Chapitre 1 ~ Merry christmas !

Il était une fois une adolescente nommée Emmanonymes qui tomba sur le concours de Bluetifulgirl_ et prise d'une envie soudaine s'y inscrit ! Quelques temps après elle commença à concocter un OS hors du commun. Quand elle l'eu terminé, elle fit quelque chose qui changea complètement sa vie paisible : elle envoya son OS à @ConcoursHarryPotter. Ce simple geste bouleversa ses habitudes et transforma sa vie!

PS : Cette intro à été écrite par Emmanonymes, auteur de l'OS qui va suivre !

PSS: Vous pouvez vous aussi chers écrivains m'envoyer votre introduction personnelle ! Sinon je mettrai celui écrit par Emmanonymes au-dessus.

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Je marchais dans les ruelles sombres de Londres me rendant à mon rendez-vous quotidien à St-Mangouste. Une fois arrivée devant l'hôpital, j'entrai morte de froid et une chaleur agréable m'accueilla dès l'entrée. Je marcha faisant claquer mes petits talons sur le parquet et m'arrachant un sourire fier. Je me dirigea vers la secrétaire qui se passait un vernis bleu foncé sur ses longs ongles. Elle tourna ses yeux las vers moi tout en machouillant un chewing-gum tel une vache ruminant.

-Qu'est ce que je peux pour vous, m'dame? ,demanda mollement la fausse blonde d'une voix horriblement agaçante.
-J'ai un rendez-vous avec Mme Zabini.
-Étage 2, salle 45, m'dame.
-Merci et au fait c'est mademoiselle. ,et je partis souriante jusqu'à la salle où j'avais rendez-vous.

Quand j'arriva devant la porte, je frappa trois coups et attendit que Ginny Zabini m'ouvre ce qu'elle fit quelques secondes plus tard. Elle me serra dans ses bras et me laissa entrer. Son habituelle joie de vivre avait disparu laissant place à une mine maussade. La jolie rousse s'assit sur le fauteuil et m'indiqua celui en face d'elle.

-Alors? Quoi de neuf, docteure? ,demandais-je essayant de détendre l'atmosphère.
-Tu te souviens des tests que tu as passé la dernière fois?
-Oui. Ceux pour voir si mon cancer est bel et bien terminé et guéri.

Il y a un an de celà j'avais eu le cancer des poumons et j'avais du être sous assistance respiratoire mais heureusement ce problème était résolu depuis trois mois maintenant. Grâce aux opérations et aux traitements on avait réussi à en venir à bout de la maladie. Je devais régulièrement me soumettre à des tests pour surveiller car quiconque a un cancer un jour reste cancereux toute sa vie. Les risques seront toujours présent.

-Oui et bien...on a détecté un nouveau cancer qui n'avait pas été révélé aux anciens tests.
-Co...comment ça?
-Ton cancer des poumons n'est toujours pas terminé.
-Mais..c'est impossible!
-'Mione nous avons deux poumons. Il y a trois mois environ tu avais un cancer des poumons sur le droit.
-Oui...
-Nous avons découvert que tu avais un autre début de cancer sur le poumon gauche.
-Et...c'est que le début donc...on peut le soigner n'est ce pas?
-Je suis désolée Hermione mais...les chances que tu survive à ce cancer son faible.

Mes yeux s'embuèrents et des larmes salées coulèrent le long de mes joues. Je sanglota pitoyablement sur ma chaise. La vie était trop cruelle, trop injuste. Je n'en pouvais plus, je sortais d'un cancer que je replongeais de nouveau dans un autre. Et en plus on me disait que j'avais encore moins de chance de m'en sortir que le précédent. J'étais lessivée, rincée, épuisée, vidée de toute énergie. Ginny se leva et me pris dans ses bras. Et on pleura comme ça toutes les deux durant de longues minutes.

