Texte 9
L'arrêt de ma vie
<<Je descends ici, bien du plaisir, monsieur et au revoir !>>
Je lui tendis la main. Il la retint avec force, et je vis que son gros et cordial visage avait soudainement blêmi.
<<Ce n'est pas possible ! Balbutia-t-il, vous ne pouvez pas descendre...pas descendre...ici.
-Mais si...Adieu !>>
J'avais ouvert la porte et sauté sur le quai. Il fit un geste inutile et, à ce qui semblait, désespéré, pour me retenir.
<<Vous ne pouvez pas descendre...ici !>> hurla-t-il.
Le train se remettait en marche ; je vis le visage de mon compagnon de route se coller tordu d'angoisse, contre la vitre de la portière. Le train prit de l'allure et ne fut plus qu'une ombre fuyante piquée d'un œil flamboyant de cyclope.
Quand je relevai les yeux, j'aperçu droit devant moi un grillage noirâtre qui déviait vers quelques choses de plus terni. Il était ample et abondant. Puis quand je me concentrai un peu plus sur ce qu'il y avait derrière ce vaste obstacle, je vis une petite lueur, si petite que je du m'approcher d'avantage de la sombre grille pour apercevoir, une fine tâche de lumière, jaune pâle au loin. Il ne m'en suffit pas plus pour m'intriguer, ni une ni deux je décidé de grimper sur ce grillage, les morceaux de fer du grillage collaient à mes doigts, j'avais l'impression de monter sur une auto-tamponnante. Quelques instants plus tard, je me retrouvai de l'autre côté, sans bien sûr manquer de me tuer, je sens une douleur et quelques picotements dans mon avant-bras, j'essaye de voir ce qui me cause cette douleur, mais dans cette pénombre impossible de voir quoi que se soit, j'eus l'idée de prendre mon téléphone, mais comme par pur malchance il n'a plus de batterie. Je me dis que le picotement passera. Je cherchai encore une fois du regard la petite lueur que j'avais vu auparavant, mais je ne vis rien. Ou était-elle passée ? Je décidai d'avancer une nouvelle fois dans ma recherche, on dirait que je fais une chasse au trésor. Au bout de quelques minutes de marchent je trébuchai sur quelques choses de dure, mais pas très imposant, je tâtonnai le sol et j'en déduis que ce n'étais qu'une simple pierre, rien de très méchant. Je regardai de nouveau autour de moi et j'aperçu une longue et vaste allée en zigzag, il y avait un sapin, puis un bouleau, un sapin puis un bouleau. L'assemblage de ces différents arbres cachaient toute lumière, mais quelques rayons rebelles, éclairaient un minimum l'allée rocheuse. Je regardai où je marchais, je voyais toute sorte de pierre dévalée sous mon regard suspicieux, il y avait des galets, que faisait-il ici ? Mais aussi, des pierres pointues que j'essayais d'éviter au maximum. Au bout d'une bonne demi-heure je vis un peu plus loin une grande grange sombre, et détérioré par le temps je suppose, j'avançai à petit pas pour m'approcher d'avantage de cette bâtisse qui m'intriguais, quand soudain je me sentis aspirer par le sol, j'eux le souffle coupé, je me demandai ce qui se passait, quand soudain j'entendis un bruit terrifiant, je commençais sérieusement à m'inquiéter pour ma vie, peut-être que se voyageur qui m'accompagnait dans le train avait raison, je n'aurais pas du descendre ici. Quelques secondes plus tard, qui me parussent une éternité, j'entendis des pas venir vers moi, ni une ni deux je courrai de toutes mes forces pour sortir de cette chose qui me retenait piégé. Je me rendis compte que ce n'étais que de la boue, mais une boue spéciale comme si elle était mélangé à de la glue ultra forte. Je me trouvai maintenant devant cette monstrueuse grange abandonné, qui me donne la cher de poule. La sinistre ''maison'' se composait 3 parties triangulaires, plus une fine tour accroché à la devanture de la bâtisse. Le hangar est fait en briques, au fil du temps des briques sont tombés, qui laissent apercevoir les chambranles rongés par l'humidité de ce tas de briques. Il y a très peu de fenêtre et elles sont toutes cassés, il doit faire chaud à l'intérieur. L'odeur que dégageait cette grange me répugnait, c'était un mélange de renfermé et de moisissure. Je tournai la tête quelques secondes pour observer les à l'entoure, le ciel devenait gris, je suis dans un endroit perdu, il n'y a ni humain, ni maison, ni voiture, ni route, rien. Quand je retournai la tête pour regarder cette habitacle qui me faisait claquer des dents, j'aperçu de nouveau cette petite lueur jaune qui m'a emmené jusqu'ici. Il se faisait tard je n'avais guère autre choix que de rentrer à l'intérieur de cette chose. La porte était rouillé, je frappai à la porte, aucune réponse, je toquai à la porte plus durement, toujours aucune réponse. Après un bon coup dans cette porte je fus à l'intérieur, il faisait noir je ne voyais rien, je décidai de trouver la lumière, bingo ! Je me trouvai je suppose dans la pièce principale, il y avait une table, une chaise ainsi qu'une casserole avec des patates devenu noir avec le temps dans une casserole. Quand je m'approchai de la cuisine, j'hurlai d'horreur, je vis un atroce squelette, je tremblais comme une feuille, devant ce tas d'os qui tenait cette casserole toute rouillé. J'hallucine il n'était pas là il y a quelques secondes, je fermai les yeux comme pour me donner une constance et garder ma virilité et je rouvrais les yeux. Le squelette était désormais assis avec des patates dans son morceau d'acier rouillé, qui je présumais devrais être son assiette. Mon cœur battait la chamade quand le squelette se leva et s'approcha de moi, plus je reculai plus il avançait j'étais pétrifié, que dis-je terrorisé. Puis d'un seul coup je revis, le passager à mes côtés dans le train qui me disait de ne pas sortir à cette arrêt, je revis ma vie défilé en quelques minutes toute ma petite vie avait défilé dans mon esprit, mais quand je rouvris les yeux, le squelette avait un couteau dans sa main qu'il plaça sous ma gorge, je sentis mon sang se glacer dans mes veines. Il me donna un coup de genou dans le ventre, puis un coup de poing dans mon nez, je ne comptais plus les coups, je me sentais défaillir. Quand tout à coup j'entendis un bruit sourd, quelqu'un hurla quelque chose d'incompréhensible, j'eus seulement le temps d'entendre le squelette projeter contre le mur, et je perdis connaissance...
De @Teddyx0Bear
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