Poème 8
Douce inconnue.
Lors d'un matin pluvieux tu m'apparais,
Timidement au détour d'un café Parisien,
Marchant la tête fière et distinguée,
Ne te souciant de personne, de rien.
Délicate et fragile,
Muette et pressée,
Oh âme errante du bord de ville,
Te reverrais-je un jour, dans mes songes désespérés ?
Pauvre homme que je suis, âme solitaire,
Ayant pour seul toi le ciel et la lune comme amie,
Je ne te promets pas l'univers,
Mais seulement mon cœur pour bercer tes tristes nuits.
Je changerai les saisons si tu le veux,
Je noierai les fleuves, brûlerai les feux,
Je changerai la terre en or bleu,
Je crèverai mes yeux, assouvirai tous tes vœux.
Reste près de moi je t'en pris,
Fais-moi rire, fais-moi pleurer,
Prends ma main, colore ma triste vie,
Dis-moi que tout ira bien, fais-moi voler.
Mais tu ne reviendras pas, je le sais,
Je ne suis pas l'homme auquel tu prétends,
Tu ne prends pas même le temps de me regarder,
Tu ne m'accorde pas même un moment à tes côtés.
Triste réalité où les déesses attirent les démons,
Où les perles rares s'associent aux mauvais coquillages,
Qui ne sauront lui offrir qu'un quart de ce que j'ai de bon,
Qui la délaisseront rapidement au prochain virage.
Belle inconnue, beauté éternelle,
Ton visage restera encré dans mon esprit à tout jamais,
Je ne peux désormais que te souhaiter l'irréel,
Je ne peux que t'attendre dans mes rêves les plus désemparés.
De Ju Lee
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