Je dus partir car la rousse attendait un autre patient. Je sortis dehors dans la neige. C'était bientôt Noël et tout les enfants couraient et s'amusaient dans les rues regardant ,les yeux pétillants, les belles vitrines bien décorées des magasins et moi j'errais entre les maisons vers une destination inconnue. Les mains enfoncées dans les poches, les yeux embués, le nez rougis, je marchais au hasard tournant en coin de rues et regardant tristements les familles joyeuses autour de moi riant aux éclats. Que la vie pouvait être injuste. Alors que je regardais une grande soeur acheter une sucette à son petit frère sous les regards protecteurs et aimants des parents, je me cogna contre quelqu'un tombant dans la neige à la renverse.

-Granger? ,s'exclama une vois surprise à côté de moi. Je me releva et vit un ocean bleu azur recouvert d'un voile gris scintillant.
-Malefoy?
-Désolée. ,s'excusa t'il faisant référence sûrement à ce qui venait de se passer.
-Oh c'est pas grave. C'est moi qui ne regardait pas là où je marchais.
-Nan nan je ne parle pas de ça. Je voulais dire désolé pour t'avoir insulter à l'époque de Poudlard...mais sinon oui tu aurais pu regarder où tu mets les pieds!

Je fus d'abord surprise puis j'éclata de rire. Il s'excusa puis me disputa car je l'avais bousculé.

-Qu'est ce qui te fait rire? ,demanda-Malefoy en fronçant les sourcils confus par mon comportement.
-Toi...
-Je dois le prendre comment?
-Comme tu veux.
-Tu es déroutante, Granger.
-On me le dit souvent. Tu a l'air de bien te porter depuis le temps.
-Oui ça peut aller. Disons que je n'ai plus mon père sur le dos.
-Toutes mes condoléances.
-Nan il n'est pas mort. Il est enfermé à Azkaban!
-Ah d'accord...et encore désolée de t'avoir renversé.
-C'est rien. Tu as pleuré?

J'essuya rapidement mes joues encore humides de mes larmes et m'empressa de dire:

-C'est à cause du froid.
-Tu ments toujours aussi mal, Bouclette.
-Bouclette? Et je ne ments pas.
-Oui je trouve que ça te va bien. Tu t'enfonce encore plus.
-Je ne m'enfonce pas! Je dis la vérité.
-Faux.
-Vrai!
-Vrai...
-Faux
-Et bien tu vois tu viens d'avouer.
-Quoi? Mais...raaah! Tu m'agace, Malfeoy.
-C'est pas nouveau, Bouclette. Tu es libre?
-Et bien je comptais rentrer chez moi et...
-Parfait! Je t'offre un verre.
-Quoi? Mais...
-Je connais un super endroit où il font de délicieux chocolat chaud! Tu viens?
-C'est pas comme si j'avais le choix...

Et je le suivis à travers les rues enneigés de Londres. On arriva enfin devant une jolie petite devanture rétro décorée avec goût. Je pu y lire en lettre argentée : Serpentasortia!

-Ça à l'air sympa! ,m'exclamais-je.
-Ça l'est.
-Le nom fait malgré tout très Serpentard...
-Encore mieux...

Il poussa la porte me faisant entrer. On s'assit à une table contre la vitre et une jolie serveuse arriva devant nous:

-Vous désirez?
-Deux chocolats chaud. ,dit Malefoy en enlevant son manteau.
-s'il vous plaît. ,rajoutais-je faisant sourire la serveuse et le blond.
-Pas de soucis ça arrive dans quelques minutes.

Et elle partit, Drago me regarda souriant.

