: dedea27

Devant moi, le soleil se couchant, la lune et les étoiles commencent à apparaître, le vent fouette mon visage et fait voler mes cheveux châtains ondulé. Les vagues s'écrasent sur la falaise sur laquelle je suis, les feuilles d'automne se détachent des arbres s'envolent puis se posent doucement sur le sol. Au creux de mes mains, une lettre, une lettre écrite par quelqu'un qui m'est cher, je reconnaîtrais son écriture entre mille autre. Ses l sont toujours écrit en un trait arrondi et italique, comme ses autres lettres. Cette personne, à qui je tiens tellement, aime tout les petits plaisirs de la vie, il n'aime pas les choses trop artificiel, il préfère lire un livre en papier que sur l'ordinateur, il préfère en hiver se réchauffer près d'un feu, grillant des chamallows ou encore faire des jeux de société en famille ou entre amis que être devant son portable à côté du radiateur. Bref les choses tout à fait simple et trop banale pour certains. D'habitude, il ne m'écrit pas de lettre mais pourtant celle là, vient bien de lui. J'ai peur de l'ouvrir et de voir ce qu'il y a dedans. Je décide de rentrer chez moi car il va bientôt faire nuit, une fois dans se petit chalet, j'ouvre l'enveloppe, je l'a jette dans le feu de cheminé, je pose sur la table la lettre plié en deux. Je m'assoie sur le canapé et regarde cette enveloppe brûlé comme si elle était dans les enfers, ce qui me fit des frissons dans tout le corps, j'ouvre ma main gauche, il y avait une belle fleur de cerisier dedans, il avait dû la mettre dedans, je la mets doucement dans mes cheveux. Puis reprends la lettre, je l'ouvre et je commence à la lire.
Chère amie de longue date,
Je voulais te dire que je suis heureux d'avoir un jour croisé ton chemin. Te souviens-tu de notre première rencontre? Tu attendais que la pluie cesse, seul sous un abri pour bus. Je t'avais alors donné ma veste pour t'abriter. T'es long cheveux étaient tout mêlées à cause du temps désastreux. Mais cela ne cachait pas ta beauté.
Nous nous étions retrouvé quelques mois après dans le même lycée, c'était sans aucun doute ce que l'on appelle le destin. Tout les soirs nous nous retrouvions et jouons à des jeux tout les deux, si seulement tout avais continué ainsi.
Te souviens tu? Oui, tu te souviens, j'en suis sur. Il neigeait tu étais gelée mais tu me regardais avec un grand sourire que tu arrivais à réchauffer toutes les personnes qui le regardait. Comme tout le monde je ne pouvais pas rester le même devant ton charme naturel, sans maquillage, non tu étais tellement belle au naturel. Je ne pouvais plus te cacher mes sentiments. Quand je m'étais déclaré, Ho comme tu avais ris... En pensant que c'était qu'une blague. Ton merveilleux rire. Je le savais je n'étais pas le plus beau, ni le plus drôle mais tu m'as dis que tu m'aimais à ton tour deux mois après. Tu venais sans doute de comprendre que j'étais sérieux à ton égard. Je me souviens encore de la manière dont je t'es repoussé ce soir là. Comme tu as pleuré... Le nombre de larmes qui sont tombés, ta coiffure tout je me souviens de tout. Je t'ai lâchement rejeté avant de disparaître. Nous ne nous sommes plus jamais revu. Et aujourd'hui je t'écris cette lettre pour t'expliquer quelques choses. Promets moi, de ne pas pleurer. Promet moi de ne pas avoir pitié et promet moi de ne rien faire d'inconscient.
Je venais de l'apprendre une semaine avant ta déclaration. J'étais atteint d'une tumeur au cerveau. Mes jours étaient compté... Je ne pouvais pas sortir avec toi et te quitté brusquement. Aujourd'hui, à l'heure où tu recevras cette lettre je serais déjà partit. Tu m'avais promit ne pleure pas! Je t'aime. Et je t'aimerai sur pour l'éternité.
Je veux mourir le coeur posé, fait moi plaisir créer une famille avec un homme, vie ta vie mais ne m'oublie pas. Promet le. Je ne t'oublierai jamais, je te vole ton amour pour moi et je l'emmène dans ma tombe.
Je t'aime plus que tout au monde.

Ton ami de longue date.

Je repliais la lettre, une larme coula le long de ma joue mais je ne devais pas pleurer. Moi aussi je t'ai aimé.
Je couru à l'hôpital. Un sourd bruit des sirènes des pompiers résonnaient. Un homme sur une table d'opération était allongé. C'étais lui. Il ouvrit péniblement les yeux et me caressa la joue d'une main douce... Un bruit long et strident, une ligne droite. C'étais fini, il venait de me quitter à jamais.
Dix ans ce sont écoulé depuis. J'ai fondé une famille. J'ai un enfant. Il s'appelle comme lui. Et tout les ans, nous avons le rituel nous passons le voir sur sa tombe en lui déposant des fleurs blanches. Blanc comme ses cheveux. Je ne l'oublierais jamais. Je suis contente d'avoir un jour croisé son chemin.

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