-Alors? ,me demanda-t'il.
-Alors quoi?
-Pourquoi tu as pleuré.
-Je te l'ai déjà dit! C'est à cause du froid. ,dis-je excédé.
-Foutaises. Je veux la vérité.
-Pff...
-Mais encore?
-Je viens d'apprendre par mon médicomage que j'ai de nouveau un cancer des poumons
-De nouveau?
-J'en avais déjà eu un au droit mais on avait réussi à le vaincre mais j'en ai un autre, maintenant au gauche.
-Oh...je...je suis désolé pour toi...
-Tu n'as pas à l'être. Et toi sinon ça va?
-J'ai boulot qui gagne bien, j'ai un beau manoir et je suis encore plus beau!
-Et surtout encore plus modeste.
-Ah oui j'avais oublié ce détail.
-Tu fais quoi comme travail?
-Avocat.
-Intéressant...tu aimes?
-Si je n'aimais pas je ne le ferais pas, Bouclette.
-Ça dépend! Certaines personnes n'ont pas le choix...il faut qu'elles gagnent de l'argent.
-Bouclette, je suis un Malfeoy.
-Ah oui...môsieur roule sur l'or.
-Exactement.
-La vie est belle apparemment pour toi.
-Tu n'as pas à m'envier. J'ai aussi eu des difficultés.
-Ah oui? Comme quoi? Tu as perdu un de tes costard préféré?
-Comment tu le sais? Nan je plaisante. J'ai eu il y a trois ans un cancer.
-Oh...je l'ignorais.
-J'ai faillit y laisser ma jambe.
-Mais...
-Non j'ai gardé ma jambe. Grâce à quatre lourdes opérations on a finit par l'extrémiter.
-Tant mieux...
-Ouais...et maintenant on surveille de près l'évolution. Et je croise les doigts pour ne plus en avoir.
-C'était la même chose pour moi mais apparement mais prières n'ont pas été entendues...

La serveuse arriva avec deux grosses tasses fumantes interrompant notre conversation. Quand elle partit, la conversation fut tout autre. On passa l'après-midi à parler de tout et de rien comme deux bons amis qui ne s'étaient pas vu depuis des années. En fin d'après midi quand on se quitta, je rentra chez moi avec le sourire alors que je venais d'apprendre que mes jours étaient compté. Je passa la soirée à rêvasser de ce sublime après midi.

Mais le lendemain fut horriblement cruelle quand je me souvins que j'allais mourir. Je me prépara et sortit rejoindre St-Mangouste où j'avais de nouveau un rendez-vous. L'entretien se passa rapidement. Ginny avait prévenu plusieurs medicomages et nous avions commencé à parler de ma futur opération. Je passa le reste de la matinée à déprimer au fond de mon canapé près de la cheminée à relire incessamment Nos étoiles contraires. Ce livre me faisait penser à moi. Mis à part le côté histoire d'amour... ma vie sentimentale c'était arrêté le jour où j'ai appris de j'avais mon premier cancer. J'étais en couple avec Zacharias Smith qui a préféré me quitter que souffrir de ma mort. Au départ je l'avais mal pris mais finalement avec un peu de recul j'avais finis pas conprendre son geste. Partir avant de souffrir. C'était peut être égoïste mais son choix se défendait.

Un hiboux frappa à ma fenêtre, surprise d'avoir du courrier j'alla lui ouvrir avec hâte. Le bel oiseaux entra majestueusement et se pausa avec délicatesse sur ma table basse de salon. Je lui pris la lettre qu'il tenait dans ses petites pâtes. Je pu y lire les initiales: D.M. . Surprise et excitée à la fois je déchira précipitamment l'enveloppe et je pris avec précaution ce qu'elle contenait. J'en sortit une lettre et je pu y lire:

"Chère Bouclette,
Suite à notre petite discussion la veille et après avoir longuement réfléchi j'ai pris une initiative qui j'espère te plaira. Tu m'avais dit que tu rêvais d'aller en Australie voir tes parents et que tu étais attristée à l'idée de ne pas pouvoir fêter peut être ton dernier Noël avec eux. Et en ayant longuement parlé avec Blaise Zabini nous sommes arrivé à la même conclusion: t'emmener en Australie pour les voir une dernière fois. Alors aux aurores ce matin, je suis allé au ministère demander l'autorisation de t'emmener là bas alors que tu as le cancer et aussi de louer un portoloin pour allé à Sydney. Et comme tu dois t'en douter, j'ai quelques connaissances au ministère et surtout une assez bonne réputation...et j'ai réussi à avoir leur autorisation!
Nous partons ce soir si tu l'accepte et nous revenons dans quatre jours à Londres.
J'espère que tu seras contente de ce présent, il est encore tant de tout annuler si celà ne te conviens pas.
Cordialement,
Drago Malefoy. "

Je poussa un cri de joie et je commença à danser sur place. Je n'en croyais pas mes yeux, je dus relire la lettre à plusieurs reprises pour être sûr que je ne m'étais pas trompé! Une fois assuré que je n'avais pas rêvée, je pris une plume et un parchemin et commença à écrire une réponse positive

"Cher Blondy,
Ce serait un honneur pour moi de partir en Australie en ta compagnie. Je ne doute absolument pas de ta réputation et de tes connaissances...mais est ce que St-Mangouste est au courant?
Je suis extrêmement touché et ému par ce geste si attentionné de la part de toi, Drago Malefoy, et j'espère que tu ne m'accompagne pas juste pour me faire plaisir. Merci encore pour ce présent généreux. Je t'en suis très reconnaissante!
Mes salutations les plus distinguées,
Hermione Granger."

Je souris en attachant la lettre à la pate du rapace. L'hiboux de Malefoy avait un magnifique pelage noir et de beaux yeux gris sombres. Il secoua ses belles plumes et s'envola dignement entre les sapin recouvert d'un beau manteau blanc. Je monta jusqu'à ma chambre préparer ma valise et une fois celle-ci bouclé, je partis de chez moi.

Une fois entré dans l'hôpital sorcier je me dirigea vers la secrétaire aux allures de vache.

-Bonjour, j'ai une rendez-vous avec Mme Zabini.
-Votre nom s'il vous plaît. ,me demanda la jeune femme ne prenant même pas la peine de lever la tête vers moi.
-Hermione Granger.

Elle leva mollement ses yeux beaucoup trop maquillés et me dit tout en machouillant son chewing-gum:

-Étage 3, salle 76, m'dame
-Bonne journée. Et c'est mademoiselle.
-Bonne journée, m'zelle.

Et elle replongea son visage qui avait une étrange ressemblance avec un pot de peinture dans son magazine sorcier people à la recherche de potins bien croustillants à raconter à ses collègues à sa pause de midi.

Je pris l'ascenceur qui était déjà occupé par une enfant d'environ dix ans aborant un grand sourire étincelant.

-Bonjour! ,s' exclama joyeusement la fillette.
-Bonjour.
-Vous venez pourquoi? ,demanda curieusement après plusieurs minutes de silence la jeune fille.
-J'ai un rendez-vous avec Mme Zabini et toi?
-Je retourne dans ma chambre. Mais vous avez quoi?
-Tu as une chambre ici? Tu as quoi comme maladie pour dormir à l'hôpital? J'ai...le cancer du poumons gauche... ,dis je me demandant si une jeune fille comme elle connaissait ce genre de maladie.
-Je n'ai pas le droit de quitter St-Mangouste car je suis sous traitements intensifs. Oh...je suis désolée pour vous!
-tu n'as pas à l'être. Ta famille n'est pas avec toi?
-Non car elle prépare mon enterrement qui devrait avoir lieu dans une semaine. Bonne journée! ,s'exclama la jeune rousse en quittant l'ascenceur qui était arrivé à son étage. Je fut à la fois choqué et horrifié la façon neutre dont elle venait de m'annoncer en quelque sorte sa mort.

-Euh...bo...bonne journée... ,balbutiais-je encore chamboulé.

Puis les portes se rouvrirent à l'étage 3 et je sortit rejoindre la salle 76. Ginny m'y attendais déjà en compagnie d'autres medicomages. L'entretien se passa lentement et quand je sortis j'étais accompagné de ma bouteille d'oxygène qui roulait derrière moi car même les sorciers utilisés des bouteilles d'oxygène pour les patients atteint du cancer des poumons ou pour n'importe quel autre grave maladie des poumons.
Je quitta l'hôpital avec malgré tout le sourire. Quand j'avais annoncé d'abord que je partais en Australie aux médecins ils avait été catégorique. Je ne pouvais pas y aller même si c'était durant seulement quatre jour. Quand je leur avait annoncé que le ministère avait accepté ils avait hésité mais étaient toujours un peu réticents même si je pourrais être suivis par des medicomages en Australie. Et alors quand je leur ai dit que c'était l'idée de Malefoy et que ça lui tenait vraiment à coeur, ils ont immédiatement accepté disant que ça me ferait du bien d'aller voir mes parents et que ce n'était sûrement pas un petit voyage de quatre jours qui allait mettre fin à mes jours surtout que je serais suivis de près par d'autres médicomages. Leur comportement m'avait fait rire même Ginny avait sourit face à leur changement d'avis si brusque rien qu'à l'entente du nom Malefoy. Ce dernier m'avais donné rendez-vous à 18h00 devant le ministère ce qui me laissais le temps de flâner un peu dans les rues bien décorés de Londres. Puis je réalisa que Drago avait décidément tout prévu. J'allais pour fêter mon Noël avec mes parents puisqu'on rester quatre jours et que la belle soirée aurait lieu dans deux jours. Je passa le reste de la matinée flâner dans les ruelles joyeuses er festives. Puis je rentra chez moi décorer ma maison même si je ne serais pas là. Je sortis mon beau sapin que j'avais acheté il y a quelques jours de celà et le décora de belles guirlandes et de toutes autre sortes de fantaisies de mille couleurs. Une fois ceci terminé j'alla relire pour la centième fois mon livre préféré de John Green. Et je m'endormis épuisé pour le reste de l'après midi. Heureusement ma pendule sonna 17h00 me réveillant au passage. Je pris un goûter car oui je prenais toujours des goûters comme les gamins. Et je me prépara pour le grand voyage. Puis je transplana à notre point de rendez-vous, Malfoy arriva un peu en retard tirant une valise verte sombre derrière lui. Quand à moi je tenais de ma main gauche ma bouteille d'oxygène et de l'autre ma valise aux couleurs de mon ancienne maison.

-Belle journée n'est ce pas? ,me demanda Malfoy tour sourire ce qui était rare.
-Tu es en retard, Blondy. ,le rabrouais-je avec malgré moi un sourire amusé par son euphorie.
-Un Malefoy n'est jamais en retard, ni à l'avance. Il arrive précisément au moment où il est destiné à arriver.
-Wow Blondy le philosophe.
-Tu viens de découvrir une nouvelle facette de ma personne.

Je pouffa devant sa modestie et son air solennelle et on entra dans le ministère. Théodore Potter nous accueilla et nous emmena dans la salle aux portoloins.

-C'est celui ci. ,nous indiqua Théo et il retourna à son travaille. Le portoloin était un petit arrosoir métal avec un tournesol peint sur une de ces deux faces. Malfoy me regarda et j'approuva. On s'approcha du portoloin et d'un accord commun on saisit la hanse de l'objet. Un crochet s'attacha à mon nombril et me tira vers l'arrosoir. Cette horrible sensation dura quelques minutes puis plus rien. Je rouvrit les yeux et vit un champ recouvert de son épais manteau blanc tout autour de moi. Malfoy était debout à mes côtés tandis que moi j'étais par terre serrant fermement ma valise et ma bouteille d'oxygène. Blondy m'aida à me relever et on descendit de la petite colline sur laquelle on était arrivé. Une fois en bas, on pu voir à quelques mètres seulement un jolie petit village recouvert de neige et on marcha dans sa direction.

-C'est le village de tes parents. ,expliqua Malefoy.
-Oh..c'est jolie.

On continua à marcher jusqu'à arriver sur la place centrale du village. Des moldus décorait leurs petites maisonnettes et des enfants jouaient au ballon. Malfoy s'avança vers une ruelles enneigées et je le suivis. Après quelques minutes de marche on arriva devant la maison la plus éloigné des autres, c'était une maisonnette tout à fair ravissante avec son petit jardiner bien entretenu. Elle était joliment décoré et la cheminée était allumé.

-C'est ici ,déclara blondy, Bon je t'attends dehors.
-D'accord...merci.

Je poussa le petit portique violet et je traversa le jardin blanc. J'inspira profondément enfin du moins ce que me permettais ma bouteille d'oxygène. Je frappa trois coups et attendit. Mon père m'ouvrit et fut troublé par mon air de déjà vue.

-Que puis-je pour vous?
-Bon..bonjour...est ce que je peux entrer?

Il fut d'abord surpris par ma demande mais finit par m'ouvrir et appela ma mère.

~•~

C'était le jour de Noël. Mes parents avait eu beaucoup de mal à tout avaler et m'en avait un peu voulu mais avait finit par pardonner mon geste comprenant que je n'avais pas eu le choix.
J'étais à présent assise sur le canapé bordeaux de mes parents en train de me goinfrer des petits sablés qu'avait cuisiner ma mère. Malefoy qui était assis à mes côtés paraissait maussade.
La rencontre entre lui et mes parents s'était plutôt bien passé. Mes parents l'avaient tout de suite bien aimé, surtout ma mère qui s'imaginer déjà être sa belle mère, et Malefoy après quelques réticences avait finit par les apprécier.

-Qu'est ce qui ne va pas Drago?
-Oh rien...je pensais juste à quelque chose.
-À quoi?
-Mes parents...

Puis je réalisa quelque chose. Que je pouvais être bête! J'avais été égoïste en ne pensant qu'à moi et mes parents. Drago aussi avait les siens et ces derniers seraient sûrement triste qu'ils ne passent pas Noël tous ensemble.

-Si tu veux tu peux rentrer chez toi pour passer Noël en famille, tu sais?
-Tu n'es pas au courant?
-Au courant de quoi?
-Mon père est mort à Azkaban et ma mère est enfermé à St-Mangouste car elle a perdu la tête. Une vraie copie de ma tante Bellatrix.
-Oh...je..je ne savais pas...je suis..
-Le repas est près! ,s'exclama ma mère en entrant dans la pièce avec un plat contenant une belle dinde bien rôti.

On se leva et on se mis à table. Le repas se passa plutôt bien, mon père ne racontait que des blagues lourdes qui faisait rire aux éclats ma mère, moi j'étais heureuse de les voir ainsi quand à Drago, il souriait mais je sentais que quelque chose n'allait pas. Le reste de la soirée dans la bonne humeur et on ouvrit les cadeaux. Mon père m'avaient achetés le DVD de nos étoiles contraires, ma mère m'avait tricotée des chausettes roses et Drago m'avait acheté tout les autres livres de John Green et une jolie bague en forme de serpent. Mes parents offrirent une belle cape noir à Drago et j'offris à mon père un livre sur les anciennes familles sorcière de sang pur car il n'avait pas arrêté de pauser des questions sur ce sujet à Drago. J'offris à ma mère un beau collier en or avec un colombe comme pendentif et j'avais acheté à Drago une belle bague ancienne avec ses initiales gravaient dessus. Et pour finir Drago offrit deux écharpes pour chacun verte et rouge. Puis vers minuit on alla tous se coucher. Mes parents dormais déjà quand je sortis de la salle de bain car je venais de prendre une douche. Drago attendait son tour derrière la porte.

-La place est libre, Blondy.
-C'est pas trop tôt! ,me taquina Maleoy. Je souris et lui donna une tape sur le derrière de la tête. Il m'attrapa le poignet et m'attrapa par la hanche à l'aide de son autre main. Il me rapporcha de lui et me défia du regard. J'étais complètement hypnotisé par ses yeux gris orageux. Puis en ayant marre de mon silence, il se jeta avidemment sur mes lèvres, m'embrassant avec passion. Je ne tarda pas à répondre à son baiser mais des bruits de pas nous arrêta. Je m'écrata de lui rouge pivoine tandis que ma mère apparaissait devant nous en peignoir, les cheveux emmêlés et les yeux mi-clos.

-J'ai oublier de faire mon pipi du soir... ,se justifia-t-elle sentant qu'elle dérangeait. Malefoy partit se doucher tandis que j'allais me coucher.

Le lendemain fur agité. Je devais retourner à Londres vers 11h00 et entre mon père qui cherchait mon cadeau d'adieu qui était introuvable et ma mère qui s'assurait que nous avions rien oublié il y avait un boucan pas possible dans la petite maison. Une fois le calme revenu et le cadeau retrouvé on pu enfin partir.

-Tiens... ,dit mon père en tendant une petite boîte. Je l'ouvris curieuse et j'en sortis un magnifique collier argent avec un beau pendentif à mon nom.
-C'est...magnifique...merci!

Après s'être longuement embrassé et leur avoir promis de revenir si je le pouvais je partis rejoindre Drago qui m'attendait sur la colline. Mais le spectacle que je vis me glaça le sang. Malefoy était couché par terre en train de vomir et du sang sortait de sa hanche. Je me pricipita à ses côtés terriblement inquiète.

-Qu'est ce qu'il y a Dray?
-Je...je voulais te le dire quand...quand on se...serait ren...rentrer à Lon..dres.
-De quoi tu parles?
-Hermione, j'ai dé...couvert juste av...vant de partir en Austra...lie que j'av...ais un Ostéosarcome. Je...je suis...désolé...
-Nan...c'est impossible...nan...

Je sanglotais appuyé sur son épaule tandis qu'il agonisait. La vie était trop injuste. Alors que je retrouvais mes parents et que je me rapprochais de Drago j'apprenais que ce dernier allait mourir. Je ne pourrais pas supporter ça...

-Pourquoi tu ne me l'as pas dit avant?
-Tu...tu avais l'air si...heureuse de revoir...tes parents....tu parlais déjà...de comment tu décorerais leur maison pour...Noël...

Prise d'un courage soudain, je l'attrapa tout en tenant nos deux valises et ma bouteille d'oxygène et du bout des doigts je saisis le portoloin. Une fois de retour dans les couloirs du ministère, je courut chercher de l'aide et quelques secondes plus tard des medicomages emmenèrent en urgence un Drago agonisant avec les yeux révulsé. Morte d'inquiétude je fis venir l'elfe de maison de Drago et lui ordonna de ramener nos deux valises chez son propriétaire. Une fois ceci terminé, je transplana à St-Mangouste. J'alla trouver la secrétaire et lui demanda inquiète:

-Je peux savoir le numéro de la salle où Drago Malefoy a été emmené?
-Vous êtes de la famille?
-Euh...je..je suis sa petite amie.
-D'accord je vais aller me renseigner.

Et elle partit lentement en roulant des hanches. Elle revint quelques minutes plus tard et dit mollement:

-Il est en pleine opération. Désolé mais il faudra repasser.

Agacé par cette horrible secrétaire je partis m'assoir sur une des bancs de la salle d'attente.

Deux heures plus tard, une jeune medicomage vint me trouver et me dit le numéro de la chambre de Drago. Je me précipita dans la salle indiquer et le trouva allongé dans le lit pâle comme la mort et encore inconscient. Je m'assis à son chevet et attendit qu'il se réveille.

~•~

C'était un froid mois de décembre et je marchais entre les tombes. Je m'arrêta enfin de sa pierre tombale et je pausa un bouquet de rose rouge sang dessus. Je ressaira mon écharpe autour de mon coup et regarda ,les yeux embués, les deux mots gravé sur la stèle.

Drago Malfoy

Finalement tout les Noëls ne sont pas si joyeux qu'on le prétend...

FIN

~~○~~○~~○~~

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